Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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La porte ouverte, Jean Nib s’arrêta court: l’homme qu’il devait tuer dormait sur un fauteuil…

Cela lui produisit une étrange impression, comme si une main eût arrêté sa main.

Il fit trois pas, le couteau au poing, la mâchoire violente, les yeux convulsés.

Si l’homme s’était éveillé à ce moment, il était mort.

Le baron Hubert d’Anguerrand dormait près d’une table sur laquelle il y avait une lampe et un amas de divers papiers.

Jean Nib s’approcha jusqu’à le toucher presque. Le baron ne s’éveilla pas. Il murmurait des mots confus.

L’assassin évitait de regarder la victime.

Son regard errait, hagard, morbide, et promenait sa flamme de folie dans les angles de cette chambre. Ses doigts crispés jusqu’à une sensation de douleur se raidissaient sur le manche du couteau…

Tout à coup, il leva le poing!… Lentement, le couteau se dressa dans l’air…

– Mon fils… balbutia la victime qui, au fond de son rêve, parlait à quelqu’un.

Les cheveux de Jean Nib se hérissèrent; ses yeux se gonflèrent comme si les larmes eussent voulu jaillir… et doucement, son poing retomba… et il murmura:

– Il appelle son fils!… Pauvre bougre!… Tu ne sais pas quelle affreuse crapule c’est, ton fils!… Moi, je suis Jean Nib… n’est-ce pas? Ça veut tout dire!… Eh bien, je vaux encore mieux que ton fils!…

Sourdement, il répéta:

– Son fils!… Il appelle son fils!… Allons! finissons-en!…

Le couteau, de nouveau, décrivit son effroyable parabole, et, un instant, demeura suspendu au-dessus de la poitrine du baron d’Anguerrand.

– Voilà! songea l’assassin dans une sorte de morne délire. Ma main va s’abattre sur la poitrine qui est là! Le sang va jaillir… et cet homme sera mort!… Et cet homme dort!… Et cet homme ne m’a fait aucun mal, à moi!… Oh! faire cela!… Être ce que je ne suis pas encore!… Dégringoler cette dernière pente du crime!… Tuer!… Tuer ce malheureux qui ne se défend pas, qui dort!… et appelle son fils!… Oh! je ne peux pas!… je ne peux pas!…

Dix minutes plus tard, Jean Nib ouvrait une fenêtre et modulait un coup de sifflet si doux qu’à peine pouvait-il être entendu… Alors, Rose-de-Corail s’approcha vivement de la voiture qui stationnait au coin de la rue de Babylone, et murmura:

– Ça y est! À nous, Biribi! enlevons les macchabées! C’est dans l’ordre et la marche du programme imposé par celui qui casque!…

XI LA VEUVE

Il était environ cinq heures du soir. Il faisait sombre. Il faisait froid.

Jean Nib, quatre jours après son entrevue avec Gérard d’Anguerrand et sa conjonction avec Marie Charmant, vers cette heure que nous venons de dire, entrait dans la rue Letort, tout à fait au bas du versant montmartrois. Il cheminait côte à côte avec Rose-de-Corail. Ils ne se disaient rien. Lui, marchait la tête basse. Elle, l’œil à l’affût, dévisageait les passants pour deviner les policiers de loin…

Vers cette partie – alors presque déserte – de la rue Letort, qui va se perdre sur la croisée des boulevards confinant aux fortifications, Jean Nib entra dans une maison que flanquaient à gauche les écuries d’un loueur de voitures et à droite les chantiers d’un entrepreneur de démolitions. Il monta au quatrième, ouvrit une des trois portes du palier, entra.

Le logis était triste, sale, encombré de ballots et de paquets, avec la physionomie d’un magasin de recel.

Près d’une table sur laquelle il y avait une bouteille et un verre, une femme tout de noir vêtue était assise, rêvant ou dormant peut-être… On ne lui savait pas de nom; alors, on l’appelait La Veuve, parce qu’elle était toujours en noir.

Jean Nib posa sa main sur l’épaule de cette femme et dit:

– Salut, La Veuve. C ’est moi. J’ai des choses à vous dire…

La Veuve ne fit pas un mouvement.

– Elle est partie dans ses idées noires, dit Rose-de-Corail.

