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Auguste Le Breton: Du rififi à New York

Здесь есть возможность читать онлайн «Auguste Le Breton: Du rififi à New York» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2001, ISBN: 978-2268042800, издательство: Éditions du Rocher, категория: Криминальный детектив / Крутой детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Auguste Le Breton Du rififi à New York

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New-York, 1962. Tandis que Mike Coppolano mène un combat acharné contre le crime qui gangrène la grosse pomme, son propre père, Louis Coppolano, s'implique malgré lui dans ce qui restera comme le casse le plus audacieux de l'après-guerre. Qui du père ou du fils remportera la mise ?

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Louis accorda encore 5 minutes au manquant, puis se leva. Après avoir réglé sa note et vidé une larme de grappa avec César il sortit dans le beau soleil. S’il voulait aller aux Courses fallait qu’il se magne. Il héla un taxi, y sauta, donna l’adresse de Johnny Vaccario, à qui il devait remettre les paris encaissés. Mais le responsable du district était absent. Appelé pour affaire urgente. Il faisait dire aux responsables de secteurs de revenir vers 6 heures pour régler les comptes. Et pas plus tard.

Louis hésita à se renseigner près de la femme de Johnny, s’il pouvait laisser les enveloppes. Mais il se contint. Ce genre d’opérations ne se traitait qu’entre responsables. Alors, tant pis, il reviendrait à 6 heures.

En bas, il se dépêcha pour attraper le subway de la 42 erue et de la 8 eAvenue. Avec 50 cents, il ferrait le voyage jusqu’à l’Aqueduc, le célèbre Champ de courses situé à une quinzaine de bornes de New York.

Ce métro spécial était bourré à craquer. Tous les métros et autres engins emmenant les gens perdre leur oseille aux courses sont toujours bourrés à craquer. Les gouvernements disent bien de ne pas boire, de ne pas jouer, de ne pas fumer, mais pardon ! quand c’est eux qui encaissent, alors… il vous ouvrent les bras comme à des enfants perdus… et font une discrète main tombée sur vos économies. Ah ! les brigands !

Dans le wagon de Louis toutes les races s’écrasaient : Noirs, Porto-ricains, Cubains, Italiens, Chinois, Blancs, etc. Il se cala entre une nounou, genre « Autant en emporte le vent » et un graisseux [11] Mexicain. qui louchait. Puis comme tous il se plongea dans son journal de courses, qu’illustraient les dessins de Peb le caricaturiste français. Aucun des voyageurs ne leva la tête. Ils avaient tous le nez sur le papier, étudiant les performances, cherchant les gagnants du jour. Mais pour dégotter ceux-ci… Même Nostradamus s’y serait cassé les dents. Avec tous ces partants…

Quand le sub s’arrêta, Louis n’eut pas l’impression de marcher ; la marée l’emporta vers le champ aux illusions.

À l’Aqueduc, c’était la cohue des grandes réunions. Un grondement sourd et continu planait au-dessus de l’immense hall où se jouaient les millions. À l’affichage on annonçait les résultats de la 2 eet les partants de la 3 e. Les flambeurs qui venaient d’arriver se ruèrent vers les stands du Mutuel, sous l’œil impassible des flics du cru. Louis les imita. Il y alla de ses 10 dollars sur Blueville que montait Jack Yother, qu’il voyait arriver dans un fauteuil.

À peine venait-il de lâcher ses dix thunes contre un ticket jaune que les regrets lui travaillèrent le foie. Et s’il s’était gouré ? Et si son carcan ne voulait pas gagner son avoine ? Et si… et si… Bah ! il était trop tard à présent pour regretter. Le bureau des pleurs avait fermé ses volets. Se logeant un havane entre les gencives, il se dirigea vers la tribune voisine de celle des propriétaires. Que de monde, que de monde ! Et quel coup d’œil ! Là-bas sur l’herbe verte le camion du starting-gate prenait position. Et plus loin, étincelants de toutes leurs couleurs, les jockeys s’offraient un galop d’essai. Dans les tribunes, beaucoup de mâles, genre truands de cinéma. Beaucoup de feutres à bords très étroits et rabattus, et peu de cravates. Costumes de prix, bagues aux doigts, linge de luxe, parfum de lavande. De la crème, quoi…

Les dames elles, pas bégueules ou par manque de goût, se trimbalaient, la plupart en bigoudis. Manteau de vison ou de chinchilla, cigarette au bec, et diams aux doigts, mais bigoudis sur le crâne. C’était dommage, elles étaient si belles… et possédaient de si jolies jambes… les mieux galbées de la planète, sûr !

