Alexandre Dumas - La reine Margot
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– Du roi? vous le poursuivez jusque chez moi! Vous savez bien qu’il n’y vient pas, cependant!
– Ah! madame! continua la baronne de Sauve sans répondre à toutes ces attaques et sans même paraître les sentir; ah! plût à Dieu qu’il y fût!
– Et pourquoi cela?
– Eh! mon Dieu! madame, parce qu’on égorge les huguenots, et que le roi de Navarre est le chef des huguenots.
– Oh! s’écria Marguerite en saisissant madame de Sauve par la main et en la forçant de se relever, oh! je l’avais oublié! D’ailleurs, je n’avais pas cru qu’un roi pût courir les mêmes dangers que les autres hommes.
– Plus, madame, mille fois plus, s’écria Charlotte.
– En effet, madame de Lorraine m’avait prévenue. Je lui avais dit de ne pas sortir. Serait-il sorti?
– Non, non, il est dans le Louvre. Il ne se retrouve pas. Et s’il n’est pas ici…
– Il n’y est pas.
– Oh! s’écria madame de Sauve avec une explosion de douleur, c’en est fait de lui, car la reine mère a juré sa mort.
– Sa mort! Ah! dit Marguerite, vous m’épouvantez. Impossible!
– Madame, reprit madame de Sauve avec cette énergie que donne seule la passion, je vous dis qu’on ne sait pas où est le roi de Navarre.
– Et la reine mère, où est-elle?
– La reine mère m’a envoyée chercher M. de Guise et M. de Tavannes, qui étaient dans son oratoire, puis elle m’a congédiée. Alors, pardonnez-moi, madame! je suis remontée chez moi, et comme d’habitude, j’ai attendu.
– Mon mari, n’est-ce pas? dit Marguerite.
– Il n’est pas venu, madame. Alors, je l’ai cherché de tous côtés; je l’ai demandé à tout le monde. Un seul soldat m’a répondu qu’il croyait l’avoir aperçu au milieu des gardes qui l’accompagnaient l’épée nue quelque temps avant que le massacre commençât, et le massacre est commencé depuis une heure.
– Merci, madame, dit Marguerite; et quoique peut-être le sentiment qui vous fait agir soit une nouvelle offense pour moi, merci.
– Oh! alors, pardonnez-moi, madame! dit-elle, et je rentrerai chez moi plus forte de votre pardon; car je n’ose vous suivre, même de loin.
Marguerite lui tendit la main.
– Je vais trouver la reine Catherine, dit-elle; rentrez chez vous. Le roi de Navarre est sous ma sauvegarde, je lui ai promis alliance et je serai fidèle à ma promesse.
– Mais si vous ne pouvez pénétrer jusqu’à la reine mère, madame?
– Alors, je me tournerai du côté de mon frère Charles, et il faudra bien que je lui parle.
– Allez, allez, madame, dit Charlotte en laissant le passage libre à Marguerite, et que Dieu conduise Votre Majesté.
Marguerite s’élança par le couloir. Mais arrivée à l’extrémité, elle se retourna pour s’assurer que madame de Sauve ne demeurait pas en arrière. Madame de Sauve la suivait.
La reine de Navarre lui vit prendre l’escalier qui conduisait à son appartement, et poursuivit son chemin vers la chambre de la reine.
Tout était changé; au lieu de cette foule de courtisans empressés, qui d’ordinaire ouvrait ses rangs devant la reine en la saluant respectueusement, Marguerite ne rencontrait que des gardes avec des pertuisanes rougies et des vêtements souillés de sang, ou des gentilshommes aux manteaux déchirés, à la figure noircie par la poudre, porteurs d’ordres et de dépêches, les uns entrant et les autres sortant: toutes ces allées et venues faisaient un fourmillement terrible et immense dans les galeries.
Marguerite n’en continua pas moins d’aller en avant et parvint jusqu’à l’antichambre de la reine mère. Mais cette antichambre était gardée par deux haies de soldats qui ne laissaient pénétrer que ceux qui étaient porteurs d’un certain mot d’ordre.
