Émile Gaboriau - La Corde Au Cou

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Une nuit de juin 1871, le maire de Sauveterre en Saintonge est averti que le château de Valpinson est en feu et que son propriétaire, le comte de Claudieuse, a été grièvement blessé… Un jeune paysan un peu simplet a cru reconnaître en l'agresseur du comte, Jacques de Boiscoran, un propriétaire voisin qui se retrouve bientôt en prison. La défense de l'inculpé s'organise et un jeune avocat parisien, Manuel Folgat, se persuade rapidement de l'innocence de l'accusé. Il découvre cependant le passé du jeune homme, uni par un lien secret avec la comtesse de Claudieuse. Celle-ci ayant appris quelque temps plus tôt que Jacques venait de se fiancer avec la jolie Denise de Chandoret, a exigé de récupérer ses lettres d'amour. Un rendez-vous avait été fixé près de Valpinson, le soir du drame…
Comme toujours chez Gaboriau, après la patiente et envoûtante recherche de la vérité, le drame se dénoue rapidement, libérant du même coup le lecteur des sortilèges d'un récit des plus noirs.

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– Eh bien, lui dit-il, tu n'avais pas de bon vin comme cela au Valpinson?

– Oh!… si! répondit Cocoleu.

– Mais pas tant que tu voulais?

– Si. Tout mon soûl… (Et riant d'un rire épais): J'en… j'en… j'entrais dans le cellier par une fenêtre, bégaya-t-il, et je… je… je buvais avec une paille…

– Tu dois regretter ce temps-là!

– Oh, oui!

– Seulement, puisque tu étais si bien au Valpinson, pourquoi y as-tu mis le feu?

Pressés autour du guichet de la cellule, les témoins de cette scène étrange retenaient leur respiration.

– Je… je ne voulais brûler que les fagots, pour faire sortir monsieur le comte, répondit Cocoleu. Ce n'est pas ma faute si le feu a pris partout.

– Et pourquoi voulais-tu tuer le comte?

– Pour que la dame se marie avec monsieur de Boiscoran…

– C'est donc elle qui te l'avait commandé?

– Oh, non!… Mais elle disait en pleurant qu'elle serait heureuse si son mari était mort… Alors, comme elle était bonne pour Cocoleu et le comte mauvais, j'ai tiré…

– Bon! mais alors pourquoi dire que c'était monsieur de Boiscoran qui avait fait le coup.

– On commençait à dire que c'était moi. Tant pis! J'aime mieux qu'on lui coupe le cou qu'à moi!

Il frissonnait en disant cela, tellement que Goudar, craignant d'être allé un peu vite, reprit sa chanson:

Le curé disait: dominus,

L'ageasson y dit vobiscum,

La pibôle!

L'ageasson y dit vobiscum,

Pibolon!

Puis, sans cesser de racler une mélodie vague, et après une nouvelle caresse de Cocoleu à la bouteille:

– Où avais-tu pris le fusil? demanda le policier.

– Je… je… je l'avais pris au comte, pour tirer des oiseaux… et je… je… je l'ai encore, caché dans le trou où Michel m'a retrouvé…

C'est tout ce qu'en put supporter le bouillant docteur Seignebos. Ouvrant brusquement la porte, et s'élançant dans la cour:

– Bravo! Goudar! s'écria-t-il.

Mais, au bruit, Cocoleu s'était dressé. Il comprit, car la terreur dissipa son ivresse et décomposa ses traits.

– Ah! brigand! hurla-t-il.

Et, se jetant sur Goudar, il le frappa de deux coups de couteau. Trop rapide et trop imprévu avait été le mouvement pour qu'il fût possible de s'y opposer.

Repoussant violemment maître Folgat qui cherchait à le désarmer, Cocoleu bondit jusqu'à l'un des angles de la cour, et là, terrible comme la bête acculée, l'œil injecté de sang, la bouche écumante, il menaçait de son redoutable couteau quiconque faisait mine d'approcher.

Aux cris de M. Daubigeon et de M. Daveline, les employés de l'hôpital s'étaient hâtés d'accourir, et cependant la lutte eût été sanglante, probablement, sans la présence d'esprit d'un gardien qui, se hissant sur la crête du mur, réussit à prendre dans un nœud coulant le bras du misérable.

En un instant il fut renversé, désarmé et mis hors d'état de nuire.

– On… on… on fera de… de moi ce qu'on voudra, dit-il alors, je… je… je ne prononcerai plus une parole.

