Gustave Aimard - Le lion du désert - Scènes de la vie indienne dans les prairies

Здесь есть возможность читать онлайн «Gustave Aimard - Le lion du désert - Scènes de la vie indienne dans les prairies» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. ISBN: , Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le lion du désert: Scènes de la vie indienne dans les prairies: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le lion du désert: Scènes de la vie indienne dans les prairies»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le lion du désert: Scènes de la vie indienne dans les prairies — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le lion du désert: Scènes de la vie indienne dans les prairies», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Bientôt le camp fut plongé dans le silence, tout dormait, à part trois ou quatre gambucinos qui, appuyés sur leur rifle, l'œil et l'oreille au guet, veillaient sur le repos de leurs compagnons, et deux personnages nonchalamment étendus devant la tente et qui causaient à voix basse: c'étaient don López Arriaga et Nauchenanga, le sagamore des Comanches.

Bien des événements s'étaient passés depuis le départ du presidio de Santa Fé; les choses avaient continuellement marché de mal en pis, et le soir de leur arrivée à la fourche du Neobraska, les gambucinos, fatigués d'un voyage qui leur paraissait interminable, et découragés de tant de combats dans lesquels les plus braves d'entre eux avaient succombé, étaient pour ainsi dire à bout de forces; ils commençaient à murmurer contre don López, dont ils ne voulaient plus écouter les avis et les exhortations.

L'Indien paraissait en proie à une vive inquiétude; le regard fixé dans l'espace, on eût dit qu'il voulait sonder les ténèbres et deviner les mystères de la nuit profonde qui l'entourait.

– Chef, dit l'Espagnol, croyez-vous que nous soyons parvenus à dissimuler nos traces aux Pawnies?

– Les Pawnies sont des chiens, répondit l'Indien d'une voix gutturale, les femmes comanches les chassent à coups de fouet. Nauchenanga connaît tous les détours de la Prairie; il a fait pour le mieux.

– Ainsi nous voilà enfin débarrassés de nos ennemis?

– Qui peut dire où sont ces voleurs en ce moment? Le Pawnie est comme le loup, il rôde continuellement autour des chasseurs pour enlever leur chevelure; souvent on le croit loin et il est près.

– J'espère, du moins, que nous avons échappé au Faucon-Noir et aux bandits qui l'accompagnent?

– Mon frère le grand chef pâle ne connaît pas le Faucon-Noir, répondit l'Indien; Nauchenanga l'a combattu plusieurs fois, il le connaît. Tromper le Faucon-Noir est impossible; il a l'œil de l'aigle et la prudence du serpent, et puis il est guidé par un charmant petit oiseau qui chante dans son cœur et qui lui dit: Viens! viens!

– Qu'entendez-vous par là? quel oiseau?

– Rant-chaï-waï-mè, murmura l'Indien avec émotion.

– L'amour est donc capable d'opérer de tels prodiges! ne put s'empêcher de dire don López.

– L'amour est le maître! répondit le chef avec un accent passionné qui échappa à l'Espagnol; mais que mon frère ouvre ses oreilles, un chef va parler.

– J'écoute.

– Si cette nuit est tranquille, nous lèverons le camp à l' endit-ha 25 25 Point du jour. , et une heure plus tard, nous aurons rejoint deux cents guerriers de ma nation; avec leur escorte, il nous sera facile d'atteindre le placer que je vous ai donné.

– Guatéchù vous entende, chef, répondit l'Espagnol en poussant un soupir de soulagement. Voyez, ajouta-t-il en se levant et en se préparant à entrer dans la tente, voyez comme tout est calme autour de nous, il ne se fait pas le moindre bruit dans ce désert.

– Oui, répondit sentencieusement le chef, tout est calme, trop calme, j'entends le silence!

Don López allait demander à l'Indien l'explication de ses paroles, lorsque celui-ci le saisit brusquement par le bras et, le tirant à lui, le fit tomber sur les genoux.

Un coup de feu retentit, une balle passa en sifflant à un pouce à peine au-dessus de la tête de l'Espagnol, et s'aplatit contre un des pieux de la tente.

– Les Pawnies! les Pawnies! s'écria l'Indien en poussant son cri de guerre.

Et il s'élança dans la Prairie.

– Malédiction! murmura don López en se relevant, encore ces loups enragés! Aux armes! enfants! aux armes!

