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Auguste Le Breton: Du rififi à New York

Здесь есть возможность читать онлайн «Auguste Le Breton: Du rififi à New York» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2001, ISBN: 978-2268042800, издательство: Éditions du Rocher, категория: Криминальный детектив / Крутой детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Auguste Le Breton Du rififi à New York

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New-York, 1962. Tandis que Mike Coppolano mène un combat acharné contre le crime qui gangrène la grosse pomme, son propre père, Louis Coppolano, s'implique malgré lui dans ce qui restera comme le casse le plus audacieux de l'après-guerre. Qui du père ou du fils remportera la mise ?

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Il désignait le dos de l’hôtesse de l’air, assise à plusieurs mètres d’eux.

Le directeur fit la moue.

— J’en doute, mais on ne sait jamais. Peut-être que son consul la décidera. Ou peut-être que la femme de ce consul, qui s’est proposée pour essayer de la convaincre, réussira mieux qu’aucun de nous. Qui sait ?

— Dommage que son arrestation soit l’effet du hasard, regretta Mike. Si on avait eu le tuyau avant on l’aurait prise en filature et elle nous aurait conduit à son correspondant de New York, qu’il se nomme Muller ou pas.

Le directeur sourit.

— Il ne faut pas trop taper sur le hasard, Mike. Sans lui nous n’aurions pas découvert cette drogue [4] C’est un employé de douanes qui décida de fouiller, ainsi qu’il en a le droit, l’équipage d’un Boeing en provenance de Paris. Son collègue y était opposé. Mais le premier insista par entêtement et le résultat fut la découverte de sachets d’héroïne sur une hôtesse de l’air. ni ce trafic qui dure peut-être depuis longtemps. Et puisque le hasard, dit-on, fait bien les choses, espérons qu’il nous aidera à conclure au mieux cette affaire.

— Espérons-le, soupira Mike. C’est tout ce que nous pouvons faire pour le moment : espérer.

Et comme son chef s’éloignait après un « À tout à l’heure, Mike, ramenez-moi la femme », le grand gars se dirigea vers son indic qui empocha son journal en le regardant s’avancer.

* * *

Il était 11 heures moins dix. Tom O’Bannion rangea en douceur la camionnette bleue, une Volkswagen, le long de la 7 eAvenue, non loin du bar de Sugar Ray Robinson. Il serra le frein à main et murmura, se penchant vers la cloison qui empêchait complètement de voir à l’intérieur :

— On y est, Mike. Je crois qu’on pouvait pas mieux tomber. On est juste en face du drugstore.

La voix de son ami traversa la cloison.

— Ça gaze, Tom. Je distingue tout comme si j’avais la patte dessus. Fais comme on a dit. Reste pas là. Va jusqu’au quart de la 123 eRue et demeure en contact avec l’état-major. Je les affranchirai quand tu pourras revenir.

— Bien compris, renvoya Tom.

Il se redressa, sauta sur l’avenue avec un gros colis à la main. Il était en blue-jeans, en blouson et chaussé de baskets. Il referma la portière à clef. On ne pouvait savoir. À Harlem les lascars étaient rapides pour faire une main tombée sur une bagnole qui leur bottait. Mais si jamais un fumé [5] Noir. s’avisait à ça ! Avec Mike et son 38 spécial à canon court de l’autre côté… Cette pensée fit glousser Tom. Et le colis sur l’épaule, il glissa une pièce dans l’appareil de stationnement planté au ras du trottoir, avant de descendre l’avenue.

Les nombreux Noirs qui circulaient lui jetaient un regard hostile, puis se détournaient. Trois d’entre eux le suivirent un instant des yeux, et rassurés, reprirent leur discussion passionnée. Ils étaient accotés à la devanture du drugstore, se chauffant aux rayons de l’été indien qui, en novembre, transforme New York en la plus belle ville du monde.

À l’abri de la voiture, Mike, complètement invisible, regardait son compagnon gagner la 123 eRue. Tom jurait au milieu des Noirs. Il n’y avait qu’eux. Partout. À gauche. À droite. Devant. Derrière. Partout où se portait la vue, il n’y avait que des boogies [6] Noirs. . Ils étaient chez eux. Dans leur fief. Ici tout leur appartenait. La rue, les maisons carrées de trois, quatre étages, aux briques rouges noircies par la crasse, les magasins, les voitures aux couleurs vives, les églises, tout, tout, tout.

