Frédéric Dard - Le coup du père François

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Le coup du père François: краткое содержание, описание и аннотация

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Connaissez-vous l'Alabanie ?
C'est un coquet pays d'Europe du Sud qui a pour principales ressources l'exploitation des cactus et l'aide de la Chine populaire.
Figurez-vous qu'il se passe des choses bizarroïdes à l'ambassade alabanienne de Paris… Mais le gros Bérurier et votre San-Antonio préféré vont sérieusement s'occuper du problème, croyez-moi !
Malheureusement, le révérend Pinaud manque à l'appel et savez-vous pourquoi ? Parce que les Alabaniens lui ont fait la plus terrible, la plus perverse, la plus française des farces… LE COUP DU PÈRE FRANÇOIS !

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Un brin maniéré, le secrétaire, non ? Il poursuit :

— Généralement, les vitriers se pourvoient d'un escabeau.

— Tandis que lui il s'est pourvu en cassation, rigole le Gros que le verbe et les manières de notre interlocuteur ne laissent pas d'indisposer.

Il me claque l'omoplate.

— Conclusion, c'est bel et bien un accident.

Je fais la moue.

— Elle est un peu trop hâtive, ta conclusion, Béru.

Je m'empare du bigophone et j'appelle l'hôpital où l'on vient de stratifier Pinaud. Une infirmière s'informe de mes désirs et je la supplie d'aller demander à Pinuche à quoi ressemblait la chaise sur laquelle il était monté. Elle paraît surprise, mais ma qualité de poulardin-chef et ma voix de velours ont raison de ses hésitations et elle va au chevet du brisé.

— T'es vraiment comme Saint Thomas, ricane l'Affreux.

L'infirmière m'annonce deux minutes plus tard que Pinaud était grimpé sur une chaise de cuisine obligeamment fournie par le larbin du consulat. Satisfait, je raccroche. Béru, qui s'était permis de prendre l'écouteur annexe, fait une bouille qui ressemble à une lessive de pauvre en train de sécher.

— Comment t'as deviné ?

— Pinaud est bien trop tatillon pour confier sa triste carcasse à du Napoléon III, dis-je.

— Ce qui revient à dire ?

— Que les gars du consul l'ont fait basculer et qu'ils ont sacrifié le pied d'une chaise de style pour accréditer la version de l'accident.

Le secrétaire de police qui m'avait laissé le libre usage du bignou réapparaît.

— Quelque chose ne va pas, Monsieur le commissaire ?

— Au contraire, fais-je. Tout va on ne peut mieux.

Dans la voiture, Béru me pose la question qui lui chatouille les muqueuses.

— D'accord, gars, c'est de la mise en scène. Mais comment qu'ils ont fait passer le Pinuche par-dessus bord puisque le domestique se trouvait à deux mètres de lui ?

— La chaise se trouvait sur un tapis et le domestique n'a eu qu'à tirer les bords de ce dernier. Ou bien un second personnage s'est amené en douce par derrière… Les possibilités ne manquent pas.

— Et à ton avis, pourquoi qu'ils ont voulu effacer le père Pinaud ?

— Parce que personne au consulat n'ayant demandé de vitrier, son arrivée a paru plus que suspecte.

Mon explication ne satisfait pas entièrement le Mastar.

— C'était tout de même pas une solution. En le butant, ils ne faisaient que compliquer les choses, réfléchis. Ça renforçait nos soupçons et ça donnait un prétexte officiel à la police pour visiter les lieux.

L'argument me frappe. C'est pas tellement gland ce que dit le Gravos, bien que ce soit lui qui le dise. Après tout, qu'est-ce qu'ils risquaient en laissant remplacer le carreau, ces braves gens ? Beaucoup moins qu'en retuant. Ce calcul de singe me déroute.

— T'es chargé, Gros ?

— J'ai ma poinçonneuse à bidoche, oui. Biscote ?

— Tu vas aller faire un tour officiellement au consulat.

— D'accord. Qu'est-ce que j'y dirai aux Alabaniens ?

— Que tu es flic et chargé d'un complément d'enquête car le vitrier a repris connaissance et déclare qu'on l'a poussé. Tu verras bien comment ils réagiront…

Le Gros se marre.

— D'ac.

— T'as pas le traczir, non ?

Du coup il se fâche, tout violet.

— Dis, San-A, tu m'as déjà vu avoir les flubes ? Laisse-moi seulement usiner et je te prie de croire qu'ils vont m'en raconter de quoi remplir la première page du Parisien Libéré !

— Mollo tout de même, hein, Béru ?

