Gaston Leroux - Le Parfum De La Dame En Noir

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Le Parfum De La Dame En Noir: краткое содержание, описание и аннотация

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On retrouve dans Le Parfum de la dame en noir tous les personnages du fameux Mystère de la chambre jaune.
Grâce à Rouletabille, le mariage de Robert Darzac et de Mathilde Stangerson a enfin eu lieu et la mort de leur ennemi est officiellement constatée. A peine partie en voyage de noces, cependant, la belle Mathilde appelle Rouletabille à son secours. Leur impitoyable ennemi est réapparu! La situation devient alors angoissante: disparition, crime… Le mystère s'épaissit. Le jeune reporter Rouletabille aura besoin de tout son flair et de son intelligence hors pair pour venir à bout de cette véritable " histoire du diable ".

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– Oh! oh! c’est vrai! Ce que vous venez de dire là, Sainclair!… C’est très exactement vrai!… Merci, mon ami!… Vous avez dit le seul mot qui puisse me faire vivre: « Elle! » Croyez-vous cela!… Je ne pensais qu’à moi!… Je ne pensais qu’à moi!…»

Et Rouletabille ricana, et, en vérité, j’eus peur, à mon tour, de le voir ricaner ainsi et je le priai, en le serrant dans mes bras, de bien vouloir me dire pourquoi il était si effrayé, pourquoi il parlait de sa mort à lui, pourquoi il ricanait ainsi…

«Comme à un ami, comme à ton meilleur ami, Rouletabille!… Parle, parle! Soulage-toi!… Dis-moi ton secret! Dis-le moi, puisqu’il t’étouffe!… Je t’ouvre mon cœur…»

Rouletabille a posé sa main sur mon épaule… Il m’a regardé jusqu’au fond des yeux, jusqu’au fond de mon cœur, et il m’a dit:

«Vous allez tout savoir, Sainclair, vous allez en savoir autant que moi, et vous allez être aussi effrayé que moi, mon ami, parce que vous êtes bon, et que je sais que vous m’aimez!»

Là-dessus, comme je croyais qu’il allait s’attendrir, il se borna à demander l’indicateur des chemins de fer.

«Nous partons à une heure, me dit-il, il n’y a pas de train direct entre la ville d’Eu et Paris, l’hiver; nous n’arriverons à Paris qu’à sept heures. Mais nous aurons grandement le temps de faire nos malles et de prendre, à la gare de Lyon, le train de neuf heures pour Marseille et Menton.»

Il ne me demandait même pas mon avis; il m’emmenait à Menton comme il m’avait emmené au Tréport; il savait bien que dans les conjonctures présentes je n’avais rien à lui refuser. Du reste, je le voyais dans un état si anormal que, n’eût-il point voulu de moi, je ne l’aurais pas quitté. Et puis, nous entrions en pleines vacations et mes affaires du palais me laissaient toute liberté.

«Nous allons donc à la ville d’Eu? demandai-je.

– Oui, nous prendrons le train là-bas. Il faut une demi-heure à peine pour aller en voiture du Tréport à Eu…

– Nous serons restés peu de temps dans ce pays, fis-je.

– Assez, je l’espère… assez pour ce que je suis venu y chercher, hélas!…»

Je pensai au parfum de la Dame en noir, et je me tus. Ne m’avait-il point dit que j’allais tout savoir. Il m’emmena sur la jetée. Le vent était encore violent et nous dûmes nous abriter derrière le phare. Il resta un instant songeur et ferma les yeux devant la mer.

«C’est ici, finit-il par dire, que je l’ai vue pour la dernière fois.»

Il regarda le banc de pierre.

«Nous nous sommes assis là; elle m’a serré sur son cœur. J’étais un tout petit enfant; j’avais neuf ans… elle m’a dit de rester là, sur ce banc, et puis elle s’en est allée et je ne l’ai plus jamais revue… C’était le soir… un doux soir d’été, le soir de la distribution des prix… Oh! elle n’avait pas assisté à la distribution, mais je savais qu’elle viendrait le soir… un soir plein d’étoiles et si clair que j’ai espéré un instant distinguer son visage. Cependant, elle s’est couverte de son voile en poussant un soupir. Et puis elle est partie. Je ne l’ai plus jamais revue.

– Et vous, mon ami?

– Moi?

– Oui; qu’avez-vous fait? Vous êtes resté longtemps sur ce banc?…

– J’aurais bien voulu… Mais le cocher est venu me chercher et je suis rentré…

– Où?

– Eh bien, mais… au collège…

– Il y a donc un collège au Tréport?

