Arthur Doyle - Contes De Terreur

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Une entité malfaisante dévore des pionniers de l'aviation par delà les nuages… – Un mystérieux objet, un entonnoir en cuir, nous révèle, grâce à la psychologie des rêves, sa terrible utilisation… – Une petite vengeance amoureuse entre deux archéologue dans les catacombes romaines… – Un homme, une femme, son amant et un scalpel… – Et autres contes de terreur…

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Je me suis assis sur une grosse pierre et j’ai médité sur mon sort peu enviable. Personne n’était au courant de mon projet d’exploration; il y avait donc peu de chances pour qu’une équipe de sauveteurs s’aventurât dans le trou du Blue John. Je ne devais compter que sur mes seules ressources.

Quand j’étais tombé à l’eau, une seule moitié de mon corps s’était trempée. Mon épaule droite avait émergé et elle était sèche. J’ai pris la boîte d’allumettes, et je l’ai placée sous mon aisselle gauche. L’action de l’air humide de la caverne serait peut-être contrebalancée par la chaleur de mon corps; mais, même dans ce cas, je n’aurais pas de lumière avant quelques heures. Il ne me restait qu’à attendre.

Par bonheur, j’avais glissé quelques biscuits dans ma poche avant de quitter la ferme. Je les ai dévorés, en les humectant d’une gorgée de cette maudite eau qui avait été la cause de tous mes malheurs. Puis j’ai cherché un siège plus confortable parmi les rochers; après avoir tâtonné, j’ai découvert un endroit où je pouvais m’adosser; je me suis installé et j’ai allongé mes jambes. Misérablement mouillé et glacé, j’ai essayé de me réconforter en pensant que la science moderne prescrivait pour ma maladie des fenêtres ouvertes et des promenades par tous les temps. Bercé par le glouglou monotone du ruisseau, assommé par la nuit noire, j’ai sombré dans un sommeil peuplé d’inquiétudes.

Combien de temps ai-je dormi? Je n’en sais rien. Peut-être une heure, peut-être plusieurs. Tout à coup je me suis redressé sur mon séant, nerfs tendus et sens en alerte. Sans aucun doute j’avais entendu un bruit. Un bruit tout à fait distinct du gargouillement de l’eau. Le bruit avait cessé, mais j’en avais encore l’écho dans l’oreille. Était-ce une équipe de sauveteurs? Ils auraient certainement crié. Or le bruit que j’avais entendu, bien que vague, n’émanait pas d’une voix humaine. Mon cœur s’est mis à battre la chamade; j’osais à peine respirer… Encore ce bruit! Et encore lui! Maintenant, il était devenu continu. C’était un pas. Oui, sûrement c’était le pas d’une créature vivante! Mais quel pas! À l’entendre, j’avais l’impression qu’un poids énorme était supporté par des pieds spongieux, dont le déplacement ne produisait qu’un bruit étouffé. Dans l’obscurité toujours aussi totale, le pas s’affirmait régulier, décidé. Et il se dirigeait assurément dans ma direction.

Mes cheveux se sont dressés sur ma tête, et tout mon corps est devenu froid comme du marbre. Une Bête habitait donc ce labyrinthe? Étant donné la rapidité avec laquelle elle avançait, elle voyait certainement de nuit comme en plein jour. Je me suis recroquevillé sur mon rocher; j’aurais voulu m’y incruster. Les pas se rapprochaient. Je les ai entendus s’arrêter. Bientôt j’ai deviné à certains lappements [1]que la Bête buvait au ruisseau. Puis le silence s’est rétabli. Interrompu seulement par des reniflements et des ébrouements formidables. La Bête m’avait-elle senti? Dans mes narines commençait à s’insinuer une lourde odeur méphitique, fétide. À nouveau des pas ont retenti dans l’ombre, cette fois sur la rive où je me trouvais. À quelques mètres de moi, des pierres roulaient, s’écrasaient, éclataient. Osant à peine respirer, je me suis fait le plus petit possible. Enfin les pas se sont éloignés. J’ai entendu de grands éclaboussements d’eau quand la Bête a traversé le ruisseau; puis les pas se sont étouffés au loin dans la direction d’où ils avaient surgi.

