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Auguste Le Breton: Du rififi à New York

Здесь есть возможность читать онлайн «Auguste Le Breton: Du rififi à New York» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2001, ISBN: 978-2268042800, издательство: Éditions du Rocher, категория: Криминальный детектив / Крутой детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Auguste Le Breton Du rififi à New York

Du rififi à New York: краткое содержание, описание и аннотация

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New-York, 1962. Tandis que Mike Coppolano mène un combat acharné contre le crime qui gangrène la grosse pomme, son propre père, Louis Coppolano, s'implique malgré lui dans ce qui restera comme le casse le plus audacieux de l'après-guerre. Qui du père ou du fils remportera la mise ?

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— Vous bilez pas pour moi, rassura Louis, je vous attendrai.

Mike lorgna son verre.

— Ce que je comprends pas, c’est que tu refuses toujours de coucher ici. Pourtant t’as une chambre ! Et si quelqu’un ici est chez lui, c’est bien toi. Surtout que sans toi…

Il ne releva pas les yeux. Il semblait gêné. Sa voix était sourde, étranglée, lorsqu’il précisa :

— Surtout que sans toi, nous n’aurions pas cet appartement. Toutes tes économies que tu m’as refilées pour qu’on puisse s’y installer avec Connie. Et toi… dans une chambre d’hôtel que tu vis ! Alors que…

D’un mouvement circulaire, il désignait la pièce chaude, les meubles de prix.

— Ça va, fiston, le coupa le vieux. Débloque pas. Et te fais pas de mousse pour moi. J’aime mon hôtel et l’ambiance de la petite Italie. Ça me rappelle le vieux pays.

— C’est toi qui décides, p’pa, dit Mike. Mais le jour où tu voudras venir vivre avec nous…

Le vieux leva la main, huma l’air d’une mine faussement écœurée, remarqua :

— On verra plus tard. Pour l’instant je crois qu’on ferait mieux de surveiller Connie. Tu trouves pas que ça sent drôle ?

Il blaguait. L’air commençait à charrier une bonne odeur de steak grillé.

Mike imita son père, avant de bondir vers la cuisine.

— T’as raison, p’pa ! Notre cuistot est en train de mettre le feu ! Je vais le noyer.

Des mots de reproche, lancés par Connie s’évadèrent de la cuisine. Puis des bruits de baisers les étouffèrent.

Un rire secoua le père de Mike. Sous son gilet de laine, son ventre qui commençait à prendre un petit rond s’agita contre le bois de la table.

III

Le soleil donnait à fond sur les grandes baies vitrées du building où logeaient les services municipaux de New York. L’été indien semblait vouloir durer. Peut-être qu’il tiendrait jusqu’à la Noël. Ensuite évidemment… neige, froid, glace, et tout le toutim. Mais pour l’instant il faisait chaud et c’était autant de pris sur l’hiver qui s’approchait.

Dans la vaste salle d’études où s’alignaient les unes derrière les autres de grandes tables à dessin, les hommes étaient en bras de chemise. Louis Coppolano jeta un regard sur sa montre. Midi bientôt. Il était temps de quitter. Laissant le plan qu’il étudiait il abandonna sa planche pour aller boire un gobelet d’eau glacée. Puis, rabaissant ses manches de chemise, il revint enfiler son veston.

— Alors, Louis, qu’est-ce que tu fais tantôt ? Aux courses ?

Le père de Mike se retourna sur Martin, l’homme qui occupait la table derrière lui.

— Peut-être. Je sais pas encore. Mais j’ai bien envie de profiter du soleil puisqu’on a repos cet après-midi. Et toi ?

— Oh ! moi !

Martin décocha un clin d’œil lourd de sous-entendus.

— Elle est jeune ? s’enquit Louis qui avait compris.

Son camarade fit la moue.

— Heu… dans les trente printemps.

— Un printemps new yorkais, alors ! ironisa Louis, faisant allusion au climat de la grande cité qui ne connaît pas de période intermédiaire entre l’hiver et l’été.

— Tu serais peut-être content de te réchauffer avec ! renvoya l’autre, furieux.

Louis Coppolano sourit, amical.

— Te fâche pas. J’ai pas voulu te vexer. Allez, à demain.

