Auguste Le Breton - Du rififi à New York

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Du rififi à New York: краткое содержание, описание и аннотация

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New-York, 1962. Tandis que Mike Coppolano mène un combat acharné contre le crime qui gangrène la grosse pomme, son propre père, Louis Coppolano, s'implique malgré lui dans ce qui restera comme le casse le plus audacieux de l'après-guerre. Qui du père ou du fils remportera la mise ?

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Une sonnerie l’interrompit. Il devait l’attendre, car du geste il ordonna au chauffeur à face de cadavre d’aller ouvrir. Ce dernier obéit.

Peu après, Georgie, l’un des porte-flingues de M.F. s’encadra dans l’entrée du salon-bar. Il souriait, mais, sous le Borsalino clair, les yeux restaient en alerte. Ses mains étaient glissées dans les poches d’un pardessus gris, luxueusement coupé. Après avoir balayé la pièce du regard, il s’effaça devant son patron.

— Salut Luigi ! jeta Frank Reggenti, pénétrant dans le salon, suivi de ses trois autres Siciliens, tout aussi élégamment fringués que Georgie, et non moins vigilants.

Lui était, comme toujours, sobrement vêtu. Et ses habits ternes, son air débonnaire, sa taille rondouillarde, lui donnaient plus que jamais l’allure d’un citoyen sans histoire. Il se tourna vers Johnny, le questionna d’un hochement de tête.

— Je suis de plus en plus sûr d’avoir raison, déclara ce dernier, brandissant la grosse enveloppe. Y a là 90 000 thunes. Sans compter les 7000 qu’il m’a rendues en arrivant.

M.F. reporta son attention sur son vieux copain de Brownsville. Sous les lunettes aux verres fumés qu’il ne quittait jamais, ses yeux pétillaient.

— Félicitations, Luigi, dit-il. Jamais je t’aurais cru capable de faire remonter dix cents. Bravo. Tu peux te vanter de m’en boucher un coin.

Il esquissa un sourire.

— Ainsi c’est donc vrai ? T’étais vraiment dans ce coup ? Eh bien, je vois que Johnny a eu le nez creux. Moi j’avoue que quand il m’a touché un mot de ça au téléphone, que j’y croyais pas. Tu comprends je te connais trop, Luigi. Oui je croyais trop te connaître. Mais je crois que je me suis gouré sur ton compte.

Il se tut, scruta longuement son vieux copain, demanda soudain :

— Où sont les vingt briques, Luigi ?

Il venait de parler en Sicilien. Et sans élever le ton. À vrai dire M. F. n’élevait jamais le ton. Même quand ils étaient gosses, même aux pires moments, Louis ne se rappelait pas avoir vu Frankie s’énerver. Il lui répliqua par un haussement d’épaules :

— Comment veux-tu que je le sache ? Je t’assure que vous vous foutez dedans. Je suis pas au courant de ce que vous racontez.

M.F. chercha les yeux de Johnny.

— T’as pas un coin de libre par-là ?

Johnny inclina le front, indiqua une porte qui se découpait dans la boiserie du fond.

— Si là-bas. Le boudoir de ma femme. Ou alors de l’autre côté…

M.F. n’écoutait plus. Il se tournait vers Georgie.

— Emmène tout le monde dans ce boudoir. Je vous rappellerai.

Il attendit que Georgie eût refermé sur ses hommes de barre et sur les gorilles à Johnny, pour revenir à Louis.

— Écoute, Luigi, dit-il. Perdons plus de temps. Indique à Johnny où il peut retrouver ce pognon, et ces diams, et fais vite.

— Mais je t’assure… tenta encore le père de Mike.

— Tstt, tstt, s’impatienta doucement son vieux copain. À quoi bon t’entêter, puisque tôt ou tard faudra que tu cèdes.

— À moins qu’il s’en foute de sa famille, glissa Johnny qui attrapait un verre d’eau.

Louis serra les poings.

— Vous bluffez. Je suis certain que vous n’oserez jamais faire ça. Vous auriez trop peur d’avoir tous les flics sur le poil. Et c’est ce qui vous arriverait si vous touchiez à la famille de mon gars.

Frankie s’approcha de son vieux copain.

— Si, Luigi, on osera. Et tu le sais. Alors si tu veux éviter un tas d’emmerdements à tout le monde, mets-toi à table, autrement…

— Mais pourquoi que tu veux mettre la main sur ce pognon ? ragea Louis. T’en as donc pas assez ?

