George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1

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Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Toutefois cet universel engouement ne fut pas de longue durée: pour le prolonger, il eût fallu faire preuve d'affectation, et ce défaut général de la société anglaise était justement celui dont Lord Byron était le moins susceptible; il eût fallu caresser l'amour-propre des automates qui se pressaient autour de lui, et Byron ne savait jamais dissimuler ses impressions dédaigneuses. D'abord les dandys , espèce de fats qui, dans la grande société anglaise, forme une majorité compacte (comme en France nos merveilleux et nos petits-maîtres), briguèrent long-tems sa bienveillance, en composant sur son extérieur leur maintien et leur costume. Une foule de fades et languissantes beautés essayèrent à l'envi sur son cœur la puissance de leurs charmes; Byron accueillit du même silence les grimaces des uns et les vaporeuses œillades des autres. Dès-lors une cabale sourde se ligua contre lui; un plan de calomnie fut organisé, et le succès dépassa bientôt toutes les espérances que ses auteurs en avaient pu concevoir.

Fatigué des cercles de la capitale, il fit, dans le Westmoreland, une course vers ces lacs devenus célèbres par les mélancoliques et monotones élucubrations des Wordsworth, des Coleridge et des Southey. Ce voyage augmenta encore le nombre de ses ennemis; les poètes lakistes se montrèrent humiliés de l'indépendance de ses opinions, et furieux des épigrammes dont il accablait leur politique bigoterie. L'apparition presque simultanée du Giaour , de la Fiancée d'Abydos , du Corsaire et de Lara , leur offrait une occasion d'attaquer ses principes et de noircir sa vie. «Qui peut, s'écrièrent-ils, fournir à Lord Byron les couleurs dont il se sert pour peindre tous ces héros dévorés de passions et de remords? qui l'initia aux mystères des plus horribles angoisses de la vie? qui lui apprit à revêtir de formes séduisantes les plus odieux scélérats? Ah! sans doute, la source de son génie est empoisonnée; elle n'a pu naître que de la perversité de son caractère. Rien dans sa conduite, il est vrai, ne justifie d'injurieux soupçons; mais l'a-t-on suivi dans ses courses lointaines? Qui sait si quelque crime secret ne trouble pas le repos de sa vie? Trop de rapports sensibles existent entre Childe Harold, Conrad et lui pour que l'on puisse encore douter de l'identité de l'auteur et de ses personnages. Et quel insensé pourrait envier un talent qu'il faudrait acheter à pareil prix?..»

Lord Byron jugeait indigne de lui de repousser d'aussi infâmes soupçons: cependant, il suivait avec assez d'assiduité les séances de la chambre des Lords. Toujours étranger aux ambitieuses intrigues qui se trament jusque dans les conseils de l'opposition populaire, il prononça à la chambre haute trois discours assez remarquables, dans lesquels il peignit de couleurs énergiques la détresse des ouvriers et l'asservissement des catholiques. Mais l'inutilité de ses efforts refroidit bientôt sa ferveur parlementaire, et il sentit qu'il servirait plus efficacement la cause de la justice et de la liberté, du haut de la tribune poétique que s'était élevée son génie. Il acheta, à la même époque, une action au théâtre de Drury-Lane , et quelques jours après il fut nommé directeur du jury chargé d'y recevoir les ouvrages dramatiques.

La mobilité de son imagination, sa passion pour les voyages, et les souvenirs de plusieurs beautés qu'il avait peintes dans le Giaour et le Corsaire , tout aurait dû le détourner du mariage, et surtout de l'idée d'en former les redoutables nœuds avec une Anglaise: il n'en fut rien. Anne-Isabelle, seule fille de sir Ralph Milbank Noël, fut celle sur laquelle il fit tomber son choix: elle était belle; mais, sous l'apparence d'une bienveillante douceur, elle cachait un caractère inflexible et un orgueil de pruderie qui devait faire le malheur du plus pacifique des époux; à plus forte raison celui de Lord Byron. Elle apprit avec une sorte de transport que le jeune Lord songeait à demander sa main, et quand on lui rappela les défauts de Byron, dans les cercles de bas bleus ( blue stockings ), dont elle était l'un des ornemens, elle répondit qu'elle espérait ramener son époux à force de douceur, de leçons et d'exemples. Le mariage fut célébré le 2 janvier 1815.