Il hésita à décrocher son imperméable, puis s’y décida. On ne pouvait savoir… À New York le temps est aussi changeant qu’un caractère de femme. Après un au revoir général, il quitta la salle et prit l’ascenseur. Deux minutes plus tard il débouchait dans la rue. L’air était léger et tendre, et le soleil intense faisait miroiter les taxis aux couleurs vives et étinceler comme des diamants les façades de verre des buildings.

Louis s’éloigna de son lieu de travail et contourna le block [9] Dans son ensemble New York est formée d’immenses avenues parallèles, que coupent des rues également parallèles. Un block est donc un pâté de maisons comprises entre quatre rues ou avenues se coupant à angles droits. . Il marchait de son pas tranquille, son imper sur le bras, le pouce accroché à la poche gauche de son gilet. Dire qu’il ressemblait à Edward G. Robinson était assez vrai. Un peu plus grand que le célèbre acteur peut-être, mais le reste collait assez au portrait.

Après avoir contourné le block, il stoppa un taxi et se fit mener chez lui. Il demeurait dans le bas-Manhattan au-dessous de Greenwich Village, sur Thomson Street ou l’élément italien dominait.

Là, les rues sentaient l’ail, le chianti, le poisson et l’olive. Tout rappelait le vieux pays : les plasticcerias , les épiceries richement fournies, les cafés expressos , les mamas aux seins lourds, les belles mômes à la fière démarche, les mâles élégants à l’allure de truands, les rires et les jurons, et, bien sûr, les discours enflammés que renforçait le jeu rapide des mains.

Louis descendit devant son hôtel, non loin du My Gentlemen Bar que fréquentaient les jeunes gangsters du cru. Au lieu de monter à sa chambre, il poussa la porte du bureau et salua la grosse matrone qui s’y tenait :

— Bonjour Marial. Personne n’est venu ?

Elle leva le nez du chandail qu’elle tricotait ;

— Non, Louis. Vous allez chez César ?

— Oui. Si on me réclame, je suis là-bas.

Et il ressortit, la laissant à ses aiguilles.

Dehors il prit à gauche, descendit Thomson Street et bifurqua sur Spring Street où il s’arrêta au 402. Il descendit les marches qui menaient chez César, ouvrit la porte du fameux petit restaurant installé au sous-sol.

À son entrée, une bouffée d’épices, de vins lourds, de palourdes, de riz, de pâtes et de sauce tomate lui sauta au visage.

— Hum, fit-il vers César qui se décarcassait derrière son comptoir où luisait la verrerie. Ça sent l' ossobuco ici.

— On t’en a mis de côté, rassura le patron, petit, court, rubicond. T’en veux ?

— Et comment ! répliqua le père de Mike, en suspendant son imper. Personne pour moi ?

Il regardait vers le fond, là où une cloison de bois à hauteur d’homme formait une sorte de box, qu’on devinait. Le doigt bagué de César s’y pointa.

— Si. Et on attendra que tu fasses signe pour te servir.

Louis approuva de la main, et d’un pas d’habitué il gagna l’allée étroite de la salle, parmi la rumeur des conversations, la plupart échangées en italien. Peu après il parvenait dans le box.

— … lut Jack, dit-il à l’homme assis devant un apéritif et que la cloison dissimulait aux regards de la salle. Longtemps que vous êtes là ?

— J’arrive, expliqua l’homme dont une légère balafre déparait la joue gauche.

Louis prit place, repoussa son couvert déjà mis sur la nappe aux carreaux rouges et blancs, éleva des yeux interrogateurs. Aussi sec l’autre tendit une enveloppe, sur laquelle était inscrit le chiffre 1, et dans un coin 1020,50. Louis l’ouvrit et sortit des liasses, une pièce de 50 cents et une feuille remplie de chiffres placés devant des initiales. Après un coup d’œil rapide sur la feuille il compta les liasses, la plupart en petites coupures.

— O. K., dit-il enfin.

Il remit l’argent dans l’enveloppe qu’il empocha. Puis il en exhiba une autre ainsi qu’un carnet. Après avoir marqué 1020,50 en face du № 1, sur le carnet, il présenta son crayon.

— Si vous voulez signer…

L’homme à la balafre s’exécuta. Louis récupéra son carnet, le plaça près de l’assiette, ouvrit l’autre enveloppe. Il en extirpa une feuille, la parcourut, dit :

— Ainsi que vous le savez ce sont le 66 et le 17 qui ont gagné hier. Vous avez un client d’un dollar sur le 66 et un de 4 sur le 17. C’est bien ça ?

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