Roger Bussy - Histoire amoureuse des Gaules; suivie des Romans historico-satiriques du XVIIe siècle, Tome III

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Histoire amoureuse des Gaules; suivie des Romans historico-satiriques du XVIIe siècle, Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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«Ce fut environ vers ce temps-là qu'un jeune homme, venu depuis peu des Universités, et qui ne savoit pas l'intrigue du marquis avec Guillemette, en devint effectivement amoureux, et l'auroit infailliblement épousée sans un accident qui arriva et qui ne lui permit pas de douter de la bonne intelligence qui étoit entre sa maîtresse et le marquis de Chevreuse. Cet accident fut une certaine enflure de ventre causée à la pauvre Guillemette par un commerce trop fréquent avec son marquis. Elle ne s'en fut pas plus tôt aperçue qu'elle l'avoua d'abord à celui qui en étoit l'auteur. Et cependant, pour tromper le jeune bachelier, dont elle espéroit de faire un mari, elle feignit d'être malade d'une hydropisie. Son amant le crut quelque temps, mais enfin on lui dessilla les yeux. Certaines manières libres qu'il avoit remarquées entre Guillemette et le marquis le firent entrer dans de grands soupçons, et une confidente affidée qui étoit dans la maison du marquis lui découvrit le pot aux roses et la véritable cause de cette hydropisie prétendue. Elle en guérit au bout de neuf mois; et quoique la chose fût assez secrète et que le jeune homme qui la recherchoit se soit contenté de la laisser, sans la diffamer, il ne put s'empêcher pourtant, avant de la quitter, de lui faire connoître la cause de sa froideur; et, comme il étoit poëte et qu'il aimoit sa patrie, il fit des vers sur cette aventure, qu'il lui envoya tout cachetés en forme de lettre. Comme elle en avoit reçu grand nombre de sa façon où il lui parloit de son amour, elle crut que c'étoient des vers du même style; mais elle fut bien surprise quand elle lut ces paroles, qui étoient une raillerie sanglante du malheur qui lui étoit arrivé:

Stances

Vous faisiez à l'amour un trop pénible outrage
De déguiser un mal dont lui-même est l'auteur.
Iris, ne cachez plus un si parfait ouvrage,
Qui fait de deux amants le souverain bonheur.

En vain pour nous tromper vous usiez d'artifice,
Couvrant de son mal feint un chef-d'œuvre si beau,
Puisque l'illustre enfant de la déesse Erice
A daigné l'éclairer de son divin flambeau.

Qu'aucun regret pourtant ne saisisse votre âme,
Et ne rougissez pas du fruit de votre amour;
Ce sont les doux effets d'une féconde flamme,
Qui s'alloient amortir s'ils n'eussent vu le jour.

Peut-être que ces jeux, ces ébats, ces caresses,
Dont vous payez les feux de votre cher amant,
Et que ces doux baisers, ces aimables tendresses,
N'étoient, à votre avis, qu'un simple jeu d'enfant.

Sachez pourtant, Iris, que l'Amour, ce fier maître,
A qui l'on donne à tort un éloge si bas,
N'est pas toujours enfant, puisqu'il en fait tant naître,
Et que même il se plaît dans les sanglants combats.

S'il revêt quelquefois une forme si tendre,
C'est pour nous abuser, c'est pour tromper un cœur;
Mais après qu'à ses traits on s'est laissé surprendre,
Il prend d'un homme fait la force et la vigueur.

Que le triste regret de vous être déçue
N'apporte aucun obstacle à des plaisirs si doux;
S'il ne vous eût frappée, Iris, que dans la vue,
Vous ne sauriez pas bien ce que peuvent ses coups.

Savante à vos dépens, vous avez cette gloire
Qu'il a, pour vous soumettre, employé tous ses traits,
Et, pour être plus sûr de gagner la victoire,
Sans doute qu'il voulut vous frapper de plus près.

Cessez donc de pleurer un sort digne d'envie,
Et ne regrettez pas la plus belle des fleurs;
Si ne la garder pas c'est faire une folie,
On goûte en la perdant mille et mille douceurs.

Ces vers piquèrent un peu celle pour qui ils avoient été faits; mais comme elle étoit au-dessus de ces petits reproches et qu'elle s'étoit familiarisée avec son marquis, elle ne s'en mit pas fort en peine, et, résolue désormais de laisser parler le monde, elle ne songea qu'à goûter les douceurs de la vie et à y chercher de nouveaux raffinements, à quoi elle réussit mieux que femme du monde, comme nous l'allons apprendre dans la suite de cette histoire.»

