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Michel Zévaco: Fleurs de Paris

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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Un soupir… un râle d’agonie:

– Georges!…

Lise! Pauvre petite Lise! Pauvre cœur broyé! Pauvre joli rêve, qui, les ailes brisées, s’abat dans la fange… dans le sang peut-être!…

Dans ses yeux, à travers le brouillard noir qui flotte sur ses paupières, maintenant, c’est une atroce vision: un à un, les invités, tout blêmes, s’en vont, se sauvent… Elle est seule! Où est-elle?… Pourquoi cette table en désordre?… Seule?… Et maman?…

Oh! là… dans l’antichambre… est-ce qu’elle est morte?…

Lise n’a pas de larmes dans les yeux; doucement, péniblement, elle va jusqu’à la vieille maman… elle s’agenouille… et des lèvres blanches… blanches comme la fleur d’oranger, balbutie:

– Ne crains rien, maman… ce n’est rien… il va revenir… Je t’en prie… prends-moi dans tes bras… je souffre, si tu savais!… Oh! mais je meurs… à moi!… je…

Une détonation dans l’escalier! puis deux autres plus lointaines… des coups de revolver!… Un fracas, un tumulte, des cris, des hurlements, une clameur qui s’enfle et s’éloigne… puis le silence!…

Toute blanche dans sa toilette blanche… toilette de mariée, toilette de morte… la tête dans les deux mains, Lise se penche, l’azur de ses yeux s’éteint, et, dans un dernier souffle, dans un sourire… – oui! un sourire de foi inébranlable et vivante, pareil à un baiser d’une infinie tendresse, – descend à l’évanouissement de son être en exhalant son amour indestructible:

– Il va revenir… Georges… je t’aime… je t’aime…

Plus rien!…

Dans la rue, des gens courent. Du monde à toutes les fenêtres. Du monde sur le pas des portes. Des exclamations qui se croisent.

– Arrêtez-le! Arrêtez-le!…

– Par le boulevard!

– Les deux agents d’en bas sont blessés!

– Il en a tué un dans l’escalier!

– Ah! il est loin, s’il court encore!

– Allons, allons, circulez, vous autres!…

Au croisement de la rue Vaneau et de la rue de Varenne, un jeune homme, après avoir vainement cherché du regard un auto-taxi en maraude, arrête un fiacre découvert qui passe à vide, et que conduit un des survivants, devenus rares, de la vieille race des Collignons.

– À la Bourse, bon train.

– Tiens! fait le cocher debout sur son siège. Qu’est-ce qui se mijote, là-bas?

– Rien. Un cambrioleur qu’on mène au poste. Fouette! Vingt francs la course!

– Un louis! murmure le vieux cocher, à trogne illuminée. Généreux comme un boursier qui débute!… Oui, oui, compte tes billets bleus, va! Je connais ça: moi aussi, dans les temps, j’ai joué à la Bourse… malheur!… Et hue Ernestine!… c’est un client à la hauteur!

Dans ses deux mains crispées, moites de sueur froide, le client serre convulsivement une liasse de billets. Et son regard qui se rive sur les soyeux papiers bleus est tragiquement fixe. Il frissonne parfois; ses mâchoires grelottent… Et il gronde:

– Descendrai-je donc jusque-là? Si bas?… Si bas?… Toute sa fortune!… Sa dot!… Sa pauvre dot… Ces cinquante billets me brûlent… Les renvoyer? Oui, c’est cela: les lui faire parvenir… Et moi! Et moi alors?… Deux jours… deux heures de veine, et je double!… Voilà la solution: tout s’arrange… Cinq mille louis, et je suis sauvé!… Et alors je les lui renvoie… non… je les lui porte.

D’une poussée violente, en tas, il renfonce dans sa poche la liasse froissée.