Frankie repéra quelques havanes qui dépassaient de la poche du manteau de son copain. Il allongea son bras court, en prit un.

— Tu permets ?

Et aussitôt :

— Nous écartons pas. Qui te dit que je veux cette oseille pour moi ? Faisons une supposition. Admettons que des gens, puisque l’occasion s’en présente, s’intéressent à ce que ces diams soient rendus à leurs propriétaires.

Louis sursauta.

— Tu veux pas dire…

Frankie haussa les épaules.

— Qu’est-ce que tu crois que les gens dont je parle ont à foutre de 20 ou 30 millions de dois ? hein ? Suppose qu’ils en remuent autant tous les jours ou presque. Et ça à longueur d’année. Alors ?

— C’est pourtant une somme énorme, laissa tomber Louis, prenant machinalement, lui aussi, un cigare dans sa poche.

Frank Reggenti contempla le sien avant de reprendre :

— Pour toi, oui. Pour Johnny, oui. Pour moi, oui. Mais pas pour les gens dont on suppose l’existence.

Louis Coppolano avait envie de lui crier : « Tu fais partie de ces gens ! » Mais il s’abstint. À quoi bon… Il n’était pas de taille. M.F. avait noté son mouvement de révolte, car un mince sourire erra sur ses lèvres lorsqu’il reprit :

— Donc, pas la peine de t’entêter, Luigi. Il faut cette camelote… Et vite. Pour qu’elle puisse être rendue. Car je vais te dire… les gens dont je parle ont besoin d’avoir la paix pour leurs affaires. Or, avec cette histoire, les flics vont bouger. Et pas qu’un peu. Ils vont fourrer leur grand nez partout, emmerder tout le monde, coller la panique dans tous les bars, les boîtes. Partout. Ils vont tout foutre en l’air, car ils doivent l’avoir mauvaise d’avoir encaissé le plus grand braquage des États-Unis.

— Sans compter qu’un des leurs est mort ce matin à l’hosto, par suite de ses blessures, ajouta Johnny, en reposant son verre vide.

— Et que, s’ils se mettent à fouiner dans tous les coins, ça va coûter bien plus cher aux gens dont je parle, que ces millions de dois, enchaîna M.F.

— Et si vous vous étiez gourés et que je sache pas où est cette camelote ! coupa Louis.

— Alors tant pis pour toi, renvoya son vieux copain, faisant craquer le havane près de son oreille.

— Et tant pis pour les tiens, renchérit Johnny d’une voix brutale.

Louis les fixa alternativement. Dire que jadis… tous les trois… dans les rues froides et pouilleuses… Il eut vers eux un geste comme pour supplier. Mais Frankie n’était qu’indifférence, Johnny cruauté impitoyable. La règle de toute leur vie était inscrite sur leurs faces qui en avaient vu de rudes : la fin justifie les moyens. Dans un soupir, Louis ramena sa main droite qui allait s’abaisser à implorer, et chercha le regard de Frankie.

— Et les gars qui sont dans cette affaire, qu’est-ce qu’ils vont devenir ? Vous n’allez tout de même pas les faire emballer ? s’inquiéta-t-il, livrant ainsi la vérité.

M. F., qui flambait une allumette, éluda la question.

— Combien que tu devais toucher ?

— 400 000 dols.

M.F. se tourna vers Johnny.

— Tu les lui fileras.

Puis, dans un jet de fumée qui frappa Louis à la figure :

— T’es trop sentimental, Luigi. Tu l’as toujours été. C’est ce qui t’a perdu.

Le père de Mike s’étreignit les mains.

— Mais ces types-là ont été bien pour moi ! J’ai pas le droit de les trahir !

M.F. tira une autre bouffée de son havane, l’ôta de sa bouche, dit, de sa voix posée :

— Ça c’est toi que ça regarde. Mais maintenant t’as pu le choix. Ou eux, ou ta famille.

Il chassa d’un geste calme la fumée qui l’enveloppait, ajouta :

— Moi, je m’en vais. Je te laisse à Johnny. À présent c’est lui que ça regarde.

En attirant ce dernier à l’écart :

— Prends tout en mains, et réussis. À n’importe quel prix.

— Et s’il veut pas s’allonger ?

— Je t’ai dit, à n’importe quel prix. Maintenant, appelle mes gars.

Johnny allait s’éloigner. Frankie le retint par la manche de sa veste d’intérieur.

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