Anne Beaufort d’Hautpoul - Childéric, Roi des Francs, (tome premier)
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- Название:Childéric, Roi des Francs, (tome premier)
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Instruit des volontés d'Egidius, flatté des récompenses énormes qui lui sont promises, heureux surtout de satisfaire sa fureur et d'assouvir sa vengeance, Draguta se présente à son bienfaiteur; il s'efforce de donner à ses traits plus de douceur, à son sourire moins de perfidie; mais il n'a rien à redouter du cœur franc et sans défiance du plus vertueux des braves, qui, incapable de feindre, l'est aussi de soupçonner. Je vous dois, lui dit le fourbe, le bonheur et la vie, m'acquitter est un devoir et un besoin; je viens satisfaire mon cœur, en rendant au vôtre et la joie et l'espoir. Viomade l'écoute, et lui tendant la main avec cette franchise d'une grande ame: Parle, ami, lui répond-il, mais crois qu'en te conservant le jour, j'ai déjà reçu ma récompense.
Draguta, loin d'être attendri par ces paroles et l'air plein de douceur dont elles furent accompagnées, s'applaudit au contraire d'avoir à tromper un si facile ennemi, et reprenant son discours, il dit: Vous pleurez Childéric depuis cinq années; mon amour pour Attila, mes sermens de fidélité, mon devoir, m'ont défendu de vous instruire de sa destinée; mais mon roi n'est plus, et ce que je vous dois m'ordonne aujourd'hui de vous révéler ce que j'ai dû vous taire: Childéric est prisonnier. Clodebaud l'ayant aperçu pendant la terrible bataille qui coûta tant de sang à ma malheureuse patrie, nous ordonna de nous emparer du jeune prince, et je fus du nombre de ceux qui l'enlevèrent; je le remis à Clodebaud, qui fier et heureux d'une si belle proie, jura d'épargner ses jours, mais de le vouer à un éternel esclavage.
Après avoir ainsi obéi à mon général, je revins au combat, où je vous attaquai avec une rage dont je fus puni; vos soins généreux ouvrirent mon ame au repentir, et souvent en voyant les douleurs que vous causoit l'absence du prince, je fus sur le point de vous tout avouer; retenu par mon attachement pour Attila, je résistai au mouvement qui m'entraînoit; j'ignorois d'ailleurs si Clodebaud avoit réellement laissé la vie au prince; mais depuis qu'Attila n'est plus, j'ai su par ceux qui sont venus apporter la nouvelle de sa mort, que Childéric étoit vivant, et réduit à la plus honteuse servitude; que Clodebaud, qui conserve le commandement d'une partie des troupes, insulte sans cesse à son malheur, et qu'il n'est pas impossible de le délivrer, si vous voulez suivre mes avis et accompagner mes pas. Je le veux! s'écria Viomade en se levant et avec une noble vivacité; ô Draguta! je le veux, sois mon guide, mon interprète, mon bienfaiteur; ma reconnoissance sera sans bornes comme tes bienfaits, compte sur celle d'un grand roi, d'un père à qui tu rendras le bonheur. Eh bien! reprit Draguta, partons promptement et sans suite, car nous serions arrêtés, et le nombre ne nous sauveroit pas; je vous promets le secours de mes frères, tous jeunes, vaillans et hardis; je vous conduirai par de secrètes routes, qui nous éviteront des rencontres fâcheuses. Au reste, je répondrai de vous, et vous n'aurez rien à craindre. Je ne crains rien non plus, lui dit Viomade, ma vie est à mon roi; vivre et mourir pour lui, voilà ma noble destinée; mais retire-toi, Draguta, je vais porter à mon auguste maître l'espérance que tu as répandue dans mon cœur; reçois cette bourse d'or, non comme une récompense; ah! Draguta, qui jamais pourra te récompenser! Le brave à ces mots embrasse avec attendrissement le perfide qui, sans repentir et sans trouble, approche de ce cœur d'où s'émanent tant de vertus.
Viomade, l'ame ouverte à la plus vive joie, s'empresse de verser dans le sein paternel l'espoir dont lui-même est enivré, et vole rejoindre son maître; sa physionomie exprime tant de bonheur, que Mérovée en est frappé, et sourit à la félicité d'un ami. Quelle fut son émotion au récit animé et consolateur de Viomade! Childéric esclave et malheureux! quelle pensée pour un père et pour un roi! Mais Childéric vivant! et rendu à son amour! Hélas! pourquoi ce bonheur ne peut-il plus être partagé par Aboflède? A cette triste pensée, le front de Mérovée s'obscurcit, et la douce joie dont il rayonnoit s'est éteinte. Ah! sans le douloureux mélange de regrets et d'espoir, le bonheur inespéré du roi seroit trop vif, il auroit peine à le supporter. Viomade ne trouble point les méditations de son maître, il lit dans son ame, il voit se succéder les sentimens tristes et doux, et attend que le calme y renaisse pour lui parler avec cette franchise qui le distingue. Mérovée, reprenant bientôt un noble empire sur lui-même, lève sur son ami des regards paisibles, et Viomade lui parle ainsi:
Je n'ai pas besoin de dire au plus aimé des rois que je suis prêt à partir; mais je dois l'instruire qu'Egidius agite l'armée turbulente, et que la paix dont nous jouissons, après tant de combats et de victoires, est déjà le sujet d'audacieux murmures. Cet ambitieux romain, que nous avons tant de fois vaincu et repoussé, s'est fait de ses défaites même un titre à la gloire; son adresse égare les troupes, et vous dépeint, accablé par les chagrins et les souffrances, incapable de combattre, anéanti sous le poids des maux; il annonce que les Saxons sont prêts à vous attaquer; un mot de vous peut détruire ses orgueilleuses espérances; le danger s'accroît: ô mon roi! épargnez aux Francs l'ingratitude et le repentir; daignez assembler votre armée, et vous montrer à elle plein d'espérance. Annoncez le retour du descendant de Pharamond; le peuple aime l'aspect du roi, et vos malheurs ont trop long-tems privé les Francs de votre auguste présence.
Mérovée, à ce discours, reconnoît la prudence et l'amitié de Viomade; il donne à l'instant ses ordres pour que l'armée soit assemblée le lendemain au champ de Mars, et pour qu'un grand sacrifice soit préparé: il veut, et remercier les dieux du bonheur qu'il éprouve, et attirer leur toute puissante protection sur le voyage que médite son généreux ami, et sur ce fils qui semble déjà lui être rendu. L'armée apprend avec joie qu'elle reverra le héros sous lequel elle a si souvent triomphé, et le grand Diticas prépare la fête solennelle qui doit suivre la cérémonie guerrière.
Déjà l'armée est assemblée, et attend impatiemment le roi: il paroît, son front auguste ne porte point l'empreinte de l'abattement et de la tristesse, il se montre fier et animé comme aux jours du combat. L'armée pousse des cris de joie, et frappe à grands coups les boucliers retentissans; Mérovée, ému par ces témoignages d'affection, promène ses regards bienveillans sur cette troupe valeureuse, et que l'amour anime.
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