George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1
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Tel est le récit exact de cette séparation, qui a fourni matière à tant d'invectives et de calomnies contre la conduite de notre grand poète. Si le public devint le confident de ses ennuis domestiques, il faut en accuser les indiscrétions ridicules de lady Byron. Écoutons Byron lui-même:
«Il existe dans le mariage une foule de causes inappréciables de dégoûts mutuels et de griefs, dont nos plus intimes amis, ou nos plus proches parens, ne sauraient estimer la juste valeur. Les époux seuls peuvent s'en former une véritable idée; eux seuls ont le droit d'en parler. Tant que le mari n'a pas de torts scandaleux à l'égard de sa femme; tant qu'il ne commet aucune action préjudiciable à la communauté, de quel droit vient-on le blâmer, s'il juge à propos de vivre éloigné d'une femme qu'il connaît mieux, sans doute, que ceux qui prennent sa défense? N'est-il pas absurde de vouloir contraindre deux individus qui se détestent à rester unis, quand ils soupirent tous deux après l'instant de leur séparation? Telle est du moins l'intention de ceux qui, se targuant d'une ancienne liaison, interviennent dans les débats domestiques.»
Quoi qu'il en soit, la séparation de Lord et de lady Byron fit revivre tous les anciens contes dont les précieuses de Londres (les bas bleus ) avaient les premières répandu le bruit: tous les écrits périodiques, à l'exception d'un seul ( l'Examinateur ), les répétèrent à l'envi: une mistress Lee composa un roman dont le héros (Lord Byron) était, sous le nom de Glenarvon , accusé de plusieurs assassinats. On alla jusqu'à imprimer qu'étranger à tous les sentimens de bienveillance et d'humanité il n'était pas même susceptible d'être captivé par les attraits ou les vertus d'une femme; et les stances ravissantes qu'il avait adressées à Thirza, à Maria, à Janthé, ne lui avaient été inspirées que par son attachement pour un ours et le chien de Terre-Neuve dont il avait composé l'épitaphe. Il ne paraissait plus à Drury-Lane sans être accueilli par des huées; les dames le désignaient du doigt, les enfans poursuivaient sa voiture quand il se rendait à la chambre des pairs, et sa vertueuse femme écoutait avec une merveilleuse sérénité le récit des calomnies dont il était abreuvé.
Cependant, cet homme était Lord Byron, le chantre de Childe Harold et du Giaour ! celui qui avait défendu de toutes ses forces les catholiques d'Irlande et les chrétiens de l'Orient! Ah! si, pour l'honneur de la France, un aussi puissant génie, une aussi grande ame, eût reçu le jour dans son sein, lui eût-on décerné les mêmes récompenses? Les clameurs de misérables et ridicules coteries auraient-elles ainsi aveuglé l'opinion publique? Nous avons l'orgueil d'en douter.
Il ne faut pas s'étonner si, depuis ce moment, Byron conserva contre l'Angleterre une haine profonde: elle n'était plus digne de ses hommages. Pour comble de disgrâces, il se vit obligé de vendre l'abbaye de Newstead, demeure de ses ancêtres, afin de restituer aux Milbank la dot de lady Byron. Newstead seule le retenait en Angleterre; quand il s'en fut dépouillé, il s'éloigna une seconde fois d'une ingrate patrie, avec la résolution de n'y jamais revenir.
Quelques jours avant son départ, une jeune dame, que ses talens n'avaient pu tirer de la misère, se présente chez lui, et le prie d'honorer de sa protection un recueil de vers qui formait son unique ressource. Elle était belle, ses parens étaient éloignés, et ceux qui d'abord l'avaient encouragée à se dévouer au culte des muses lui avaient retiré leur protection, avant d'avoir pu apprécier si réellement elle en était digne. Byron l'écouta avec attention. Quand elle eut fini de parler: «Puissiez-vous, madame, répondit-il en lui présentant un billet plié, être plus heureuse que moi; puissent vos talens, vos vertus et votre beauté désarmer l'envie! Voici ma souscription. Mais tous deux nous sommes jeunes, et le monde est pervers; je ne veux donc pas avoir l'air de m'intéresser à vos succès: ce serait vous faire plus de tort que de bien.» La jeune dame prit alors congé de lui, et sa surprise fut grande, en rentrant chez elle, de voir que le poète lui avait remis un bon de cinquante louis sur son banquier. Avant qu'elle songeât à publier ce trait de générosité, Byron touchait au rivage de la France.