83

Ici les deux textes recommencent à se confondre.

84

D'après le P. Laguille, mademoiselle d'Aubigné auroit demeuré, quand elle accompagna à Paris, soit madame de Neuillan, comme l'assure Tallemant (in-8, t. 9, p. 126), soit madame de Villette, soit madame de Navailles, fille de madame de Neuillan, «dans le même quartier où logeoit le fameux Scarron.» Segrais, cité par M. Ed. Fournier dans une note sur ce passage ( Var. hist. et littér. , VIII, 65), dit aussi que l'intimité s'établit par le voisinage. Scarron demeuroit rue des Saints-Pères, à l' Hôtel de Troie . D'après le P. Laguille, ce seroit madame de Navailles qui auroit proposé à Scarron son mariage.

85

Scarron nous a laissé de lui un portrait qui est la meilleure preuve de la fidélité de celui-ci.

86

Le poëte avoit deux sœurs, dont l'une épousa, dit-on, secrètement, le duc de Tresmes, père du marquis de Gesvres, ou plutôt fut sa maîtresse. «Scarron disoit de ses deux sœurs que l'une aimoit le vin et l'autre aimoit les hommes. On savoit qu'il n'avoit que ces deux sœurs et qu'elles n'étoient point mariées.» ( Segraisiana , p. 58.)

87

On a deux lettres de Scarron à mademoiselle d'Aubigné: dans l'une elle est nommée; dans l'autre, adressée à ***, on la reconnoît facilement; enfin, dans une troisième, adressée à M. de Villette, Scarron parle de mademoiselle d'Aubigné devenue sa femme, et donne quelques détails précieux qui ne semblent pas avoir été relevés. La première est connue: «Mademoiselle, lui dit le pauvre estropié, je m'étois toujours bien douté que cette petite fille que je vis entrer il y a six mois dans ma chambre avec une robe trop courte, et qui se mit à pleurer, je ne sçay pas bien pourquoy, estoit aussi spirituelle qu'elle en avoit la mine. La lettre que vous avez écrite à madame de Saint-Hermine est si pleine d'esprit que je suis mal content du mien de ne m'avoir pas fait connoître assez tout le mérite du vôtre. Pour vous dire vray, je n'eusse jamais cru que dans les îles de l'Amérique ou chez les religieuses de Niort on apprît à faire de belles lettres.» ( Dernières œuvres de M. Scarron , t. I, p 11.) Dans la seconde, nous remarquons les passages suivants: «Vous êtes devenue malade de la fièvre tierce; si elle se tourne en quarte, nous en aurons pour tout notre hiver, car vous ne devez point douter qu'elle ne me fasse autant de mal qu'à vous… Je me fie bien à mes forces, accablé de maux comme je suis, de prendre tant de part dans les vôtres. Je ne sçay si je n'aurois point mieux fait de me défier de vous la première fois que je vous vis. Je le devois, à en juger par l'événement. Mais aussi, quelle apparence y avoit-il qu'une jeune fille dût troubler l'esprit d'un vieil garçon?..

Tandis que, la cuisse étendue,
Dans un lit toute nue
Vous reposez votre corps blanc et gras
Entre deux sales draps,
Moy, malheureux pauvre homme,
Sans pouvoir faire un somme
Entre mes draps, qui sont sales aussy,
Je veille en grand soucy.

Tout cela pour vous aimer plus que je ne pensois. La male peste! que je vous aime! et que c'est une sottise que d'aimer tant! Comment, vertu de ma vie! à tout moment il me prend envie d'aller en Poitou, et par le froid qu'il fait! N'est-ce pas une forcenerie!» ( Dernières œuvres , t. 1, p. 23.) La troisième est datée du 12 novembre 1659. Scarron écrit à M. de Villette: «Madame Scarron est bien malheureuse de n'avoir pas assez de bien et d'équipage pour aller où elle voudroit, quand un si grand bonheur lui est offert que celuy d'estre souhaitée à Brouage par une mademoiselle de Mancini… J'espère qu'elle se r'acquittera d'une si grande perte quand la cour sera retournée à Paris… Paris est désert autant que votre Brouage est remply. Je ne m'en apperçois point dans nostre petite maison. On fait dire tous les jours aux princes, ducs et officiers de la couronne qu'on ne voit personne, et l'ambition d'être admis dans notre petite société commence à être grande et à s'échauffer furieusement dans la cour et dans la ville…»

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