George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1
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Il faut remonter au-delà des Normands pour arriver à la source de l'illustration des Byron. Déjà puissante dans le XIIe siècle, cette famille est originaire de la province du Périgord 3 3 Une circonstance singulière, c'est que les ancêtres maternels de Byron sont également originaires du Périgord: et, bien plus, c'est que les ruines du château de Gourdon ou Gordon subsistent encore aujourd'hui près de celles du château de Byron.
. En France, ses branches diverses s'éteignirent vers le milieu du XIIIe siècle dans la personne d'une fille qui, en épousant un Gontaut , transporta dans cette dernière maison l'héritage et le surnom des Byron. Mais une autre branche avait suivi la fortune de Guillaume-le-Bâtard, et, dès les premiers tems de la conquête, on la trouve en possession de vastes domaines dans le duché de Lancastre et dans les comtés d'York, de Nottingham et de Derby: on les voit sur les champs de bataille de Créci, de Poitiers, de Bosworth; et, à l'époque des guerres civiles, on les compte parmi les plus ardens défenseurs de la cause royale. Notre poète aimait à rappeler la gloire de ses premiers ancêtres; son respect pour leur mémoire est même consigné dans les premières stances des Heures de loisirs 4 4 Il avait à peine quinze ans quand elles furent composées.
.
L'élévation des Byron à la pairie date de 1652. William, cinquième Lord Byron, ayant, en 1765, à la suite d'une querelle, tué M. Chaworth, l'un de ses proches parens, fut enfermé à la Tour de Londres, et peu de tems après déclaré, dans la chambre haute, coupable d'homicide; mais ayant réclamé son privilége de pair, le jugement n'intervint pas. Il était si loin de rougir d'avoir tué ce M. Chaworth, spadassin de profession, qu'il porta toujours une sorte de culte à l'épée dont il s'était servi pour le frapper. C'était, au reste, un de ces hommes singuliers plus communs en Angleterre que dans aucun autre pays. Il consuma les longues années de sa vieillesse dans le château de Newstead , ancienne abbaye de chanoines réguliers de saint Augustin, devenue, depuis Henri VIII, la principale résidence des Byron; et c'est là qu'ayant pris en horreur tous les hommes (particulièrement tous les membres de sa famille), son occupation favorite était d'apprivoiser plusieurs grillots: il était parvenu à les habituer à recevoir ses caresses ou ses châtimens; quand leur familiarité devenait excessive, il les fouettait avec des brins de paille réunis. William mourut en 1798, sans laisser ou ressentir, en quittant la vie, le moindre regret.
Il n'avait pas d'enfans, et son frère, le célèbre commodore Byron, malheureux dans sa famille comme dans ses voyages, n'avait laissé qu'un fils, dont les intrigues galantes avaient été le scandale des trois royaumes. John Byron épousa d'abord lady Carmarthen, quand la publicité de ses coupables liaisons avec cette dame eut amené un divorce entre elle et son premier mari. Après sa mort 5 5 Elle mourut en mettant au monde miss Maria Byron, qui épousa, par la suite, sir H. Leigh.
, il avait aimé, enlevé et épousé miss Catherine Gordon, riche héritière du duché d'Aberdeen, et descendue en ligne droite du roi d'Écosse, Jacques II. Mais en quelques années il eut dévoré le patrimoine de sa nouvelle femme: obligé de quitter l'Angleterre, il était mort à Valenciennes en 1791, n'ayant plus conservé, depuis sa fuite, les moindres rapports avec sa femme et le fils unique qu'il avait eu d'elle.
Ce dernier était notre poète. Georges Byron Gordon naquit le 22 janvier 1788, à Londres suivant les uns, à Marlodge, près d'Aberdeen, suivant les autres, et enfin à Douvres suivant M. Dallas. C'est aux Anglais qu'il appartient de rechercher le lieu qui peut réellement se glorifier d'avoir vu naître Lord Byron. Nous remarquerons seulement qu'on ne doit pas s'étonner de lire dans les écrivains de l'antiquité que plusieurs villes se soient disputé l'honneur d'avoir été la patrie d'Homère, puisque la même incertitude enveloppe, à nos yeux, le berceau du plus illustre barde contemporain.