Marguerite essaya vainement de franchir cette barrière vivante. Elle vit plusieurs fois s’ouvrir et se fermer la porte, et à chaque fois, par l’entrebâillement, elle aperçut Catherine rajeunie par l’action, active comme si elle n’avait que vingt ans, écrivant, recevant des lettres, les décachetant, donnant des ordres, adressant à ceux-ci un mot, à ceux-là un sourire, et ceux auxquels elle souriait plus amicalement étaient ceux qui étaient plus couverts de poussière et de sang.
Au milieu de ce grand tumulte qui bruissait dans le Louvre, qu’il emplissait d’effrayantes rumeurs, on entendait éclater les arquebusades de la rue de plus en plus répétées.
– Jamais je n’arriverai jusqu’à elle, se dit Marguerite après avoir fait près des hallebardiers trois tentatives inutiles. Plutôt que de perdre mon temps ici, allons donc trouver mon frère.
En ce moment passa M. de Guise; il venait d’annoncer à la reine la mort de l’amiral et retournait à la boucherie.
– Oh! Henri! s’écria Marguerite, où est le roi de Navarre? Le duc la regarda avec un sourire étonné, s’inclina, et, sans répondre, sortit avec ses gardes. Marguerite courut à un capitaine qui allait sortir du Louvre et qui, avant de partir, faisait charger les arquebuses de ses soldats.
– Le roi de Navarre? demanda-t-elle; monsieur, où est le roi de Navarre?
– Je ne sais, madame, répondit celui-ci, je ne suis point des gardes de Sa Majesté.
– Ah! mon cher René! s’écria Marguerite en reconnaissant le parfumeur de Catherine… c’est vous… vous sortez de chez ma mère… savez-vous ce qu’est devenu mon mari?
– Sa Majesté le roi de Navarre n’est point mon ami, madame… vous devez vous en souvenir. On dit même, ajouta-t-il avec une contraction qui ressemblait plus à un grincement qu’à un sourire, on dit même qu’il ose m’accuser d’avoir, de complicité avec madame Catherine, empoisonné sa mère.
– Non! non! s’écria Marguerite, ne croyez pas cela, mon bon René!
– Oh! peu m’importe, madame! dit le parfumeur; ni le roi de Navarre ni les siens ne sont plus guère à craindre en ce moment.
Et il tourna le dos à Marguerite.
– Oh! monsieur de Tavannes, monsieur de Tavannes!
s’écria Marguerite, un mot, un seul, je vous prie! Tavannes qui passait, s’arrêta.
– Où est Henri de Navarre? dit Marguerite.
– Ma foi! dit-il tout haut, je crois qu’il court la ville avec MM. d’Alençon et Condé. Puis, si bas que Marguerite seule put l’entendre:
– Belle Majesté, dit-il, si vous voulez voir celui pour être à la place duquel je donnerais ma vie, allez frapper au cabinet des Armes du roi.
– Oh! merci, Tavannes! dit Marguerite, qui, de tout ce que lui avait dit Tavannes, n’avait entendu que l’indication principale; merci, j’y vais.
Et elle prit sa course tout en murmurant:
– Oh! après ce que je lui ai promis, après la façon dont il s’est conduit envers moi quand cet ingrat Henri s’était caché dans le cabinet, je ne puis le laisser périr!
Et elle vint heurter à la porte des appartements du roi; mais ils étaient ceints intérieurement par deux compagnies des gardes.
– On n’entre point chez le roi, dit l’officier en s’avançant vivement.
– Mais moi? dit Marguerite.
– L’ordre est général.
– Moi, la reine de Navarre! moi, sa sœur!
– Ma consigne n’admet point d’exception, madame; recevez donc mes excuses. Et l’officier referma la porte.
– Oh! il est perdu, s’écria Marguerite alarmée par la vue de toutes ces figures sinistres, qui, lorsqu’elles ne respiraient pas la vengeance, exprimaient l’inflexibilité. – Oui, oui, je comprends tout… on s’est servi de moi comme d’un appât… je suis le piège où l’on prend et égorge les huguenots… Oh! j’entrerai, dussé-je me faire tuer.
Et Marguerite courait comme une folle par les corridors et par les galeries, lorsque tout à coup passant devant une petite porte, elle entendit un chant doux, presque lugubre, tant il était monotone. C’était un psaume calviniste que chantait une voix tremblante dans la pièce voisine.
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