C'était au printems de 1816. Il emmenait avec lui une bibliothèque composée de poètes grecs, latins et italiens; l'assortiment d'animaux dont nous avons déjà parlé, et le bon et fidèle Fletcher, dont la destinée, assez conforme à celle de son maître, était d'abandonner, de maudire et de regretter sans cesse sa patrie, sa femme et ses enfans. Lord Byron traversa rapidement la France: sa première halte fut le champ de Waterloo. Il parcourut plusieurs fois cette plaine désormais célèbre, et qui lui rendait les impressions de Salamine et de Marathon. Après avoir visité successivement Bruxelles, Coblentz et Bâle, il s'arrêta, pendant l'été, à la campagne Diodati , sur les bords du lac de Genève.
Depuis son départ d'Angleterre, la violence des tourmens intérieurs avait influé sur sa santé: mais Clarence et les rochers de Meillerie, en rappelant à son cœur les sublimes rêveries de Rousseau; les montagnes du Jura, en l'attendrissant à la pensée de sa chère Écosse; l'aspect du lac de Genève enfin, tout contribuait à calmer ses ennuis et à ranimer ses forces physiques. Tous les soirs, comme si le lac eût pu verser dans son ame la tranquillité de sa limpide surface, il aimait à voguer sur les flots, dans un frêle bateau. Ces courses n'étaient pas sans danger: quelquefois l'onde s'agitait subitement avec violence, et notre poète, un jour, fut sur le point de périr à l'endroit même où Saint-Preux avait caressé l'idée de précipiter dans les flots madame de Volmar. C'est ainsi que, dans la nature, tout, jusqu'aux élémens, semblait destiné à nourrir son ame de grandes et poétiques inspirations.
Il retrouva, dans les environs de Genève, ses anciens amis; Cam Hobhouse, Monk Lewis, auteur du plus fantastique des romans, et Shelley, dont les habitudes austères et les opinions indépendantes lui plaisaient, jusque dans leur exagération. Mais, de toutes les personnes dont il cultiva la société, nulle ne l'intéressa plus que madame de Staël, alors retirée à Coppet: c'était, en effet, deux ames dignes de s'entendre. On se rappelle la prédilection de Corinne pour la littérature, les opinions et les lois de l'Angleterre; elle semblait remercier chaque citoyen de Londres de la naissance de Shakspeare et de la chute de Napoléon. En ce moment, comme elle avait au nombre de ses hôtes plusieurs Anglaises, de celles dont Byron avait flétri les doctes prétentions, il était naturel qu'elle fût encore la dupe des calomnies débitées contre l'auteur de Childe Harold . Quand on annonçait la visite de Byron, ces dames quittaient le salon, et frémissaient à l'idée de regarder en face un semblable monstre. Pour madame de Staël, à peine l'eut-elle entendu, qu'elle déposa ses anciens préjugés. Un jour, après avoir lu les stances que Byron avait adressées à sa femme en quittant l'Angleterre, elle s'écria: «Mesdames, je ne sais quel est le coupable, mais je me consolerais d'avoir été malheureuse comme lady Byron, si j'avais inspiré à mon époux de semblables adieux.» En effet, pour ceux qui ne sont pas dépourvus de sensibilité, ces vers seront toujours, à défaut d'autres Mémoires , la condamnation de lady Byron.
C'est à la campagne Diodati qu'il composa Manfred , la première et la plus grande de ses compositions dramatiques, et le Prisonnier de Chillon , dans lequel il semble, comme en se jouant, avoir réuni à l'imagination de Dante celle de Châteaubriand. De la Suisse il descendit en Italie, accompagné de Shelley et du docteur Polidori, son secrétaire, le même qui publia quelques mois plus tard, à Londres, la fameuse histoire du Vampire . Arrivés à Montanvers, le prieur des bénédictins les pria de mettre leurs noms sur l'album du couvent. Shelley répondit à cette invitation en y inscrivant le mot Αθεος. Mais Byron, jetant à son tour un regard sur le livret, se hâta de passer un trait sur le mot que Shelley avait eu la ridicule hardiesse de tracer. Telle fut pourtant la seule preuve qu'osa plus tard donner le poète Southey de l'athéisme de Lord Byron. Les ouvrages de l'illustre poète se chargent à l'envi de démentir cette odieuse imputation: Byron fut, au contraire, et toute sa vie, tourmenté de ces doutes métaphysiques, nobles et sûrs indices d'une ame profondément religieuse; et quant à Shelley lui-même, auteur d'un poème satirique, la Reine mob , dans lequel les opinions dogmatiques sont peu respectées, il est certain qu'il avait sur l'immortalité de l'ame, et sur l'indépendante dignité de son essence, les idées les plus respectables. Nous ajouterons toutefois qu'elles offraient quelques rapports visibles avec celles de Spinosa, si souvent accusées, si rarement approfondies.
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