Bathild Bouniol - Les Rues de Paris, tome troisième
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- Название:Les Rues de Paris, tome troisième
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On doutait d'autant moins de l'origine ancienne de la statue qu'il lui manquait un bras, cassé adroitement naguère par Michel-Ange. Celui-ci, instruit de ce qui se passait à Rome, s'y rendit et se fit reconnaître pour le véritable auteur de Cupidon dormant au moyen du bras qu'il apportait et qui s'adaptait parfaitement à la fracture. Cette aventure accrut beaucoup sa réputation et le cardinal de Saint-Georges lui-même, loin de lui garder rancune, voulut lui donner l'hospitalité dans son palais où Michel-Ange demeura toute une année. Il resta quatre autres années (de 1496 à 1501) dans la ville pour l'exécution de diverses commandes. On cite de lui à cette époque le Bacchus , l'Amour du musée de Kemington, l' Adonis des Offices de Florence et surtout la fameuse Pietà aujourd'hui dans l'église Saint-Pierre.
Après cette longue absence, Michel-Ange revint à Florence, où il ne retrouva plus les Médicis qu'une révolution en avait chassés. L'artiste n'en était pas moins sûr d'un favorable accueil de la part de ses concitoyens; car il venait, d'après l'invitation de quelques-uns des plus notables d'entre eux, pour l'exécution du colossal David qu'on voit sur une des places de Florence. Le gonfalonier Soderini, un bourgeois gonflé de son importance, «étant venu le voir travailler pendant qu'il faisait quelques retouches, et s'étant avisé de critiquer le nez du David qu'il trouvait trop gros, l'artiste se permit de le railler cruellement. Il monta sur son échafaud, après avoir ramassé un peu de poussière de marbre, qu'il laissa tomber sur son critique pendant qu'il faisait semblant de corriger le nez avec son ciseau; puis se tournant vers le gonfalonier, il lui dit:
«Eh bien? qu'en pensez-vous maintenant?
« – Admirable! répondit Soderini, vous lui avez donné la vie.
«Michel-Ange descendit de l'échafaud en riant de ce magistrat «semblable à tant d'autres doctes connaisseurs qui parlent sans savoir ce qu'ils disent 14 14 Ch. Clément, d'après Condivi.
.»
À cette même époque, il exécuta, dans la salle du Grand-Conseil, en concurrence avec Léonard de Vinci, le grand carton de la Guerre de Pise , admiré de tous les amateurs et artistes et en particulier de Raphaël.
Bientôt après, Jules II, élu pape en 1503, le fit venir à Rome pour l'exécution de grands travaux, son tombeau d'abord, qui ne devait pas se composer, d'après le dessin original de Michel-Ange, de moins de quarante figures. Mais l'artiste dut interrompre l'exécution de ce monument, d'abord à cause d'une absence, puis pour s'occuper des peintures de la chapelle Sixtine pour lesquelles Jules II montrait une singulière impatience. «Michel-Ange, dit d'Argenville 15 15 Vies des Peintres Italiens.
remplit dignement cette grande carrière, en vingt mois de temps. Neuf sujets de l'Ancien Testament parurent dans la partie plate du plafond; et, dans ce qui est voûté, les Prophètes et les Sibylles dans des attitudes savantes et hardies.»
Ce ne fut que plusieurs années après, sous le pontificat de Paul III, que Michel-Ange compléta les peintures de la Chapelle par l'exécution de son fameux Jugement dernier , qui éveilla tant d'admiration, mais auquel n'ont pas manqué les critiques. D'Argenville, plus enclin à la louange qu'au blâme, dit cependant: «Un nombre infini de figures, dans des attitudes très-extraordinaires, mais peu convenable à la sainteté du lieu, forment une composition aussi grande que terrible… Sa peinture est fière et terrible; comme il a cherché le difficile et le surprenant, elle étonne plus qu'elle ne plaît. Son goût austère fait souvent fuir les Grâces; ses têtes sont trop fières et dénuées d'expression; ses couleurs sont tranchantes et tirent un peu sur la brique. Grand anatomiste, il affectait de charger trop les muscles de ses figures et d'en outrer les attitudes. S'il n'a pas été le premier peintre de l'univers, il a été du moins le plus grand dessinateur, et le premier artiste qui ait fait paraître ce qu'il y avait de plus grand dans cet art.»
