Fortuné du - Le crime de l'Opéra 2
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– Toujours des énigmes, murmura Gaston.
– Des énigmes dont tu auras le mot, si tu as le courage de ne pas aller te coucher avant l’heure du cotillon.
– Je comprends de moins en moins.
– Raison de plus pour rester. Je conçois que tu n’aies pas le cœur à la danse, mais le quadrille n’est pas obligatoire, et, pour te désennuyer, tu auras la conversation de ton oncle qui ne peut manquer d’être intéressante. Il t’apprendra peut-être du nouveau et, dans tous les cas, il te parlera de son mariage qui est décidé. Quatre-vingt mille livres de rente que tu perds. Je ne te blâme pas. J’aurais, je le crains, agi comme toi. Rien ne vaut l’indépendance. Et en vertu de cet axiome, tu m’excuseras de te quitter. Madame de Barancos va bientôt avoir fini de recevoir son monde, et toute maîtresse de maison qu’elle est, elle ne donnera pas sa part de sauterie. C’est une valseuse enragée. Elle préfèrerait peut-être la cachucha, mais les castagnettes sont mal portées, et elle n’est pas Espagnole au point d’exécuter en public un pas national. Elle se rattrape sur la valse, et je compte valser avec elle tant que je pourrai, sans parler du cotillon qui m’est promis. C’est au cotillon que je frapperai le grand coup, et, si tu m’en crois, tu m’attendras jusqu’à ce que cet exercice final soit terminé.
– Je ne te promets rien.
– Soit! mais tu resteras, car moi, je te promets de revenir avec toi, dans ton coupé, et de te rendre un compte exact et circonstancié de mes opérations. Plus d’énigmes, plus de cachotteries; tu sauras tout. Est-ce dit?
– Oui, mais…
– Cela me suffit, et je vais à mes affaires. Gare-toi de Lolif, qui cherche quelqu’un à ennuyer, et si Saint-Galmier ou Simancas t’abordent, sois poli tout juste et coupe -les impitoyablement.
– Tu n’as pas besoin de me recommander cela. Ces deux gredins me répugnent.
– Ah! il y a aussi Prébord, qui a réussi à s’introduire ici, malgré l’affront que madame de Barancos lui a fait l’autre jour aux Champs-Élysées. Je pense qu’il filera doux devant toi, mais évite-le. L’heure n’est pas venue de lui chercher noise. Sur ce, cher ami, je vais… Ah! parbleu! tu ne resteras pas longtemps sans avoir à qui parler. Voici M. Roger Darcy donnant le bras à madame Cambry. Elle est un peu pâle, mais comme elle est jolie! Et son futur a rajeuni de dix ans. L’oncle a succession s’est transformé en jeune premier. Adieu l’héritage! Avant qu’il soit longtemps, tu auras une demi-douzaine de petits cousins et de petites cousines. Et c’est toi qui l’as voulu. Au revoir, après le cotillon. Je cours me mettre aux ordres de la marquise.
Ayant dit, le capitaine laissa son ami réfléchir et se perdit dans la foule qui encombrait la salle.
L’orchestre s’était tu; le quadrille venait de finir, et les cavaliers reconduisaient leurs danseuses. Au même moment, d’autres couples nouvellement arrivés faisaient leur entrée, et de ces deux courants contraires, il résultait une certaine confusion qui se produit presque toujours à chaque entracte d’un grand bal. Gaston chercha des yeux son oncle et ne l’aperçut point. Il lui fallut fendre les groupes pour le rejoindre, et il eut beaucoup de peine à y parvenir. Après de longues manœuvres, il le découvrit enfin debout devant madame Cambry qui venait de s’asseoir et qui était déjà fort entourée. Sa beauté attirait les hommes, comme la lumière attire les papillons. On faisait cercle devant sa chaise; elle avait fort à faire pour inscrire sur son carnet toutes les valses sollicitées par les jeunes et pour répondre aux compliments des amis plus mûrs qui la félicitaient discrètement sur son prochain mariage. M. Roger Darcy recevait force poignées de main et se tirait en homme d’esprit d’une situation assez délicate à son âge, la situation du futur agréé, déclaré, escortant la jeune femme qu’il va épouser: l’école des maris avant la cérémonie.