Mais, lentement, La Veuve relevait la tête; en quelques secondes, la morne expression d’hébétude de ce visage se transforma, se dissipa, se fondit… la figure fut immobile un instant… puis cela devint un masque d’ironie terrible, douloureuse, haineuse.

– Des idées noires? bégaya-t-elle. Oui! Tout est noir en moi et hors de moi! Il serait étrange que mes idées ne fussent pas couleur de deuil, puisque je porte le deuil de ma jeunesse, de ma beauté, de mon amour, de ma vie… Mais parle: qu’as-tu à me dire? Allons! vous n’avez pas le sou, hein?… Et vous avez compté sur moi?… Qu’est-ce que vous apportez, cette fois? Un bijou?… Une montre?… Un ballot de soie?…Allons, exhibe, que j’estime!…

– Écoutez-moi, La Veuve, dit Jean Nib avec une sorte de gravité. Je ne vous apporte rien, et n’ai pas besoin d’argent. J’ai touché, il y a quatre jours, cinq mille francs; ce matin vingt mille; d’ici trois jours, j’en toucherai cent mille; total: cent vingt-cinq mille, comme dit Charlot.

– Alors?… quoi?… gronda La Veuve, que ces chiffres ne semblaient pas émouvoir.

– Alors, voici: j’ai touché cela pour supprimer un homme et une jeune fille, comprenez-vous?…

– Oui, tu les as surinés. Mon Dieu, je savais que tu en viendrais là… Voyons, raconte un peu…

– Celui qui paye m’avait dit: Tue-les!… Eh bien! La Veuve… je n’ai pas frappé!… Tous deux sont vivants!… Je n’ai pas frappé! Pourquoi? Je ne sais pas. Je ne saurai jamais. Je ne veux pas savoir… Mais à celui qui paye, j’ai dit que j’avais frappé! Voilà l’affaire, y êtes-vous?

– J’y suis. Après?…

– Après?… Ces deux êtres qu’il fallait supprimer, il s’agit de les mettre à l’ombre, de façon que jamais ils ne se trouvent face à face avec l’autre… avec Charlot! Nous les avons ficelés, empaquetés, emportés… Mais que vais-j’en faire, de la gosse?… Pour l’homme, ça va… Il est en lieu sûr, je m’en charge. Mais la petite?… Alors, j’ai pensé à vous, La Veuve! Vous avez recelé tant de choses dans votre vie!… Si vous acceptez, il y a cinq mille francs pour vous…Est-ce oui?… Je vous amène la petiote dès lendemain!

– Un instant! grommela La Veuve. Je tiens à savoir, moi!… D’abord le nom de l’homme et de la gosse.

Jean Nib répondit:

– L’Homme s’appelle le baron Hubert d’Anguerrand. La gosse, c’est sa fille, et elle s’appelle Valentine d’Anguerrand, voilà…

La Veuve tressaillit comme si elle eût reçu une décharge électrique. Elle se leva toute droite. Ses yeux, dans les ténèbres, flamboyèrent. Un râle siffla sur ses lèvres tuméfiées. Et soudain elle éclata d’un rire effroyable, un rire de damnée.

Les deux mains sèches et rudes de La Veuve se levèrent et s’abattirent sur les épaules de Jean Nib.

– Tu dis que l’homme s’appelle Hubert d’Anguerrand? rugit-elle.

– Je l’ai dit!

– Tu dis que la fille s’appelle Valentine d’Anguerrand?…

– Je l’ai dit!

– Seigneur Dieu! râla La Veuve en s’abattant sur ses genoux, Seigneur Dieu! c’est donc vrai que tu es bon, que tu es grand, que tu es juste… puisque tu as enfin pitié de moi… puisque tu trouves que j’ai assez souffert! que je me suis assez rongé le cœur! que j’ai assez amassé de haine! que je me suis assez mordue aux lèvres pour étouffer la clameur de vengeance!… Puisque, enfin, tu me les livres!… Car c’est toi qui me les donnes, n’est-ce pas, mon Seigneur Dieu?… Tu me les donnes! tu me les apportes pieds et poings liés afin que je leur rende un peu de l’abominable torture qui me fut infligée!… Mon Dieu! mon Dieu! faites que je ne crève pas de cette joie qui m’étouffe!… J’étouffe!… Oh!… à moi!…

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