Mariette, le célèbre amateur du XVIIIe siècle, est plus sévère. On lit dans les Observations sur la vie de Michel-Ange: «Quant au premier reproche, il est plus difficile d'excuser Michel-Ange. En tous pays, en tous temps, pour quelque motif que ce soit, il n'est pas permis de rien faire qui puisse nuire aux mœurs, ni qui soit contraire à la religion . Par conséquent, Michel-Ange est fort répréhensible d'avoir exposé tant de nudités à découvert, et surtout dans un lieu destiné au culte divin. Il voulait montrer son savoir, mais à quelles conditions? Aussi délibéra-t-on dans la suite de faire effacer la peinture sous le pontificat de Paul IV; si on la laissa subsister, ce ne fut qu'au moyen de quelques draperies dont on fit couvrir ( habiller , dit un peu ironiquement M. Ch. Clément) les figures qui semblaient les moins convenables, par un peintre du temps.»
Dominé soit par l'orgueil comme le prétend Milizia, soit par l'esprit de système au point de vue de l'art, ce qui paraît plus probable, Michel-Ange jugeait que c'étaient là de vains scrupules. Car quelqu'un lui parlant du mécontentement du pontife au sujet de ces peintures, il répondit: «Dites au pape qu'il ne s'inquiète point de cette misère, mais un peu plus de réformer les hommes ce qui est beaucoup moins facile que de corriger des peintures.»
On aurait peine à comprendre ce langage si l'on ne savait, hélas! quelle est chez les artistes la force de certains préjugés qui, par l'habitude, arrivent à fausser la conscience la plus droite et nous expliquent cette grande énigme des plus prodigieuses contradictions. M. Ch. Clément lui-même, si partial pour Michel-Ange, est contraint d'avouer que dans cette œuvre qu'il exalte «comme un de ces actes inouïs de l'esprit humain qui, malgré toutes les critiques qu'on en peut faire, épouvantent et subjuguent, jamais Michel-Ange n'est autant tombé du côté où il penchait; jamais il ne s'est moins soucié de plaire et de séduire; jamais il n'a entassé plus de difficultés, de poses violentes, de pantomimes, ni autant abusé de ces formes, de ces mouvements, de ces postures, sorte de rhétorique de son art qui devait précipiter ses élèves dans de si monstrueux excès.»
Les éloges les plus passionnés font difficilement contrepoids à de pareils aveux.
III
Michel-Ange au reste était plus sculpteur que peintre et les immortelles figures de Moyse , de la Nuit , du Pensiero ne laissent pas de doute à cet égard. Ce qui ne paraît pas moins certain, malgré les écarts signalés plus haut, c'est qu'il avait sur l'art en général, sur son but, sa mission, les idées les plus sublimes. Un document d'une haute importance puisqu'il émane d'un témoin oculaire, document découvert récemment, confirme de la façon la plus explicite cette opinion qui résulte pour tout judicieux critique de l'œuvre de Buonarroti pris dans son ensemble. Un contemporain de Michel-Ange, maître François de Hollande, architecte et enlumineur, avait été envoyé en Italie par le gouvernement portugais pour y étudier l'état des arts. À son retour, il écrivit la relation de son voyage ayant pour titre: Dialogue de la Peinture dans la ville de Rome . Cet ouvrage dont l'authenticité ne paraît point douteuse, quoiqu'il soit resté manuscrit jusqu'à ces derniers temps 16 16 Retrouvé par le comte Razynski dans la bibliothèque du Jésus à Lisbonne, il a été publié par ce savant amateur dans son livre: Les arts en Portugal . 1846.
, fut écrit vers 1549. Il renferme, dans sa narration un peu diffuse, quelques pages relatives à Michel-Ange d'un intérêt singulier et qui donnent un caractère tout nouveau, admirable et puissamment sympathique à cette étonnante figure qui nous apparaissait, dans son lointain, non pas seulement austère, mais rébarbative et farouche. La narration si naïvement sincère de maître François de Hollande nous la montre sous un jour tout différent.
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