Pendant ce temps, l'involontaire et désolé auteur de la catastrophe, le docteur Seignebos, s'empressait près de Goudar, lequel gisait inanimé sur le sable de la cour. Les deux blessures du malheureux policier étaient graves, mais non mortelles, ni même très dangereuses, le couteau ayant glissé sur les côtes. Transporté dans une des chambres particulières de l'hôpital, il ne tarda pas à reprendre connaissance. Et voyant penchés sur son lit M. Daubigeon et M. Daveline, le docteur et maître Folgat:

– Eh bien, murmura-t-il avec un triste sourire, n'avais-je pas raison de dire que mon métier est un fichu métier…

– Mais rien ne vous empêche de l'abandonner, répondit maître Folgat, si véritablement certaine maison que nous avons visitée ensemble suffit à votre ambition…

Le visage pâli du policier s'illumina.

– On me la donnerait? s'écria-t-il.

– N'avez-vous pas découvert et livré à la justice le vrai coupable?

– Bénis soient, en ce cas, les coups de couteau. Je sens qu'avant quinze jours je serai sur pied! Vite une plume et de l'encre, que j'envoie ma démission et que j'annonce à ma femme la bonne nouvelle…

Il fut interrompu par l'entrée d'un des huissiers du tribunal. S'approchant du procureur de la République:

– Monsieur, dit respectueusement cet homme, monsieur le curé de Bréchy vous attend au parquet.

– Je suis à lui à l'instant, répondit M. Daubigeon. (Et s'adressant à ses compagnons): Venez, messieurs, dit-il, venez…

Le curé de Bréchy l'y attendait, en effet, et il se leva vivement du fauteuil où il était assis lorsqu'il vit entrer le procureur de la République et M. Daveline, maître Folgat et le docteur Seignebos.

– Peut-être est-ce à moi seul que vous voulez parler, monsieur le curé?… demanda M. Daubigeon.

– Non, monsieur, répondit le vieux prêtre, non… L'œuvre de réparation dont je suis chargé doit être publique. (Et présentant une lettre): Lisez, ajouta-t-il, lisez à haute voix…

Rompant d'une main tremblante d'émotion le cachet armorié, le procureur de la République lut:

Au moment de mourir en chrétien, comme j'ai vécu, je me dois à moi-même, je dois à Dieu que j'ai offensé et aux hommes que j'ai trompés, de proclamer ce qui est la vérité. Inspiré par la haine, je me suis rendu coupable d'un faux témoignage exécrable, en disant que l'homme qui a tiré sur moi est monsieur de Boiscoran et que je l'ai reconnu.

» Non seulement je ne l'ai pas reconnu, mais je sais qu'il est innocent, j'en suis sûr, je le jure par tout ce qu’il y a de sacré en ce monde que je vais quitter, et en l'autre, où m'attend le souverain juge.

» Puisse monsieur de Boiscoran me pardonner comme je pardonne moi-même!

» Trivulce de Claudieuse.

– Malheureux homme! murmura maître Folgat.

Mais déjà le curé reprenait:

– Vous le voyez, messieurs, monsieur de Claudieuse ne met à sa rétractation aucune condition. Il ne demande rien, sinon que la vérité éclate. Et cependant, je serai l'interprète des derniers désirs d'un mourant, en vous suppliant de ne pas prononcer, dans le nouveau procès, le nom de la comtesse de Claudieuse.

Des larmes brillaient dans tous les yeux.

– Soyez sans inquiétude, monsieur le curé, répondit M. Daubigeon, les derniers vœux de monsieur de Claudieuse seront exaucés. Le nom de la comtesse ne sera pas prononcé, il n'en sera pas besoin. Le secret de sa faute sera religieusement gardé par ceux qui le connaissent.

Il était quatre heures à ce moment.

Une heure plus tard, arrivèrent au tribunal un gendarme et Michel, le fils du métayer de Boiscoran, qui avaient été chargés d'aller vérifier les déclarations de Cocoleu.

Ils rapportaient le fusil dont le misérable s'était servi, et qu'il avait caché dans une tanière qu'il s'était creusée dans les bois de Rochepommier, et où Michel l'avait découvert le lendemain du crime.

Désormais l'innocence de Jacques était plus claire que le jour, et bien qu'il dût rester sous le coup de sa condamnation jusqu'à la réforme du jugement, il fut décidé, le président des assises, M. Domini, et M. Du Lopt de la Gransière s'en mêlant, qu'il serait mis le soir même en liberté provisoire.

À maître Folgat et à maître Magloire revenait l'agréable mission d'annoncer au prisonnier cette heureuse nouvelle.

Ils le trouvèrent marchant comme un fou dans sa cellule, en proie aux plus indicibles angoisses, depuis les mots d'espoir que lui avait, le matin, adressés M. Daubigeon. Oui, il espérait… et cependant, quand il sut qu'il était sauvé, qu'il était libre, il s'affaissa comme une masse sur une chaise, moins fort contre la joie que contre la douleur. Mais on se remet vite de telles émotions. Quelques instants plus tard, Jacques de Boiscoran, donnant le bras à ses défenseurs, sortait de cette prison où il avait, pendant des mois, enduré tout ce que peut souffrir un honnête homme. Effroyable expiation de ce qui, pour tant de gens, est à peine une faute légère.

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