Dans le dos des Tribunes, une sonnerie grelotta. Et devant, drivés par leurs cavaliers, les cracks se glissaient entre leur sorte de bat-flanc pour le départ. Dans le ciel, les avions qui atterrissaient et décollaient toutes les minutes de l’aérodrome de La Guardia bourdonnaient sous le soleil.

Soudain un silence, lourd et palpable, s’abattit sur le champ : les chevaux venaient de s’élancer. Sans un mot, l’immense foule mâcheuse de chewing-gum braqua prunelles et jumelles sur les pattes des pur-sang qui emportaient leurs rêves.

Un tour. Puis un demi-tour. Collé à la rambarde de fer, écrasé par ses voisins, Louis Coppolano ne quittait pas une toque bleue qui parfois se perdait dans des vagues multicolores.

Tout à coup une rumeur, d’abord sourde, puis qui enflait, enflait… Les chevaux attaquaient la ligne droite. Le cœur de Louis, son cœur de vieux gambleur [12] Joueur. se bloqua quelques instants. Puis ce fut la seconde de vérité : les chevaux passaient le poteau dans un martèlement de sabots. Des cris de joie chez certains, des insultes chez les autres, et un soupir de déception chez Louis : la toque bleue et Blueville étaient dans les betteraves.

À la 4 ele père de Mike laissa au guichet 20 pollars, le coup de la martingale. De l’infaillible martingale préparée pendant la semaine au bureau d’études.

À la 5 e, il hésita entre le 3 et le 7, joua le 6 et c’est le 2 qui enleva le coquetier. Cette fois Louis y était de 35 dollars, presque son reste. Il retourna vers le hall, offrant un visage de marbre. Mais sous son gilet son cœur cognait et, au fond de ses poches, ses mains comptaient et recomptaient la monnaie. Avec le billet de cinq, qui crissait sous ses doigts, il lui restait en tout 6 dollars 75 cents. Il commença à s’insulter. Il aurait dû suivre sa première idée, ne pas miser sur le 2, mais sur le 6. Puis il se souvint qu’il n’avait jamais eu l’intention de jouer ce bon Dieu de 6, et il lâcha une bordée de jurons. Qu’allait-il faire ? Risquer les 6 dollars 75 dans la 6 esur Brume monté par Peter Anderson ? Ou bien… ou bien quoi ? Il savait de toute façon qu’il ne s’arrêterait pas. Est-ce que les joueurs peuvent s’arrêter ?

Devant le tableau placé dans le hall, il hésita. Brume, Volcanite ? Volcanite ou Brume ? Et s’il perdait ? Et si… Brusquement il sursauta. En prenant un cigare, il venait de sentir les enveloppes contenant les paris des Nombres qu’il avait logées dans sa poche intérieure.

Il les avait oubliées celles-là ! Pourtant 7 093 dollars 75… Il fallait vraiment qu’il soit mordu des courses pour avoir oublié, même un instant, la fortune qu’il trimbalait.

Front levé vers le tableau lumineux, il mâchonna pensivement son havane. Et s’il prélevait une centaine de dois de ces enveloppes pour les jouer dans la 6 e. Qui le saurait ? Après la course il n’aurait qu’à les replacer et tout serait dit. Car il ne pouvait pas perdre, Brume allait enlever ça, les doigts dans le nez. À moins que Volcanique… Mais non, c’était Brume. Au tableau sa cote descendait à 4 contre 1. Dans la poche. Il n’avait qu’à mettre dessus, même 300 dollars. Qu’est-ce qu’il risquait ? Il amorça un mouvement vers les enveloppes. Puis s’immobilisa. Le souvenir de ce qui était arrivé à certains le stoppait. Il ne fallait pas plaisanter avec les gars de l’Organisation. Surtout pas. Les doubler pouvait coûter cher. Après tout ils avaient raison. Les Nombres étaient une affaire commerciale, et sous tous les azimuts, quand on vole dans une affaire commerciale, on peut s’attendre au placard. La seule différence chez les Nombres, c’est que le placard pouvait être un cercueil. Mais puisque Louis avait voulu bosser avec eux, il devait prendre ses responsabilités et rester régulier. C’est pourquoi il chercha une allumette au lieu de toucher aux enveloppes. Il commençait à tirer des bouffées de son havane, quand un murmure grossi de plusieurs voix frappa son oreille.

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