Louis Boussenard - Les français au pôle Nord
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Très fiers de leur exploit, heureux de cette victoire sur la banquise, l'ennemi qu'ils détestaient déjà, les marins n'en peuvent croire leurs yeux, à mesure qu'ils avancent, tant le spectacle de cette destruction est complet, effrayant.
Eh quoi! un semblable anéantissement est l'œuvre de trente livres de dynamite!
Mais ce n'est pas tout. Le capitaine comptait sur une passe de dix ou douze mètres; et par endroits, elle en mesure cinquante. En outre, ce choc effroyable, cette poussée qui, à l'inverse de celle produite par la poudre, s'opère de haut en bas, s'est fait sentir on ne sait à quelle profondeur.
La preuve, c'est qu'on aperçoit, à droite et à gauche, des phoques assommés, foudroyés, immobiles, le ventre en l'air, avec une infinité de poissons de toute grosseur, de toute espèce.
Ne craignant plus d'être emprisonnés, confiant d'ailleurs dans les ressources de son arsenal, le capitaine ordonne de stopper un moment, afin de faire hisser à bord quelques-unes des victimes, et procurer à ses hommes des vivres frais.
Dix minutes suffisent à une pêche réellement miraculeuse, puis la goélette reprend son envolée vers les eaux libres, et accompagnée des craquements retentissant de la glace disloquée jusqu'à une distance qu'on ne peut apprécier.
C'est au point que, le choc se répercutant ainsi de proche en proche, on voit parfois les glaciers de la côte osciller, puis s'effondrer et détacher d'immenses glaçons qui se mettent à dériver en tournoyant.
Déjà le chenal improvisé par la seule volonté de l'intrépide officier était franchi. Quelques heures encore de navigation sans entraves, et la baie de Melville serait traversée.
Le capitaine allait donner l'ordre d'obliquer un peu à l'ouest, quand les gestes et les cris d'un petit groupe de matelots debout à l'avant, attirèrent son attention.
«Je te dis que c'est un ours.
– Je t'assure que c'est un homme.
– Peuh! dans ce pays cite! répliqua un organe bas-normand, ils sont habillés pareil au même.
– Mais, il y en a trois, d'ours… un gros et deux petits.
«Preuve qu'y sont blancs… autant dire jaune-soufre.
– Et que l'homme est marron.
– Et qu'y s'ensauve comme un quéqu'un qu'aurait le feu quelque part.
– Sûr qu'y vont lui manger ses aloyaux!
– Il n'a qu'à les faire monter à l'arbre, s'écrie Plume-au-Vent.
– Tu blagues, toi, Parisien! reprend le Normand, t'as pourtant un bon cœur, à preuve que t'as évu celui de me retirer de la grand'tasse, là ousque je buvais mon dernier coup.
– Parlons pas de ça, Guignard… d'abord t'es mon matelot.
– Eh!.. eh!.. s'écrient les marins, pas bête, l'homme!
«Y jette à l'ours son suroît en fourrure.
– … Pour gagner du temps!
– Et l'ours batifole avec le paletot.
– Oui, mais ça ne va pas durer longtemps.»
Le fugitif – c'est bien réellement un homme auquel donne la chasse un ours blanc monstrueux – détale à fond de train, en semant sur la glace quelques pièces de son habillement.
Mais le féroce plantigrade, talonné par la faim, ne se laisse plus prendre à cette ruse. Il galope avec cette allure si lourde en apparence, mais tellement rapide en fait, qu'elle peut égaler la vitesse d'un cheval.
L'homme auquel une terreur bien légitime semble donner des ailes, s'approche visiblement du navire. Mais il se trouve encore éloigné de quatre cents mètres, et l'ours gagne de plus en plus.
– Il faut à tout prix sauver ce malheureux, dit le capitaine.
– Stop!
«Parez la baleinière!
«Cinq hommes de bonne volonté!»
Le docteur et le lieutenant sont accourus, armés chacun d'une carabine à deux coups.
Les matelots se présentent en groupe, réclamant tous le périlleux honneur de combattre le monstre.
