• Пожаловаться

Auguste Le Breton: Du rififi à New York

Здесь есть возможность читать онлайн «Auguste Le Breton: Du rififi à New York» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2001, ISBN: 978-2268042800, издательство: Éditions du Rocher, категория: Криминальный детектив / Крутой детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Auguste Le Breton Du rififi à New York

Du rififi à New York: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Du rififi à New York»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

New-York, 1962. Tandis que Mike Coppolano mène un combat acharné contre le crime qui gangrène la grosse pomme, son propre père, Louis Coppolano, s'implique malgré lui dans ce qui restera comme le casse le plus audacieux de l'après-guerre. Qui du père ou du fils remportera la mise ?

Auguste Le Breton: другие книги автора


Кто написал Du rififi à New York? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Du rififi à New York — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Du rififi à New York», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Bien dirigée, la deuxième bastos avait fait sauter un éclat de bois à quelques centimètres du type en gris. À son tour, celui-ci balança la sauce. À cadence accélérée. Le petit Sam dégusta en plein bide. Mais il ne dégringola pas. Ayant enregistré que sa mère tombait, il se rua sur le type, dents bloquées, index crispés sur les fameux pistolets des paras allemands. Malheureusement, emporté par son élan, il buta dans le corps de Johnny, et s’affala en avant, après avoir encore fait quelques pas. Déviées, ses balles s’enfoncèrent dans le parquet, à un mètre du type en gris. Protégé par miracle, ce dernier abaissa son poing sur le petit Sam, et tira de nouveau. Avec rage. Avec peur. Sam eut deux, trois sursauts violents, puis se raidit. Ses mains s’entrouvrirent, les P38 trop lourds pour elles glissèrent doucement sur le parquet.

Le laissant là, le type en gris fut en deux bonds sur Johnny Vaccario. Mais pour ce dernier comme pour Sam, les carottes étaient cuites. Vite le type balaya la pièce du regard. Il repéra M’man qui rampait vers son fils, de sa volonté tendue, en soufflant durement. Il leva son poing armé en sa direction, hésita une seconde, puis avisant la valise, se rappelant soudain ce qu’ils étaient venus chercher, il se rua dessus.

— Merde, murmura-t-il, assommé, en l’ouvrant et découvrant le contenu. Merde !… Pas possible !

Jambes coupées, l’œil luisant, il resta planté devant, murmura encore :

— Merde !… jamais de ma vie… même au cinéma…

Le bruit d’une chaise que M’man fit tomber en rampant le fit sursauter. Et il se ressaisit. Il reboucla la valise, l’empoigna, fonça vers la sortie, oubliant M’man, oubliant tout. Sa gueule de boxeur étincelait de joie folle. Après un exploit pareil M. F. allait le faire monter en grade. Sans compter la prime. La grosse.

Il en oublia de fermer derrière lui.

Tendue par l’effort, ses ongles incrustés dans le parquet, M’man accompagna sa fuite d’un regard meurtrier. Puis, en gémissant, elle tortura son corps énorme pour qu’il cède à sa volonté, car là-bas, à 3 mètres, son petit Sam l’attendait.

En bas, le type en gris sauta dans la vieille Chrysler noire, et lança au chauffeur qui n’avait pas bougé du volant :

— Chez Johnny. Vite. On va récupérer le gros et se barrer. Faut mettre tous ces diams à l’abri, et affranchir M. F. Johnny vient de se faire dessouder. File.

Le jeune chauffeur embraya, et la Chrysler bondit dans la rue envahie par la nuit.

Ils n’avaient pas fait 20 mètres qu’un taxi stoppait devant chez M’man. Et derrière une Volkswagen bleue émergea à son tour.

Steve descendit du taxi, traversa le trottoir en titubant ; la fièvre, l’alcool, la drogue le minaient. Il allongea le doigt vers le bouton sous lequel on lisait : Rejaski, et sursauta en devinant une présence à ses côtés. Il tourna le cou, offrant sa face démolie par la douleur, où seuls vivaient ses yeux de camé. En voyant un Noir qui lui souriait, il se rassura, surtout quand il enregistra sa tenue. L’homme était vêtu en livreur, portait sous le bras un long carton blanc noué par un ruban sombre.

— On dirait que c’est pas fermé, remarqua le Noir, montrant la porte qui béait sur le corridor, plongé dans l’obscurité.

Steve s’en aperçut à son tour. Il acquiesça d’un signe, fit un pas. Le Noir s’effaça.

— Après vous.

Steve passa, alluma dans l’escalier, commença à grimper, l’esprit plongé dans sa détresse. Derrière lui, le livreur sifflait joyeusement un air de jazz.