Ce qu'il y a de certain, et ce qu'il est plus important de mentionner, c'est que les premières années du jeune Gordon se passèrent dans une campagne située à quelques milles d'Aberdeen. Demeuré la seule consolation de sa mère, il en devint bientôt l'idole; et, grâce à de nombreux signes d'une constitution délicate, madame Gordon, au lieu de lui faire apprendre à lire, le laissa jusqu'à neuf ans gravir à son gré, du matin au soir, les monts neigeux, hérissés et pittoresques, qui font de l'Écosse le pays le plus inspirateur de l'Europe. Bien qu'il eût un léger défaut de conformation dans l'un de ses pieds, c'était le plus infatigable, le plus agile de tous les enfans de son âge; et sa mère, en le voyant chaque soir revenir les habits en lambeaux et les membres déchirés, ne pouvait s'empêcher, comme la mère de Duguesclin et de Henri IV, de se plaindre au ciel de lui avoir donné un si méchant et si remuant enfant. «Ah! mon fils, s'écriait-elle dans sa douleur, vous serez bien un jour un vrai Byron!»
Ainsi, comme Walter Scott et Campbell, Lord Byron fit ses premières études (celles peut-être qui ont sur le reste de la vie la plus ineffaçable influence) au milieu des montagnards de l'Écosse. Chaque jour sa jeune imagination ruminait des chants mélancoliques, de vieux et héroïques récits, et des superstitions pleines de poésie. On respire d'ailleurs, sur les montagnes, je ne sais quel air de liberté, dont il serait également impossible d'expliquer la raison, ou de contester l'influence. Dans la suite, Byron se rappela toujours, avec délices, les montagnes de l'Écosse; il est peu de ses poèmes dans lesquels il ne se soit plu à chanter quelque montagne, et les plus belles stances des Heures de loisir sont adressées aux rochers de Loch-na-Garr .
Quand la santé de Gordon, ainsi fortifiée par une première éducation généreuse, eut cessé d'inspirer des alarmes à sa mère, on lui fit suivre les leçons des pédagogues d'Aberdeen. Il se fit alors plus remarquer par son caractère indomptable que par une profonde aptitude aux exercices classiques.
En 1798, quand, par la mort du vieux Lord Byron, ses droits à la pairie eurent été définitivement reconnus, le censeur de l'école d'Aberdeen avait effacé de la liste des collégiens son ancien nom de Georgius Byron Gordon pour y substituer celui de Dominus de Byron . Georges avait alors dix ans, et précisément la veille, il avait reçu (non sans résistance) le fouet, à l'occasion de la faute d'un autre écolier. L'un de ses amis, étonné, et peut-être jaloux de ce nouveau titre, lui en demanda la raison. «Elle ne vient pas de moi, répondit fièrement Byron; le hasard a voulu que je fusse fouetté hier pour ce qu'un autre avait fait, il me donne aujourd'hui le titre de Lord pour ce qu'un autre a cessé de faire. Je n'ai rien dont je puisse le remercier; je ne lui avais rien demandé.»
Quelque tems après, le comte de Carlisle, époux d'Isabelle, sœur du défunt Lord Byron, et désigné, en cette qualité, pour servir de tuteur à son jeune neveu, l'appela à Londres auprès de lui, afin de le mettre en état, disait-il, de recevoir une éducation vraiment libérale et digne de son rang. À douze ans, Byron fut envoyé à Harrow, pension située à dix milles de Londres, où sont, en général, élevés les enfans de la haute société anglaise. Dans cette pension, son esprit reçut de nouveaux développemens; tour à tour on le vit se livrer aux plus violens exercices, à la gaîté la plus franche, à la plus profonde tristesse: quelquefois ardent à l'étude, ordinairement distrait de tous les travaux universitaires; lisant Ossian et négligeant les classiques; dédaignant de faire les moindres efforts pour obtenir les palmes de collége; toujours fier, dédaigneux et inquiet; objet de la haine de la plupart de ses maîtres, et, comme à Aberdeen, de l'admiration de ses condisciples.
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