Gaston Leroux - Le Parfum De La Dame En Noir

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Le Parfum De La Dame En Noir: краткое содержание, описание и аннотация

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On retrouve dans Le Parfum de la dame en noir tous les personnages du fameux Mystère de la chambre jaune.
Grâce à Rouletabille, le mariage de Robert Darzac et de Mathilde Stangerson a enfin eu lieu et la mort de leur ennemi est officiellement constatée. A peine partie en voyage de noces, cependant, la belle Mathilde appelle Rouletabille à son secours. Leur impitoyable ennemi est réapparu! La situation devient alors angoissante: disparition, crime… Le mystère s'épaissit. Le jeune reporter Rouletabille aura besoin de tout son flair et de son intelligence hors pair pour venir à bout de cette véritable " histoire du diable ".

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Je me retournai au bruit qu’il fit. Il était debout; il paraissait très calme; il avait cette figure soudainement rassérénée de ceux qui viennent de remporter une grande victoire intérieure.

«Sainclair, il faut nous en aller, maintenant… Allons-nous-en, mon ami!… Allons-nous-en!…»

Et il quitta le parloir sans même regarder derrière lui. Je le suivais. Dans la rue déserte où nous parvînmes sans avoir été remarqués, je l’arrêtai et je lui demandai, anxieux:

«Eh bien, mon ami… Avez-vous retrouvé le parfum de la Dame en noir?…»

Certes! il vit bien qu’il y avait dans ma question tout mon cœur, plein de l’ardent désir que cette visite aux lieux de son enfance lui rendît un peu la paix de l’âme.

«Oui, fit-il, très grave… Oui, Sainclair… je l’ai retrouvé…»

Et il me montra la lettre de la fille du professeur Stangerson. Je le regardais, hébété, ne comprenant pas… puisque je ne savais pas… Alors, il me prit les deux mains et, les yeux dans les yeux, il me dit:

«Je vais vous confier un grand secret, Sainclair… le secret de ma vie et peut-être, un jour, le secret de ma mort… Quoi qu’il arrive, il mourra avec vous et avec moi!… Mathilde Stangerson avait un enfant… un fils… ce fils est mort, est mort pour tous, excepté pour vous et pour moi! …»

Je reculai, frappé de stupeur, étourdi, sous une pareille révélation… Rouletabille, le fils de Mathilde Stangerson!… Et puis, tout à coup, j’eus un choc plus violent encore… Mais alors!… Mais alors!… Rouletabille était le fils de Larsan!

Oh!… Je comprenais, maintenant, toutes les hésitations de Rouletabille… Je comprenais pourquoi, ce matin, mon ami, dans sa prescience de la vérité, disait: «Pourquoi n’est-il pas mort? S’il est vivant, moi, j’aimerais autant être mort!»

Rouletabille lut certainement cette phrase dans mes yeux et il fit simplement un signe qui voulait dire: «C’est cela, Sainclair, maintenant, vous y êtes!»

Puis il finit sa pensée tout haut:

«Silence!»

Arrivés à Paris, nous nous sommes séparés pour nous retrouver à la gare. Là, Rouletabille me tendit une nouvelle dépêche qui venait de Valence et qui était signée du professeur Stangerson. En voici le texte: «M. Darzac me dit que vous avez quelques jours de congé. Nous serions tous très heureux si vous pouviez venir les passer parmi nous. Nous vous attendons aux Rochers Rouges chez Mr Arthur Rance, qui sera enchanté de vous présenter à sa femme. Ma fille serait bien heureuse aussi de vous voir. Elle joint ses instances aux miennes. Amitiés.»

Enfin, alors que nous montions dans le train, le concierge de l’hôtel de Rouletabille se précipitait sur le quai et nous apportait une troisième dépêche. Elle venait, celle-là, de Menton, et elle était signée de Mathilde. Elle ne portait que ces deux mots: «Au secours!»

IV En route.

Maintenant, je sais tout. Rouletabille vient de me raconter son extraordinaire et aventureuse enfance, et je sais aussi pourquoi il ne redoute rien tant à cette heure que de voir Mme Darzac pénétrer le mystère qui les sépare. Je n’ose plus rien dire, rien conseiller à mon ami. Ah! le malheureux pauvre gosse!… Quand il eut lu cette dépêche: « Au secours! » il la porta à ses lèvres, et puis, me broyant la main, il dit: «Si j’arrive trop tard, je nous vengerai! » Ah! l’énergie froide et sauvage de cela! De temps en temps, un geste trop brusque trahit la passion de son âme, mais en général il est calme. Comme il est calme maintenant, affreusement!… Quelle résolution a-t-il donc prise dans le silence du parloir, alors qu’il se tenait immobile et les yeux clos dans le coin où s’asseyait la Dame en noir?…

… Pendant que nous roulons vers Lyon et que Rouletabille rêve, étendu, tout habillé, sur sa couchette, je vous dirai donc comment et pourquoi l’enfant s’était échappé du collège d’Eu, et ce qu’il en advint.