Sur le palier du 1 erla porte de M’man était, elle aussi, grandement ouverte. Un flot de lumière s’en échappait ainsi que le bruit d’un poste de télé. Steve fronça les sourcils, marqua un arrêt avant de se décider à entrer. Le Noir, qui avait fait mine de poursuivre son chemin et avait gravi quelques marches menant plus haut, redescendit vivement. À son poing noir luisait doucement le noir d’un canon de revolver. Au-dessus de sa tête, des portes claquaient, des voix s’interrogeaient.

— On aurait dit que c’étaient des coups de flingue !

— Ça vient de chez M’man, je vous dis, fit une voix de femme.

— Mais non, c’est de la rue ! fit une autre voix. Je suis pas folle tout de même !…

Si Chester avait enregistré ces phrases, c’était malgré lui, car il venait de bondir à la suite de Steve et ordonnait, lui plaquant son 38 police dans les reins :

— Bronche pas.

Et collé à lui, il le poussa dans le logement, tandis que dans l’escalier Mike et Tom se ruaient. Tous entrèrent presque à la même seconde. D’un coup de talon, Tom referma la porte sur les curieux qui commençaient à descendre des étages. Puis lui et Mike, doigt sur la détente, œil aux aguets, foncèrent vers la pièce éclairée, d’où jaillissait le bruit joyeux d’une musique de cirque. En un éclair, ils jaugèrent la scène. Immobilisé par Chester qui le tâtait pour voir s’il n’était pas armé, Steve, hébété, l’haleine puant la gnôle, protestait faiblement.

— De quoi… de quoi…

Puis il aperçut M’man, avança sur elle. Chester laissa faire. Elle était assise à terre, du sang lui pissait de l’épaule, elle tenait sur ses gros genoux la tête du petit Sam. Elle leva sur Steve ses gros yeux globuleux. Il y avait plein de larmes dedans. Et plein de détresse. Autant que dans ceux de Steve. Ce dernier hocha sa face aux pommettes enfiévrées par le manque de sommeil.

— Qui l’a buté, M’man ?

Aussitôt les agents retinrent leur souffle. Le pouce de la grosse femme désigna faiblement le corps de Johnny Vaccario.

— Lui, et d’autres… Je sais pas d’où ils viennent… Y se sont juste servis du nom du vieux.

— Et les diams ?

Elle passa sa main boudinée dans les cheveux du petit Sam.

— Un mec s’est barré avec…

Les épaules de Steve s’affaissèrent.

— Tout ça n’a plus d’importance.

— Non, dit M’man en bougeant pour mieux caler la tête de son fils au creux de ses genoux. Rien n’a plus d’importance.

Dans l’effort un jet de sang plus violent lui avait jailli de l’épaule, et souillé la poitrine du petit Sam. Elle porta une main à sa blessure pour la comprimer, et dans le mouvement, son œil repéra les hommes présents. Elle jeta :

— Qui c’est, Steve ?

Steve eut un geste des épaules. Il laissa choir désabusé, vaincu, comme soulagé :

— Des poulets, je suppose…

Dans une grimace de douleur, M’man essaya de se tourner vers eux.

— Barrez-vous, les flics. Laissez-moi crever tranquille. Pas de…

Elle s’interrompit, crispa ses doigts poissés de sang à son épaule, avant de pouvoir achever :

— Pas de flics ici. Jamais.

Mais ceux-ci n’écoutaient plus. Mike s’informa près de Tom qui, après avoir fouillé Johnny Vaccario, épluchait des enveloppes et des papiers trouvés sur lui.

— Qui ?

— Johnny Vaccario, répondit Tom sans lever la tête.

— Je crois connaître ce nom-là, remarqua Chester dont l’œil restait machinalement attiré par la télé où venait d’apparaître une équipe de sauteurs arabes. Mes indics de Harlem le donnent comme un gars du Syndicat.

— Moi aussi je connais ce nom, fit Mike en se dirigeant vers M’man. Mon père en parlait souvent quand j’étais môme.

Et penché sur la grosse femme, indiquant le corps de Johnny :

— Il y a longtemps qu’il était là, avant qu’on arrive ?

M’man ne l’honora même pas d’un regard. Mike tonna :

— Répondez, bon Dieu ! Aidez-nous à venger ce garçon !

Elle se décida à lever les yeux, laissa tomber :

— Qu’est-ce que ça peut vous foutre ?

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Du rififi à New York»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Du rififi à New York» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Du rififi à New York»

Обсуждение, отзывы о книге «Du rififi à New York» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.