– Non pas, mais il y en a un à Eu… Je suis rentré au collège d’Eu…»

Il me fit signe de le suivre.

«Nous y allons, dit-il… Comment voulez-vous que je sache ici?… Il y a eu trop de tempêtes!…»

Une demi-heure plus tard nous étions à Eu. Au bas de la rue des marronniers, notre voiture roula bruyamment sur les pavés durs de la grande place froide et déserte, pendant que le cocher annonçait son arrivée en faisant claquer son fouet à tour de bras, remplissant la petite ville morte de la musique déchirante de sa lanière de cuir.

Bientôt, on entendit, par-dessus les toits, sonner une horloge – celle du collège, me dit Rouletabille – et tout se tut. Le cheval, la voiture, s’étaient immobilisés sur la place. Le cocher avait disparu dans un cabaret. Nous entrâmes dans l’ombre glacée de la haute église gothique qui bordait, d’un côté, la grand’place. Rouletabille jeta un coup d’œil sur le château dont on apercevait l’architecture de briques roses couronnées de vastes toits Louis XIII, façade morne qui semble pleurer ses princes exilés; il considéra, mélancolique, le bâtiment carré de la mairie qui avançait vers nous la lance hostile de son drapeau sale, les maisons silencieuses, le café de Paris – le café de messieurs les officiers – la boutique du coiffeur, celle du libraire. N’était-ce point là qu’il avait acheté ses premiers livres neufs, payés par la Dame en noir?…

«Rien n’est changé!…»

Un vieux chien, sans couleur, sur le seuil du libraire, allongeait son museau paresseux sur ses pattes gelées.

«C’est Cham! fit Rouletabille. Oh! je le reconnais bien!…

C’est Cham! C’est mon bon Cham!»

Et il l’appela:

«Cham! Cham!…»

Le chien se souleva, tourné vers nous, écoutant cette voix qui l’appelait. Il fit quelques pas difficiles, nous frôla, et retourna s’allonger sur son seuil, indifférent.

«Oh! dit Rouletabille, c’est lui!… Mais il ne me reconnaît plus…»

Il m’entraîna dans une ruelle qui descendait une pente rapide, pavée de cailloux pointus. Il me tenait par la main et je sentais toujours sa fièvre. Nous nous arrêtâmes bientôt devant un petit temple de style jésuite qui dressait devant nous son porche orné de ces demi-cercles de pierre, sortes de «consoles renversées», qui sont le propre d’une architecture qui n’a contribué en rien à la gloire du dix-septième siècle. Ayant poussé une petite porte basse, Rouletabille me fit entrer sous une voûte harmonieuse au fond de laquelle sont agenouillées, sur la pierre de leurs tombeaux vides, les magnifiques statues de marbre de Catherine de Clèves et de Guise le Balafré.

«La chapelle du collège», me dit tout bas le jeune homme.

Il n’y avait personne dans cette chapelle.

Nous l’avons traversée en hâte. Sur la gauche, Rouletabille poussa très doucement un tambour qui donnait sur une sorte d’auvent.

«Allons, fit-il tout bas, tout va bien. Comme cela nous serons entrés dans le collège et le concierge ne m’aura pas vu. Certainement, il m’aurait reconnu!

– Quel mal y aurait-il à cela?»

Mais justement, un homme, tête nue, un trousseau de clefs à la main, passa devant l’auvent et Rouletabille se rejeta dans l’ombre.

«C’est le père Simon! Ah! comme il a vieilli! Il n’a plus de cheveux. Attention!… c’est l’heure où il va balayer l’étude des petits… Tout le monde est en classe en ce moment… Oh! nous allons être bien libres! Il ne reste plus que la mère Simon dans sa loge, à moins qu’elle ne soit morte… En tout cas, d’ici elle ne nous verra pas… Mais attendons!… Voilà que le père Simon revient!…»

Pourquoi Rouletabille tenait-il tant à se dissimuler? Pourquoi? Décidément, je ne savais rien de ce garçon que je croyais si bien connaître! Chaque heure passée avec lui me réservait toujours une surprise. En attendant que le père Simon nous laissât le champ libre, Rouletabille et moi parvînmes à sortir de l’auvent sans être aperçus et, dissimulés dans le coin d’une petite cour-jardin, derrière des arbrisseaux, nous pouvions maintenant, penchés au-dessus d’une rampe de briques, contempler à l’aise, au-dessous de nous, les vastes cours et les bâtiments du collège que nous dominions de notre cachette. Rouletabille me serrait le bras comme s’il avait peur de tomber…

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