Alfred Assollant - La chasse aux lions

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– Et après?

– Après?.. Eh bien, pendant que la panthère le griffait et le mordait, Pouscaillou est venu par derrière et lui a brûlé la cervelle d'un coup de fusil…

– Au sergent?

– Mais non. Dumanet. Tu ne comprends donc rien? Pas au sergent, à la panthère.»

Je répliquai:

«Pitou, tu vois bien que le sergent Broutavoine s'en est tiré, puisqu'il est devenu lieutenant et qu'il a fallu un coup de mitraille pour le tuer en Crimée.»

Pitou secoua la tête.

«Il s'en est tiré, dit-il… oui, si l'on veut; mais, pendant plus de six semaines, il ne pouvait pas s'asseoir ni se coucher, excepté sur le côté gauche, et encore!..

– Pour lors, Pitou, tu as peur de rencontrer des panthères?» Il hésita.

«Mon Dieu! J'ai peur… et je n'ai pas peur; ça dépend… À dix pas, avec mon fusil bien épaulé, le doigt sur la détente, en plein jour…

– Qu'est-ce que tu ferais?

– Est-ce que je sais, moi? Je ferais de mon mieux. Et si c'était le soir, couché dans l'herbe comme le sergent Broutavoine, alors, oh! alors, je rentrerais avec plaisir dans la caserne pour me coucher.»

Je levai les épaules et je dis:

«Pitou! tu es mon ami, mais tu me fais de la peine!

– Pourquoi, Dumanet?

– Parce que, mon vieux Pitou, si tu as peur des panthères, qu'est-ce que tu feras donc quand tu te trouveras nez à mufle avec les lions?»

Il me dit bonnement

«Je ferai avec les lions ce que je ferais avec les panthères. Je rentrerai dans la caserne.

– Oh! Pitou!

– De quoi, Dumanet?.. Quand on rencontre un mauvais gueux sur sa route qui a quatre pistolets à cinq coups chacun et quarante fusils chargés à balle, est-ce qu'on va lui chercher querelle? Est-ce qu'on va se faire tuer ou estropier?

– Oui, mais le lion…

– Le lion, dit Pitou avec force, a quatre pattes, et cinq griffes à chaque patte, et quarante dents au fond de la gueule… C'est comme s'il était toujours prêt à faire feu de soixante cartouches à bout touchant… Tu aimerais ça, Dumanet?

– Moi! oui, assez.

– Eh bien, pas moi, Dumanet! Et tu dis qu'il y a des lions dans ton désert?

– Ce n'est pas moi qui dis ça, c'est le capitaine Chambard; et encore il dit approximativement, tu sais. Hier, par exemple, en prenant son absinthe, il racontait au capitaine Caron que les lions gardent les portes du désert.

– Oh! s'écria Pitou, est-ce que le désert a des portes?»

Je répondis:

«Faut croire, puisque les lions les gardent. Est-ce que tu as jamais vu une porte sans portier?

– Ça, jamais! dit Pitou; j'aurais plutôt vu un portier sans porte. Comme ça, Dumanet, c'est donc les lions qui ferment la porte du désert?

– Comme tu dis.

– Mais alors, Dumanet, c'est donc pas des lions, ceux de ce pays, c'est donc des cloportes?»

Il se mit à rire et moi aussi, et aussi la mère Mouilletrou, qui nous écoutait.

Je lui dis:

«Pitou, je ne t'avais jamais vu faire de calembours. Où as-tu pris celui-là?

– C'est vrai, dit modestement Pitou. Le calembour n'est pas de moi. Il est du capitaine Chambard.»

Je dis encore:

«Ça ne fait rien, Pitou. Il est très bon, le calembour. C'est le capitaine Chambard qui l'a fait, mais le général voudrait bien en faire autant… Pour conclure, veux-tu venir avec moi prendre le désert?

– Malgré les panthères et les lions? dit Pitou… ça demande réflexion!»

Mais, comme il réfléchissait, nous entendîmes tout à coup des cris épouvantables et nous vîmes plus de trois cents Arabes ou moricauds de toute espèce, hommes, femmes et enfants, qui venaient en courant de toutes leurs forces dans la rue et criant:

«Le lion! voici le lion!»

II

IBRAHIM

De tous côtés on se sauvait. – le caïd en tête et le chaouch en queue. On fermait les portes des boutiques, on invoquait Allah, on se cachait comme on pouvait. Les hommes hurlaient, les femmes pleuraient, les chiens aboyaient, tout le monde avait l'air sens dessus dessous.