Bien que formé sous de funestes auspices, il eût peut-être été fortuné sans l'intervention, presque toujours fâcheuse, d'une belle-mère. Les Milbank conservaient dans leur famille la tradition du vieil esprit d'austérité et d'intolérance qui distinguait les puritains; aussi l'honorable miss Milbank avait-elle consenti avec répugnance à l'union de sa fille avec Byron. Elle ne tarda pas à devenir une mortelle ennemie: la lune de miel même ne fut pas exempte d'orage. Byron eût voulu en passer le cours loin du tumulte de Londres; il craignait les folles dépenses, et surtout les insipides distractions du grand monde: il fut obligé de renoncer à son projet. Partout recherchés avec empressement, recevant à leur tour avec grandeur, la dot de la nouvelle lady fut bientôt dissipée en prodigalités, et Byron prévit de nouveaux embarras pécuniaires. D'un autre côté, son amour de l'étude et des méditations solitaires s'accommodait mal de visites fréquentes et de la présence continuelle d'une épouse soupçonneuse; parfois il accueillait avec fatigue les tendres expansions de lady Byron, et cette femme altière, se croyant alors dédaignée, revenait prêter une crédule oreille aux suggestions de sa mère et d'une ancienne nourrice. Ce n'était pas tout: plusieurs espions féminins venaient nourrir les défiances de ces trois femmes et suivaient sans relâche toutes les démarches de Lord Byron. Dans un secrétaire que lady Byron fit enfoncer, on avait trouvé des lettres amoureuses: par malheur, le nom de l'ancienne maîtresse n'y était pas tracé; il fallut recourir aux conjectures. Une actrice de Drury-Lane (mistress Mardyne) est soupçonnée: sur-le-champ elle est reconnue pour l'indigne cause des froideurs conjugales de Byron. Des pieux salons de la famille Milbank, la nouvelle se fut bientôt répandue dans tous ceux de la capitale, et (voyez la retenue de la haute société anglaise!) quand la pauvre Mardyne reparut sur le théâtre, les dames se couvrirent modestement de leurs éventails ou de leurs mouchoirs; les jeunes dandys sifflèrent, et l'actrice fut obligée de se retirer, en protestant de son innocence. Il fut prouvé, plus tard, qu'elle n'avait jamais dit un seul mot, ni même vu une seule fois Lord Byron.

Lady Byron avait un caractère fort excentrique . Elle s'imagina un autre jour que la froideur de son mari pour ses charmes et surtout pour ses conseils dénotait un certain dérangement de sensorium commune . Par ses ordres, plusieurs inconnus pénétrèrent dans le cabinet d'étude de Byron (il composait alors le Siége de Corinthe ); on l'accabla de questions inintelligibles pour lui, et auxquelles sa fierté lui permit à peine de faire quelques réponses. Plus tard, il apprit qu'il avait reçu la visite de docteurs en médecine, chargés d'examiner ses droits au séjour de Bedlam. Il est inutile de dire que ces docteurs ne répondirent pas à l'attente de lady Byron.

Il semblait que la naissance d'une fille, arrivée le 10 décembre 1815, dût mettre un terme à la soucieuse mésintelligence des deux époux; mais, dans le même tems, de nombreux créanciers ayant demandé la garantie de leurs créances, Byron se vit forcé de vendre les somptueuses propriétés qu'il avait, en se mariant, achetées à Londres, à la sollicitation de lady Byron. Les poursuites judiciaires cessèrent: mais, sous prétexte de les prévenir, ils se décidèrent, d'assez bonne grâce, à vivre, pendant deux ou trois mois, éloignés l'un de l'autre. Lady Byron retourna donc chez son père; et quelques jours après, à l'instigation de sa famille, elle écrivit à Lord Byron que jamais elle ne consentirait à le revoir.

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