En quelques secondes, tous les gambucinos furent debout et embusqués derrière les ballots qui formaient l'enceinte du camp. Au même moment des cris effroyables, suivis d'une décharge terrible, éclatèrent dans la Prairie. Les gambucinos répondirent par une décharge à bout portant faite sur une nombreuse troupe de cavaliers qui arrivaient à toute bride sur leur camp. Un de ces épouvantables combats comme chaque jour il s'en livre dans la Prairie, était engagé entre les gambucinos et les Peaux-rouges, leurs ennemis mortels.

Nauchenanga, au lieu de se jeter dans la mêlée, fit un bond sur la droite et, se mettant à plat ventre, il commença à ramper sur les mains et les genoux, glissant comme un serpent au milieu des hautes herbes qui le cachaient, s'arrêtant par intervalles pour regarder autour de lui et prêter une oreille attentive aux bruits du combat, qui devenaient de moins en moins distincts.

Arrivé à la colonne, il s'abrita derrière le tertre qui lui sert de base, se releva sur les genoux, et, après s'être assuré qu'il était bien seul, il porta sa main à sa bouche, et, à trois reprises différentes, il imita avec une rare perfection le cri plaintif du cachorro de agua 26 26 Chien d'eau, petit animal amphibie qui fréquente les rivières de l'intérieur de l'Amérique du Sud; il peut être apprivoisé, mais il conserve toujours son cri plaintif. . Au bout de quelques secondes à peine, le même cri poussé avec une semblable perfection lui répondit; ce cri paraissait sortir du tertre qui soutient le monolithe. Nous avons dit que ce tertre était entouré d'un amas considérable d'os d'animaux sauvages, rangés d'une façon bizarre; tout à coup ils s'agitèrent avec un cliquetis sinistre, une fissure se forma au milieu d'eux, et, dans l'espace laissé libre, une figure étrange apparut, surgissant des entrailles de la terre.

Lorsque Nauchenanga se trouva face à face avec l'être singulier qu'il venait d'évoquer, une sueur froide inonda son corps et il fit un pas en arrière; mais cette impression n'eut que la durée de l'éclair. Il reprit presque aussitôt son empire sur lui-même, et fixant son œil assuré sur le personnage qui se tenait muet et immobile devant lui:

Curujira 27 27 L'esprit des pensées. a-t-il appris au sage piaïes 28 28 Sorcier. ce que le grand chef comanche désirait savoir? demanda-t-il d'une voix ferme.

– Suis-moi, répondit le devin en lui faisant un signe pour lui ordonner le silence.

L'Indien, sans hésiter, sans manifester la moindre émotion, s'engagea dans le chemin qui venait de s'ouvrir devant lui. Après avoir descendu une quinzaine de marches grossièrement taillées dans le roc, il arriva, à la suite de son guide, dans une espèce d'excavation naturelle de forme circulaire, éclairée par une lampe fumeuse, qui répandait une lueur incertaine. Il s'assit sur un siège en bois de nopal sculpté en forme d'animal avec un rare talent, et croisant ses bras sur sa poitrine, il attendit.

Le sayotkatta ou le piaïes, ainsi que le Comanche l'avait nommé, était un homme de quarante à quarante-cinq ans, d'une taille élevée et un peu épaisse; ses traits étaient empreints d'une certaine majesté naturelle qui inspirait le respect et la crainte; ses cheveux noirs et touffus, séparés sur le front par un cercle d'or constellé d'images symboliques et mystérieuses, tombaient en désordre sur sa poitrine; sa robe longue en peau de buffle était serrée à la taille par une ceinture faite de chevelures humaines tressées avec art.

Après un silence de quelques minutes, silence pendant lequel les deux hommes s'examinèrent avec soin, le devin prit la parole.

– Mon frère est le bienvenu dans la grotte du sayotkatta, dit-il.

L'Indien s'inclina.

Iurupari 29 29 Esprit malin. nous a-t-il été contraire? demanda-t-il, et mon projet doit-il échouer!

– Guatéchù sait tout! répondit sentencieusement le piaïes.

– Qu'il en soit ainsi! fit l'Indien en hochant la tête.

– Mon frère est impatient, observa le devin.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le lion du désert: Scènes de la vie indienne dans les prairies»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le lion du désert: Scènes de la vie indienne dans les prairies» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le lion du désert: Scènes de la vie indienne dans les prairies»

Обсуждение, отзывы о книге «Le lion du désert: Scènes de la vie indienne dans les prairies» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x