Rouletabille s’était enfui du collège comme un voleur! Il n’est point besoin de chercher d’autre expression, puisqu’il était bien accusé de vol! Voici toute l’affaire: étant âgé de neuf ans, – il était déjà d’une intelligence extraordinairement précoce et porté à la résolution des problèmes les plus bizarres, les plus difficiles. D’une force de logique surprenante, quasi incomparable à cause de sa simplicité et de l’unité sommaire de son raisonnement, il étonnait son professeur de mathématiques par son mode philosophique de travail. Il n’avait jamais pu apprendre sa table de multiplication et comptait sur ses doigts. Il faisait faire ordinairement ses opérations par ses camarades, comme on donne une vulgaire besogne à accomplir à un domestique… Mais, auparavant, il leur avait indiqué la marche du problème. Ignorant encore les principes de l’algèbre classique, il avait inventé pour son usage personnel une algèbre, faite de signes bizarres rappelant l’écriture cunéiforme, à l’aide de laquelle il marquait toutes les étapes de son raisonnement mathématique, et il était arrivé ainsi à inscrire des formules générales qu’il était le seul à comprendre. Son professeur le comparait avec orgueil à Pascal trouvant tout seul, en géométrie, les premières propositions d’Euclide. Il appliquait à la vie quotidienne cette admirable faculté de raisonner. Et cela, matériellement et moralement, c’est-à-dire, par exemple, qu’un acte ayant été commis, farce d’écolier, scandale, dénonciation ou rapportage, par un inconnu parmi dix personnages qu’il connaissait, il dégageait presque fatalement cet inconnu d’après les données morales qu’on lui avait fournies ou que ses observations personnelles lui avaient procurées. Ceci pour le moral; et pour le matériel, rien ne lui semblait plus simple que de retrouver un objet caché ou perdu… ou dérobé… C’est là surtout qu’il déployait une invention merveilleuse, comme si la nature, dans son incroyable équilibre, après avoir créé un père qui était le mauvais génie du vol, avait voulu en faire naître un fils qui eût été le bon génie des volés.

Cette étrange aptitude, après lui avoir valu, en plusieurs circonstances amusantes, à propos d’objets chipés, quelques succès d’estime dans le personnel du collège, devait un jour lui être fatale. Il découvrit d’une façon si anormale une petite somme d’argent qui avait été volée au surveillant général, que nul ne voulut croire que cette découverte était uniquement due à son intelligence et à sa perspicacité. Cette hypothèse parut à tous, de toute évidence, impossible; et il finit bientôt, grâce à une malheureuse coïncidence d’heure et de lieu, par passer pour le voleur. On voulut lui faire avouer sa faute; il s’en défendit avec une énergie indignée qui lui valut une punition sévère; le principal fit une enquête où Joseph Joséphin fut desservi, avec la lâcheté coutumière aux enfants, par ses petits camarades. Certains se plaignaient qu’on leur dérobait depuis quelque temps des livres, des objets scolaires, et accusèrent formellement celui qu’ils voyaient déjà accablé. Le fait qu’on ne lui connaissait point de parents et qu’on ignorait «d’où il venait» lui fut, plus que jamais, dans ce petit monde, reproché comme un crime. Quand ils parlèrent de lui, ils dirent: «le voleur». Il se battit et il eut le dessous, car il n’était point très fort. Il était désespéré. Il eût voulu mourir. Le principal, qui était le meilleur des hommes, persuadé malheureusement qu’il avait affaire à une petite nature vicieuse sur laquelle il fallait produire une impression profonde, en lui faisant comprendre toute l’horreur de son acte, imagina de lui dire que, s’il n’avouait point le vol, il ne le conserverait point plus longtemps, et qu’il était décidé, du reste, à écrire le jour même à la personne qui s’intéressait à lui, à Mme Darbel – c’était le nom qu’elle avait donné – pour qu’elle vînt le chercher. L’enfant ne répondit point et se laissa reconduire dans la petite chambre où il avait été confiné. Le lendemain, on l’y chercha en vain. Il s’était enfui. Il avait réfléchi que le principal à qui il avait été confié depuis les plus tendres années de son enfance – si bien qu’il ne se rappelait guère d’une façon un peu précise d’autre cadre à sa petite vie que celui du collège – s’était toujours montré bon pour lui et qu’il ne le traitait de la sorte que parce qu’il croyait à sa culpabilité. Il n’y avait donc point de raison pour que la Dame en noir ne crût point, elle aussi, qu’il avait volé. Passer pour un voleur auprès de la Dame en noir, plutôt la mort! Et il s’était sauvé, en sautant, la nuit, par-dessus le mur du jardin. Il avait couru tout de suite au canal dans lequel, en sanglotant, après une pensée suprême donnée à la Dame en noir, il s’était jeté. Heureusement, dans son désespoir, le pauvre enfant avait oublié qu’il savait nager.

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