Alexandre Dumas - La reine Margot
Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - La reine Margot» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:La reine Margot
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
La reine Margot: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La reine Margot»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
La reine Margot — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La reine Margot», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Ah! madame, s’écria-t-elle en apercevant la reine. Oh! madame, est-il donc mort?
– Silence! Gillonne, dit Marguerite de ce ton de voix qui indique l’importance de la recommandation. Gillonne se tut.
Marguerite tira alors de son aumônière une petite clef dorée, ouvrit la porte du cabinet et montra du doigt le jeune homme à sa suivante.
La Mole avait réussi à se soulever et à s’approcher de la fenêtre. Un petit poignard, de ceux que les femmes portaient à cette époque, s’était rencontré sous sa main, et le jeune gentilhomme l’avait saisi en entendant ouvrir la porte.
– Ne craignez rien, monsieur, dit Marguerite, car, sur mon âme, vous êtes en sûreté. La Mole se laissa retomber sur ses genoux.
– Oh! madame, s’écria-t-il, vous êtes pour moi plus qu’une reine, vous êtes une divinité.
– Ne vous agitez pas ainsi, monsieur, s’écria Marguerite, votre sang coule encore… Oh! regarde, Gillonne, comme il est pâle… Voyons, où êtes-vous blessé?
– Madame, dit La Mole en essayant de fixer sur des points principaux la douleur errante par tout le corps, je crois avoir reçu un premier coup de dague à l’épaule et un second dans la poitrine; les autres blessures ne valent point la peine qu’on s’en occupe.
– Nous allons voir cela, dit Marguerite; Gillonne, apporte ma cassette de baumes.
Gillonne obéit et rentra, tenant d’une main la cassette, et de l’autre une aiguière de vermeil et du linge de fine toile de Hollande.
– Aide-moi à le soulever, Gillonne, dit la reine Marguerite, car, en se soulevant lui-même, le malheureux a achevé de perdre ses forces.
– Mais, madame, dit La Mole, je suis tout confus; je ne puis souffrir en vérité…
– Mais, monsieur, vous allez vous laisser faire, que je pense, dit Marguerite; quand nous pouvons vous sauver, ce serait un crime de vous laisser mourir.
– Oh! s’écria La Mole, j’aime mieux mourir que de vous voir, vous, la reine, souiller vos mains d’un sang indigne comme le mien… Oh! jamais! jamais!
Et il se recula respectueusement.
– Votre sang, mon gentilhomme, reprit en souriant Gillonne, eh! vous en avez déjà souillé tout à votre aise le lit et la chambre de Sa Majesté.
Marguerite croisa son manteau sur son peignoir de batiste, tout éclaboussé de petites taches vermeilles. Ce geste, plein de pudeur féminine, rappela à La Mole qu’il avait tenu dans ses bras et serré contre sa poitrine cette reine si belle, si aimée, et à ce souvenir une rougeur fugitive passa sur ses joues blêmies.
– Madame, balbutia-t-il, ne pouvez-vous m’abandonner aux soins d’un chirurgien?
– D’un chirurgien catholique, n’est-ce pas? demanda la reine avec une expression que comprit La Mole, et qui le fit tressaillir.
– Ignorez-vous donc, continua la reine avec une voix et un sourire d’une douceur inouïe, que, nous autres filles de France, nous sommes élevées à connaître la valeur des plantes et à composer des baumes? car notre devoir, comme femmes et comme reines, a été de tout temps d’adoucir les douleurs! Aussi valons-nous les meilleurs chirurgiens du monde, à ce que disent nos flatteurs du moins. Ma réputation, sous ce rapport, n’est-elle pas venue à votre oreille? Allons, Gillonne, à l’ouvrage!
La Mole voulait essayer de résister encore; il répéta de nouveau qu’il aimait mieux mourir que d’occasionner à la reine ce labeur, qui pouvait commencer par la pitié et finir par le dégoût. Cette lutte ne servit qu’à épuiser complètement ses forces. Il chancela, ferma les yeux, et laissa retomber sa tête en arrière, évanoui pour la seconde fois.
Alors Marguerite, saisissant le poignard qu’il avait laissé échapper, coupa rapidement le lacet qui fermait son pourpoint, tandis que Gillonne, avec une autre lame, décousait ou plutôt tranchait les manches de La Mole.