Gaston ne se souciait pas de se mêler à ces courtisans plus ou moins sincères; il avait à dire à la charmante veuve toute autre chose que des fadeurs, et il attendit, pour s’approcher d’elle, que l’essaim des galants se fût envolé. Et, en attendant, il se mit à la regarder de loin, dans l’espoir de lire sur son doux visage la nouvelle qu’elle avait à lui annoncer. Il n’y lut rien du tout. Une femme au bal cache ses tristesses sous des sourires; les joues pâlies par les chagrins se colorent, les yeux qui ont pleuré étincellent. Impossible de deviner si le cœur est de la fête ou si la joie qu’on a affichée n’est qu’un masque. Gaston ne vit qu’une chose, c’est que madame Cambry était ravissante.
Elle avait adopté une mode nouvelle qui sied à merveille aux blondes cendrées, quand elles ont la peau très blanche. Elle était entièrement habillée de satin noir. Sa robe, très serrée aux hanches, faisait admirablement valoir sa taille souple et ronde. Pas de blanc, pas d’agréments de couleur sur ce fond sombre. Rien que des fleurs clairsemées, des fleurs d’une seule espèce, d’énormes pensées d’un violet bleu, que le jardinier qui les a créées a appelées des yeux Dagmar , parce qu’elles rappellent la nuance extraordinaire des yeux d’une adorable princesse.
C’était le deuil, un deuil de bal. La belle veuve aurait pu avoir la mort dans l’âme et s’habiller ainsi pour mener ses douleurs dans le monde.
Elle n’avait pas mis de diamants, quoiqu’elle en eût de superbes, des diamants de famille que ses aïeules avaient portés. L’unique bijou dont elle s’était parée se cachait sous un bouquet de jasmin qu’il fixait au corsage tout près de l’épaule: un petit serpent de rubis dont on ne voyait que les yeux.
– Elle aime Berthe, elle la défend, pensait Gaston. Que de femmes à sa place auraient renié la pauvre orpheline injustement accusée! Et qui sait si, à force de plaider sa cause auprès de mon oncle, elle n’a pas réussi à la sauver?
Il lui tardait de l’aborder, et il maudissait les empressés qui l’accablaient de saluts et probablement d’invitations.
– On va danser. Elle doit être déjà engagée pour toute la nuit, et Dieu sait quand je pourrai lui parler, se disait-il avec inquiétude. Mon oncle est là, mais je préfèrerais ne pas m’adresser à lui.
Enfin, il y eut une éclaircie. L’orchestre préludait déjà, et les notes isolées des instruments qui cherchaient l’accord rappelaient les cavaliers dispersés dans la salle. Le cercle se rompit, et Gaston put s’approcher. Justement, M. Roger Darcy venait d’être accaparé par un magistrat de ses amis, et il ne voyait pas son neveu. La veuve l’aperçut au premier pas qu’il fit vers elle, et sa figure changea d’expression. Elle l’appela d’un signe imperceptible, quoiqu’elle fût encore assiégée par le joli lieutenant Tréville, qui insistait pour obtenir une valse, fût-ce la treizième. Et Gaston ne se fit pas prier pour venir couper court aux galantes obsessions de cet aimable hussard.
– Je vous cherchais, dit madame Cambry en lui tendant le bout de ses doigts effilés.
Tréville comprit qu’il était de trop, et battit en retraite, après avoir adressé à la veuve un salut ponctué d’un sourire expressif et un bonsoir amical à Darcy, son camarade de cercle.
– C’est moi qui vous cherchais, madame, murmura Gaston, et je vous supplie de m’excuser d’avoir tant tardé à me présenter. Jugez de mon impatience. Vous étiez si entourée que je ne pouvais pas approcher, moi qui ne suis venu que pour vous…
– Pour elle et pour moi, n’est-ce pas? Je regrette de ne pas vous avoir rencontré plus tôt. Je ne me serais pas engagée, et maintenant je vais être obligée de vous quitter quand nous avons tant de choses à nous dire. Mais je vous ai gardé un quadrille. Ne vous éloignez pas.
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