Je suis demeuré longtemps sur mon rocher, bien trop horrifié pour remuer. Je pensais au son qui avait jailli des profondeurs de la caverne, aux frayeurs d’Armitage, à l’empreinte dans la boue. Finalement, j’avais eu la preuve déterminante, qu’habitait dans le trou un monstre inconcevable, qui ne ressemblait à rien de ce que nous connaissions sur la terre, et qui vivait tapi dans le fond de la montagne. Quant à sa nature ou à sa forme, je ne pouvais m’en faire aucune représentation; je savais uniquement que cette Bête gigantesque avait le pied léger. Un combat s’est alors engagé entre ma raison, qui me disait que des créatures semblables ne pouvaient pas exister, et mes sens, qui me disaient qu’elles existaient bel et bien. En conclusion, je me suis senti prêt à admettre que cette aventure n’avait été qu’un mauvais rêve, et que mon état de maladie avait pu susciter une hallucination. Mais un dernier incident n’allait pas tarder à bannir de mon esprit toute possibilité de doute.

J’ai retiré mes allumettes de mon aisselle; en les tâtant, elles m’ont paru tout à fait sèches. Me baissant vers une crevasse entre les rochers, j’en ai essayé une. À ma grande joie, elle a flambé du premier coup. J’ai allumé une bougie et, non sans lancer derrière moi un regard terrifié, je me suis hâté vers le couloir des Romains. Sur ma route, je suis passé auprès de la plaque de boue où j’avais vu l’empreinte. Je suis resté pétrifié: il n’y en avait plus une seule, mais trois. Trois empreintes identiques, de la même taille formidable, d’un contour aussi imprécis, d’une profondeur qui en disait long sur le poids qui les avait creusées. Une épouvante indicible m’a envahi. Courbé en deux, camouflant ma bougie avec ma main, j’ai couru jusqu’au seuil du trou du Blue John. À bout de souffle; je me suis jeté sur l’herbe fraîche, sous la clarté loyale des étoiles. Il était trois heures du matin quand je suis rentré à la ferme. Aujourd’hui je suis encore tout tremblant. Je n’ai rien dit. Il faut que je me conduise courageusement. Si je racontais mon aventure à de pauvres femmes isolées ou à des rustres, Dieu sait quelle serait leur réaction! Je ne m’adresserai qu’à quelqu’un qui puisse me comprendre.

25 avril . – Pendant deux jours je n’ai pas quitté le lit. Aventure incroyable! C’est à dessein que j’emploie cet adjectif. Depuis mon exploration du trou du Blue John, je me suis livré à une expérience qui m’a bouleversé presque autant que ma découverte de la Bête. J ’ai dit que je chercherais dans les environs quelqu’un capable de me comprendre et de me conseiller. Or, un certain docteur Mark Johnson exerce à quelques kilomètres d’ici, et le professeur Saunderson m’avait remis un mot de recommandation auprès de lui. Lorsque je me suis senti assez solide pour faire une promenade en voiture, je me suis rendu à son domicile et je lui ai raconté toute mon histoire. Il m’a écouté avec une très vive attention; après quoi il m’a examiné avec grand soin en accordant un intérêt particulier à mes réflexes et aux pupilles de mes yeux. Cela fait, il a refusé de discuter plus avant de mes aventures, mais il m’a donné la carte d’un Monsieur Picton à Castleton, en insistant pour que j’aille le trouver sans perdre un instant, et pour que je lui narre les faits exactement comme je venais de les décrire. Selon ce docteur, Monsieur Picton était tout à fait l’homme dont j’avais besoin. Je me suis donc dirigé vers la gare et j’ai pris le train pour la petite ville qui est à une quinzaine de kilomètres. Monsieur Picton devait avoir une situation importante, car sa plaque de cuivre s’étalait sur la porte d’un grand bâtiment à la lisière de la ville. J’allais sonner, quand un pressentiment a retenu ma main: j’ai traversé la rue et j’ai interrogé un commerçant: «Pouvez-vous me dire qui est Monsieur Picton?» lui ai-je demandé. – «Oh, oui! C’est le meilleur aliéniste de tout le Derbyshire, et il dirige l’asile que vous voyez là!» m’a répondu ce brave homme. On devine avec quelle hâte j’ai secoué de mes pieds la poussière de Castleton! Je suis retourné à la ferme, non sans maudire en chemin tous ces pédants dépourvus d’imagination qui sont incapables de concevoir dans la création autre chose que ce qu’ils ont vu eux-mêmes de leurs yeux de taupe. Après tout, maintenant que je suis plus calme, je conviens que le docteur Johnson ne m’a pas accordé un crédit moindre que celui que j’avais accordé à Armitage.

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