Gillonne, avec un linge imbibé d’eau fraîche, étancha le sang qui s’échappait de l’épaule et de la poitrine du jeune homme, tandis que Marguerite, d’une aiguille d’or à la pointe arrondie, sondait les plaies avec toute la délicatesse et l’habileté que maître Ambroise Paré eût pu déployer en pareille circonstance.
Celle de l’épaule était profonde, celle de la poitrine avait glissé sur les côtes et traversait seulement les chairs; aucune des deux ne pénétrait dans les cavités de cette forteresse naturelle qui protège le cœur et les poumons.
– Plaie douloureuse et non mortelle, Acerrimum humeri vulnus, non autem lethale , murmura la belle et savante chirurgienne; passe-moi du baume et prépare de la charpie, Gillonne.
Cependant Gillonne, à qui la reine venait de donner ce nouvel ordre, avait déjà essuyé et parfumé la poitrine du jeune homme et en avait fait autant de ses bras modelés sur un dessin antique, de ses épaules gracieusement rejetées en arrière, de son cou ombragé de boucles épaisses et qui appartenait bien plutôt à une statue de marbre de Paros qu’au corps mutilé d’un homme expirant.
– Pauvre jeune homme, murmura Gillonne en regardant non pas tant son ouvrage que celui qui venait d’en être l’objet.
– N’est-ce pas qu’il est beau? dit Marguerite avec une franchise toute royale.
– Oui, madame. Mais il me semble qu’au lieu de le laisser ainsi couché à terre nous devrions le soulever et l’étendre sur le lit de repos contre lequel il est seulement appuyé.
– Oui, dit Marguerite, tu as raison.
Et les deux femmes, s’inclinant et réunissant leurs forces, soulevèrent La Mole et le déposèrent sur une espèce de grand sofa à dossier sculpté qui s’étendait devant la fenêtre, qu’elles entrouvrirent pour lui donner de l’air.
Le mouvement réveilla La Mole, qui poussa un soupir et, rouvrant les yeux, commença d’éprouver cet incroyable bien-être qui accompagne toutes les sensations du blessé, alors qu’à son retour à la vie il retrouve la fraîcheur au lieu des flammes dévorantes, et les parfums du baume au lieu de la tiède et nauséabonde odeur du sang.
Il murmura quelques mots sans suite, auxquels Marguerite répondit par un sourire en posant le doigt sur sa bouche.
En ce moment le bruit de plusieurs coups frappés à une porte retentit.
– On heurte au passage secret, dit Marguerite.
– Qui donc peut venir, madame? demanda Gillonne effrayée.
– Je vais voir, dit Marguerite. Toi, reste auprès de lui et ne le quitte pas d’un seul instant.
Marguerite rentra dans sa chambre, et, fermant la porte du cabinet, alla ouvrir celle du passage qui donnait chez le roi et chez la reine mère.
– Madame de Sauve! s’écria-t-elle en reculant vivement et avec une expression qui ressemblait sinon à la terreur, du moins à la haine, tant il est vrai qu’une femme ne pardonne jamais à une autre femme de lui enlever même un homme qu’elle n’aime pas. Madame de Sauve!
– Oui, Votre Majesté! dit celle-ci en joignant les mains.
– Ici, vous, madame! continua Marguerite de plus en plus étonnée, mais aussi d’une voix plus impérative. Charlotte tomba à genoux.
– Madame, dit-elle, pardonnez-moi, je reconnais à quel point je suis coupable envers vous; mais, si vous saviez! la faute n’est pas tout entière à moi, et un ordre exprès de la reine mère…
– Relevez-vous, dit Marguerite, et comme je ne pense pas que vous soyez venue dans l’espérance de vous justifier vis-à-vis de moi, dites-moi pourquoi vous êtes venue.
– Je suis venue, madame, dit Charlotte toujours à genoux et avec un regard presque égaré, je suis venue pour vous demander s’il n’était pas ici.
– Ici, qui? de qui parlez-vous, madame?… car, en vérité, je ne comprends pas.
– Du roi!
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «La reine Margot»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La reine Margot» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «La reine Margot» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.