— J'ai du doigté, toutes les dames t'en causeront.

— Et surtout ne leur fais pas d'allusion à la mitraillade fantôme !

— Mais, ma parole, tu me prends pour une patate ! s'indigne le Valeureux. Je te dis que je connais mon métier ; depuis le temps, t'aurais tout de même pu t'en apercevoir !

CHAPITRE V

— Je ne vous dérange pas, monsieur Morpion ?

Je crois que c'est la première fois que j'appelle le Prof par son sobriquet (à molette). Je me mords les lèvres, mais Maupuy ne sourcille pas. Il a l'habitude. N'est-ce pas ainsi, d'ailleurs, qu'il s'est rappelé à mon bon souvenir ce matin ?

— Pas le moins du monde, mon jeune ami.

— Vous étiez chez vous lorsque le vitrier…

— Oui, mais hélas je ne me trouvais pas à ma fenêtre. J'ai entendu un choc sourd, des cris et une rumeur de foule. Quand je me suis précipité, il était trop tard…

— Je vais vous redemander vos jumelles ; le spectacle continue en face ; on fait matinée et soirée…l'idée ne vous viendrait pas de vous faire un cataplasme avec du Banania ?

Et sur cet argument assez péremptoire, je cours rejoindre le Gros.

C'est un Béru plus pensif qu'une statue de Bouddha que je découvre, affalé dans la bagnole. Son nez violacé ressemble à une fraise oubliée dans un Comice agricole après qu'elle eut obtenu le premier prix.

— T'as pas l'air content, Béru ? souligné-je de but en blanc.

— J'y suis pas, rétorque-t-il de but en noir.

— A cause de quoi ?

— A cause d'à cause !

La pertinence, la concision, la puissance évocatrice de sa réponse n'échapperont à personne. Quant à moi, elle m'éblouit.

— Tu es en pleine possession de ta langue, Béru, admiré-je. Pas une de ses subtilités, pas une de ses nuances ne t'échappent. Tu la manies comme un manchot manie une raquette de tennis. C'est l'accomplissement suprême d'une civilisation qui s'exprime par ton groin. La démarche de la pensée française a, grâce à toi, une vigueur encore jamais égalée.

Comme je voudrais pouvoir célébrer ta hardiesse verbale en composant une ode à ta gloire. Que n'ai-je le dixième de tes facilités pour glorifier les neuf dixièmes qui te resteraient !

Ça le saoule un peu, Béru. Son front aussi étroit qu'un ruban de machine à écrire s'étrécit encore. Son œil sanguinolent s'ensanglante davantage.

— T'estimes que c'est le moment de débloquer, moi je veux bien, fulmine le Mastar. A ce petit que je crains personne.

Je me soumets sans combattre.

— Alors, Grosse Pomme ? Cette visite consulaire ?

— Consulaire toi-même ! Je me suis laissé fabriquer, gars. Ces macaques m'ont vendu une salade du diable. Ce qu'ils sont fortiches ! Hou la la, ce qu'ils sont fortiches !

— Exprime…

— Pour commencer, ils m'ont dit qu'ils n'avaient jamais appelé de vitrier, c'est costaud, non ?

J'apprécie.

— Pas mal, en effet.

— Deuzio, ils m'ont expliqué que Pinaud était monté sur une chaise de cuisine pour préparer la pose du carreau. Ensuite il est descendu afin de découper la vitre et en remontant pour la poser il s'est gouré et a pris une autre chaise qui se trouvait à promiscuité. Cette explication répond à nos objections. Quand je te causais qu'ils sont forts !

— Tu as dit que le vitrier prétend qu'on l'a poussé ?

— Tu parles !

— Qu'ont-ils répondu ?

— Ça les a fait rire. Le Zig en noir, dont au sujet duquel causait Pinaud, m'a dit que le vitrier devait être ivre et qu'il n'avait qu'à déposer une plainte en bon uniforme si ça lui chantait. Il parait vachement sûr de lui, tu sais…

— Parle-moi du bureau.

— Y a le châle étendu dessus, par contre ils ont mis un tapis dessous. J'ai voulu soulever le châle, mais le secrétaire s'est mis à pousser des cris de beurre frais comme quoi je me trouvais en territoire alabanien et que j'avais pas le droit d'outrepasser mes fonctions. Moi, tu me connais ? C'est pas l'instruction qui me sait défaut, Dieu merci, mais pour ce qui est du droit j'ai des lagunes. Alors j'ai préféré écraser, d'autant que tu m'avais recommandé de…

— O.K., fils ! Tu as bien fait. Une ultime formalité et ce sera tout pour tout de suite.

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