La veuve Mouilletrou elle-même prit la parole et dit:

«Mes enfants, c'est pas tout ça. Le lion va venir. Vous ne comptez pas sans doute que je vais laisser ma boutique ouverte pour lui offrir un mêlé-cass?.. Allez-vous-en tout à fait ou rentrez! Je vais fermer la porte.»

Pitou répondit:

«Madame Mouilletrou, c'est bien parlé. Je rentre, et nous allons fermer.»

Mais moi, ça m'humilia. Je dis à mon tour:

«Pitou, tu peux rester. Moi, je vais voir comme c'est fait, un lion.

– Pas possible!» cria Pitou étonné.

Je répliquai:

«Si possible, Pitou, que c'est vrai.»

Il me dit encore:

«Tu me lâches donc?

– Ce n'est pas moi qui te lâche, Pitou, c'est toi qui me lâches; et l'on dira dans tout l'univers, quand on saura ce qui s'est passé: «Ce n'est pas Dumanet qui a lâché Pitou, en face du lion, c'est Pitou qui a lâché Dumanet.»

Pitou serra les poings.

«Alors, ça serait donc pour dire que je suis un lâche, Dumanet! Ah! vrai! je n'aurais jamais cru ça de toi.

– Mais non, Pitou, tu ne seras pas un lâche, mais un lâcheur; c'est bien différent.»

Il se jeta dans mes bras.

«Ah! tiens, Dumanet, c'est toi qui n'as pas de cœur, de dire de pareilles choses à un ami!

– Alors tu viens avec moi?

– Pardi!»

A ce moment, un bruit qui ressemblait à celui du tonnerre se fit entendre dans la vallée, du côté de la montagne. La veuve Mouilletrou, toujours pressée de fermer sa porte, nous dit:

«Ah çà, voyons, entrez-vous ou sortez-vous, paire de blancs-becs? Vous n'entendez donc pas le rugissement du lion?»

En effet, c'était bien ça.

«Pour lors, dit Pitou, rentrons.»

Mais il était trop tard. La mère Mouilletrou avait fermé sa cambuse et ne l'aurait pas rouverte pour trente sacs de pommes de terre.

Alors je dis:

«Pitou, le gueux va descendre. Allons chercher nos fusils à la caserne.»

Il me suivit. Nous chargeâmes nos fusils et nous remontâmes jusqu'au bout du village. On n'entendait plus rien, rien de rien, oh! mais! ce qui s'appelle rien. Le gueux, qui avait fait peur à tout le monde, ne disait plus rien. Quant aux hommes, aux femmes et aux autres bêtes, ils ne remuaient pas plus que des marmottes en hiver.

Alors Pitou me dit:

«La nuit va venir, Dumanet… Rentrons!»

Je répondis:

«Pitou, le sergent nous a vus charger nos fusils pour tuer le lion. Si nous rentrons sans l'avoir tué, on dira: «Ce Pitou, ce Dumanet, ça fait de l'embarras; ça veut tuer les lions comme des lapins, et ça revient au bout d'un quart d'heure; ça se donne pour des guerriers de fort calibre, et c'est tout bonnement des farceurs, des propres à rien, des rien du tout, des rossards, quoi!» Et nous serons déshonorés.»

Pitou soufflait comme un phoque, mais il ne disait rien.

Je l'entrepris encore:

«Pitou, ça ne te ferait donc rien d'être déshonoré?

– Ah! tiens, ne me parle pas de ça, Dumanet! Ça me fait monter le sang aux yeux. Déshonorés, moi Pitou et toi Dumanet! Et la mère Pitou, tu ne la connais pas, mais je la connais, moi! Et c'est une brave femme, va! La mère Pitou, qui m'a nourri de son lait quand je ne lui étais de rien. – car ma mère est morte le jour de ma naissance, et mon père, qui s'appelait Pitou, n'était qu'un cousin germain, et il est mort trois mois auparavant en coupant un arbre qui lui tomba sur la tête et le tua raide, – la mère Pitou dirait: «Il s'est déshonoré, mon Pitou, mon petit Pitou que j'aimais tant, que j'avais élevé avec les miens, que je voulais donner en mariage à ma petite Jeanne, quand il serait revenu d'Alger et qu'il aurait pris Abd-el-Kader!» Ah! tiens, Dumanet, ce n'est pas beau ce que tu dis là, et si ce n'était pas toi, oh! si ce n'était pas toi!..»

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