À travers les glaces spéciales de la Volkswagen, Mike pouvait tout voir sans être repéré. C’était le même genre de glaces que l’on trouve dans certains hôtels et bordels, derrière lesquelles des vicelards lorgnent des couples assoiffés de câlineries.

Mike se pencha sur le signalement que lui avait remis son indic. « Blanc entre deux âges, mais assez typique par son nez busqué, avait écrit le mouchard. Petit de taille, comme moi. Toujours nu-tête. Cheveux rares. Vêtements sombres. Grec de naissance. Adresse : 134 Albany Str. »

Parbleu, l’indic aussi était grec ! Et il semblait être en train de balancer un de ses copains. Mike l’avait protégé dans une sale histoire et depuis, l’autre, pour éviter le placard, apportait des affaires au jeune agent. Si ceux qui l’entouraient avaient su ça ! Qu’il rencardait un flic ! Pas un quarter [7] Quart de dollar : 25 cents. qu’elle aurait valu sa peau d’ordure !

Après avoir une fois de plus étudié le signalement, Mike prit sur une table basse des jumelles posées près d’un téléphone et d’un appareil photo. Puis il commença à inspecter les passants. Un Blanc ne pouvait lui échapper au milieu de tous ces Noirs. Il arrêta une seconde son attention sur un groupe qui jouait aux cartes en pleine rue. Debout, ils entouraient une de ces immenses corbeilles à papiers, grillagée, sur laquelle ils avaient placé un couvercle de bois. Ils ne flambaient pas des bigorneaux bien sûr. Mike pouvait voir les dollars changer de mains. Ils jouaient comme eux seuls savent le faire, en riant aux éclats ou en se donnant des airs mystérieux pour énerver l’adversaire.

Sur la gauche, un fumé s’avançait à pas nerveux en boxant alternativement et rapidement le vide de ses deux poings. Il ne regardait personne. Certainement un champion déchu qui avait trop encaissé… mais des coups… pas de l’oseille, le pauvre. Derrière lui, s’amenaient des gosses déguisés, dont l’un s’était peint des balafres noires sur sa face noire. Mike sourit. Ces sacrés mômes de Harlem ! Pour trouver plus marlous et dynamiques qu’eux…

Au coin de la 124 erue, un gamin de 8 à 10 ans en casquette rouge et chandail vert dansait un rock endiablé. Il claquait des doigts pour rythmer sa danse et ne s’occupait pas des passants qui ne s’en occupaient pas non plus. S’il fallait s’occuper de quelqu’un qui danse au pays du rythme et de la danse…

À deux pas de chez Sugar, l’extraordinaire caïd du ring, un vieillard assis sur le trottoir exhibait des dents blanches et de maigres mollets que laissait nus son pantalon retroussé jusqu’aux genoux. Il était chaussé de lourds godillots de l’armée qui devaient peser une tonne à ses chevilles squelettiques. Et il n’avait pas dû sucer de la glace. Ses yeux étaient injectés de rouge, une bouteille vide restait calée entre ses cuisses et il chantait d’une voix fêlée en tendant une griffe décharnée. Les autres répondaient à l’aumône. Souvent en insultant ou en riant, mais ils donnaient au vieux briscard qui, avec son crâne dénudé cerclé de duvet blanc, rappelait un sorcier du pays des ancêtres.

Soudain, derrière un lot de belles filles à la démarche nerveuse, un Blanc se montra. Vite, Mike le prit dans ses jumelles. Pas d’erreur. C’était son zèbre. Petit, nez busqué, vêtu de sombre, peu de cheveux.

Il vit le gars enfler, enfler dans ses verres, devenir un gros plan, puis se présenter de dos, et s’effacer : le gars venait de pénétrer dans le drugstore. Mike le reprit à travers les glaces du magasin et ne le lâcha plus. Même les gens qui défilaient ne le gênaient pas. Il les dominait de par sa position, et son regard passait au-dessus des têtes noires.

Le Grec fit lentement le tour des étalages, avant de stopper, comme machinalement, devant un distributeur de cigarettes. Aussitôt, un des trois Noirs accotés à la devanture, un grand sec, fringué de clair, entra lui aussi dans le drugstore. D’un pas nonchalant, il s’approcha du Grec. Celui-ci venait de glisser 35 cents dans l’appareil et d’appuyer sur un bouton, libérant ainsi un paquet de Lucky. Il allongea la main vers le berceau où étaient tombées les cigarettes, s’en empara et s’éloigna en déchirant la cellophane de protection.

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