Et plus loin, dans sa méditation sinistre, plus pâle, plus frissonnant:

– Je les lui porte… Oh! mais je veux donc la revoir?… Qu’est-ce que j’ai là qui me tenaille le cœur?… Si jolie!… Si jolie et si douce!… Et ses yeux… Oh! est-ce que son regard, maintenant, va me suivre partout? La revoir! Revoir ses yeux; entendre encore sa voix!… Voyons, je perds la tête, moi! Est-ce possible?… Pris à mon piège?… Est-ce que cela est? Est-ce que vraiment c’est à moi que cette effrayante aventure arrive de sentir que j’aime… moi?… que je l’aime?… que je l’aimerai toujours?…

Il ferme rudement les paupières. Un rire atroce démasque sous ses lèvres livides ses dents de carnassier. Et il dit ceci:

– Je l’aime!… Moi! Moi!… J’aime!…

– Ah ça! bourgeois! Voilà dix minutes qu’Ernestine tape du sabot devant les grilles de la ménagerie… Ah! il faudrait un dompteur d’attaque, là dedans, un fameux!…

Goguenard, le vieux cocher du fouet désigne la Bourse.

Le client tressaille, regarde autour de lui. Hagard, il saute de la victoria, tend un louis à son conducteur et s’éloigne vers les boulevards.

Quelques instants… et l’homme… le prisonnier du chef de la Sûreté, le mari de Louise, Georges Meyranes, se faufile dans la foule, se noie dans le flot des larges trottoirs… Il disparaît… il a disparu!

* * * * *

Six jours écoulés.

Là, sur le trottoir, immobile parmi les flots de poussière, épave parmi les ordures de Paris qui fait sa toilette, presque accoté à la poubelle d’une porte cochère, blême dans la bataille qui dura depuis six nuits, la tête vide, une flamme de crime au fond de ses prunelles, c’est lui!…

Lise le reconnaîtrait-elle?…

Il a changé la coupe et la couleur de ses cheveux et de sa fine moustache. Avec l’art suprême des grimes de génie, d’un rien, d’une ombre, d’un pli de ride, il s’est créé une identité nouvelle…

Sa main, dans sa poche, froisse, compte et recompte sa fortune: un, trois, six billets de cent… c’est tout!

Perdus, les cinquante pauvres papiers bleus de maman Madeleine!… Envolés les deux cent mille francs qu’il eut un moment devant lui… «Faites vos jeux, messieurs!…» Oh! la voix monotone des croupiers! Oh! le coup de râteau qui rafle les jetons! «Mille louis en banque! faites vos jeux messieurs!» Oh! la fantastique, l’effroyable bataille, les sourires verts autour du tapis vert!…

Rien! plus rien! Six cents francs en poche!…

– Quoi, maintenant? Où?… Comment?… Me tuer? Recommencer le coup de revolver? Misérable!…Mais je ne veux plus mourir à présent! Mourir!… Ne plus la voir!… Y aller?… Tenter cela encore?… Me colleter avec ce spectre!…

Un grand frisson le secoue de la tête aux pieds…

Plus blême, d’un vague mouvement de la main, il écarte de son front la pensée qui l’assaille…

– Je n’irai pas! Oh! pas cela! Je ne veux pas! Je ne veux pas!…

Et en même temps, il se met en marche! Tout droit par la rue Auber, il marche vers la gare Saint-Lazare. Et le voici qui monte l’escalier, poussé par une force invisible; et le voici dans le hall immense où les trains ouvriers dégorgent les armées de l’énorme labeur parisien: et le voici devant le guichet, où sa voix rauque étonne la distributrice:

– Quand le premier rapide de Bretagne?

– Dans vingt minutes…

– Un coupon pour Brest!

Dans le fauteuil capitonné du sleeping, la tête dans les deux mains, une flamme de crime au fond des prunelles fixes, il gronde:

– Non! non! Pas cela! Je ne peux pas! Je n’irai pas!…

Et il va!… Le rapide échevelé l’emporte, l’entraîne, halète, souffle, rugit, dévore l’espace… Et sa conscience, plus forte, plus haut que les mugissements du rapide, souffle, halète, tempête et hurle…

III LE NOM DU MARI DE LISE

À Brest, toute une nuit et un jour encore, Georges Meyranes s’arrête et se débat contre lui, contre le crime en gestation dans son âme.

Brusquement, il se remet en route. À Saint-Renan, il frète une carriole. Dans un paysage formidable où le granit crève la terre, la carriole marche droit dans le vent. Soudain, non loin de Prospoder, comme le jour meurt, celui qui s’appelle Georges Meyranes saute sur le sol, renvoie la carriole, et, à pied, la tête dans le vent, talonnant le granit, seul dans le formidable paysage, il marche… Tout à coup, il fait halte.

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