Un cri d'horreur échappe aux moins impressionnables. Le fugitif a glissé, puis s'est abattu lourdement. L'ours n'est plus qu'à deux pas de lui.
Un coup de feu retentit, et la balle frappant à un mètre de l'animal, fait voler un éclat de glace.
L'ours, un moment effrayé par le choc et le sifflement du projectile, s'arrête et regarde avec inquiétude le navire.
Ce répit, si court qu'il soit, permet à l'homme de se relever et de reprendre sa course, mais en zigzag.
Un second coup de feu se fait entendre, mais sans plus de résultat.
«Maladroit!» s'écrie le docteur tout dépité, en glissant deux cartouches métalliques dans le tonnerre de son arme encore fumante.
Le lieutenant fait feu à son tour et manque la bête qui semble invulnérable.
«Cent francs à qui l'abat,» dit le capitaine.
Castelnau arrivait portant de chaque main une carabine toute chargée.
Dumas le cuisinier, son tablier blanc relevé d'un bord, en triangle, comme un foc, l'arrête au passage.
«Donne-moi ça, petit, dit-il à l'armurier, et je veux toute ma vie manger de la cuisine au beurre si je ne gagne pas la prime.»
Avec une aisance parfaite, il saisit une carabine, la porte à l'épaule, met en joue et s'adressant au docteur avec sa familiarité provençale:
«Trois cents mètres… plein guidon, n'est-ce pas monsieur le dôtur?
– Plein guidon! et tâchez de faire mieux que moi.
– Eh!.. zou!»
Il ajuste trois secondes à peine et presse doucement la détente.
Paf!.. pîîî… îcth!.. il semble qu'on suive le sillage de la balle qui s'éloigne en sifflant.
Et soudain, l'ours fait un bond énorme, se dresse convulsivement sur les pieds de derrière, oscille et s'écroule sur le dos en gigotant.
«Tonnerre de Brest!.. un mathurin de Lorient n'eût pas mieux fait, s'écrie Guénic n'en pouvant croire ses yeux.
– Eh, millé dioux! il y en a encore deux autres, s'écrie le Provençal.
«Les petits… les mouçerons…
«Ce que ze vais t'éçeniller ces vermines!»
M. Dumas, superbe comme un capitan, la barbe hirsute, l'œil allumé, reçoit une cartouche, charge le canon droit de sa carabine, et avec le sang-froid d'un chasseur qui fusille des perdreaux, fait feu, deux fois coup sur coup.
Les deux oursons qui se sont arrêtés près du cadavre de leur mère, tressautent brusquement, et chose à peine croyable qui stupéfie littéralement l'équipage, tombent, foudroyés!
«Coup double! dit avec son large rire le cuisinier.
«Ce n'était pas plus difficile que ça!
– Sacrebleu! mon garçon, quel joli tireur vous faites!
– Oh! monsieur le dôtur, répond modestement Dumas, tout le monde pourrait en faire autant à Beaucaire.
«Seulement, on n'y trouve zénéralement pas d'ours.
– Très bien, Dumas, très bien! interrompt le capitaine.
«Je ne te connaissais pas ce talent, et puisque tu aimes la chasse, tu auras plus tard occasion de satisfaire ton goût.»
L'homme ainsi miraculeusement sauvé s'était avancé jusqu'au bord du chenal où venait de stopper la Gallia .
La baleinière, armée au moment où l'habile tireur accomplissait son exploit, abordait en deux coups de rame au glaçon au milieu duquel les trois ours frissonnaient leur agonie.
Sur un signe du patron, le malheureux à demi nu, tout grelottant, prenait place dans l'embarcation, pendant que deux matelots munis de grelins, allaient crocher les plantigrades pour les haler sur le pack.
Mais une difficulté se présente tout d'abord. L'ourse est tellement pesante, qu'on ne peut la mouvoir. Il faut un palan!
«Tron de l'air! monsieur le dôtur, c'est donc une bestiole conséquente? demande à son interlocuteur le Provençal.
– Le diable soit de votre bestiole!
«Mais, mon garçon, ça pèse au moins cinq cents kilos!
– Bagasse! monsieur… et moi qui n'ai zamais çassé que la grive et l'ortolan.
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