Daniel Defoe - Robinson Crusoe. II

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Robinson Crusoe. II: краткое содержание, описание и аннотация

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– Eh bien, lui dis-je, VENDREDI, que voulez-vous faire maintenant? Pourquoi ne tirez-vous pas?» – «Pas tirer, répliqua-t-il, pas encore; moi tirer maintenant, moi non tuer; moi rester, moi donner vous encore un rire.» – Ce qu'il fit en effet, comme on le verra tout-à-l'heure. Quand l'ours vit son ennemi délogé, il déserta de la branche où il se tenait, mais excessivement lentement, regardant derrière lui à chaque pas et marchant à reculons, jusqu'à ce qu'il eût gagné le corps de l'arbre. Alors, toujours l'arrière-train en avant, il descendit, s'agrippant au tronc avec ses griffes et ne remuant qu'une patte à la fois, très-posément. Juste à l'instant où il allait appuyer sa patte de derrière sur le sol, VENDREDI s'avança sur lui, et, lui appliquant le canon de son fusil dans l'oreille, il le fit tomber roide mort comme une pierre.

Alors le maraud se retourna pour voir si nous n'étions pas à rire; et quand il lut sur nos visages que nous étions fort satisfaits, il poussa lui-même un grand ricanement, et nous dit: «Ainsi nous tue ours dans ma contrée.» – «Vous les tuez ainsi? repris-je, comment! vous n'avez pas de fusils?» – «Non, dit-il, pas fusils; mais tirer grand beaucoup longues flèches.»

Ceci fut vraiment un bon divertissement pour nous; mais nous nous trouvions encore dans un lieu sauvage, notre guide était grièvement blessé, et nous savions à peine que faire. Les hurlements des loups retentissaient toujours dans ma tête; et, dans le fait, excepté le bruit que j'avais jadis entendu sur le rivage d'Afrique, et dont j'ai dit quelque chose déjà, je n'ai jamais rien ouï qui m'ait rempli d'une si grande horreur.

Ces raisons, et l'approche de la nuit, nous faisaient une loi de partir; autrement, comme l'eût souhaité VENDREDI, nous aurions certainement dépouillé, cette bête monstrueuse de sa robe, qui valait bien la peine d'être conservée; mais nous avions trois lieues à faire, et notre guide nous pressait. Nous abandonnâmes donc ce butin et poursuivîmes notre voyage.

La terre était toujours couverte de neige, bien que moins épaisse et moins dangereuse que sur les montagnes. Des bêtes dévorantes, comme nous l'apprîmes plus tard, étaient descendues dans la forêt et dans le pays plat, pressées par la faim, pour chercher leur pâture, et avaient fait de grands ravages dans les hameaux, où elles avaient surpris les habitants, tué un grand nombre de leurs moutons et de leurs chevaux, et même quelques personnes.

Nous avions à passer un lieu dangereux dont nous parlait notre guide; s'il y avait encore des loups dans le pays, nous devions à coup sûr les rencontrer là. C'était une petite plaine, environnée de bois de touts les côtés, et un long et étroit défilé où il fallait nous engager pour traverser le bois et gagner le village, notre gîte.

Une demi-heure avant le coucher du soleil nous entrâmes dans le premier bois, et à soleil couché nous arrivâmes dans la plaine. Nous ne rencontrâmes rien dans ce premier bois, si ce n'est que dans une petite clairière, qui n'avait pas plus d'un quart de mille, nous vîmes cinq grands loups traverser la route en toute hâte, l'un après l'autre, comme s'ils étaient en chasse de quelque proie qu'ils avaient en vue. Ils ne firent pas attention à nous, et disparurent en peu d'instants.

Là-dessus notre guide, qui, soit dit en passant, était un misérable poltron, nous recommanda de nous mettre en défense; il croyait que beaucoup d'autres allaient venir.

Nous tînmes nos armes prêtes et l'œil au guet; mais nous ne vîmes plus de loups jusqu'à ce que nous eûmes pénétré dans la plaine après avoir traversé ce bois, qui avait près d'une demi-lieue. Aussitôt que nous y fûmes arrivés, nous ne chômâmes pas d'occasion de regarder autour de nous. Le premier objet qui nous frappa ce fut un cheval mort, c'est-à-dire un pauvre cheval que les loups avaient tué. Au moins une douzaine d'entre eux étaient à la besogne, on ne peut pas dire en train de le manger, mais plutôt de ronger les os, car ils avaient dévoré toute la chair auparavant.

Nous ne jugeâmes point à propos de troubler leur festin, et ils ne prirent pas garde à nous. VENDREDI aurait bien voulu tirer sur eux, mais je m'y opposai formellement, prévoyant que nous aurions sur les bras plus d'affaires semblables que nous ne nous y attendions. – Nous n'avions pas encore traversé la moitié de la plaine, quand, dans les bois, à notre gauche, nous commençâmes à entendre les loups hurler d'une manière effroyable, et aussitôt après nous en vîmes environ une centaine venir droit à nous, touts en corps, et la plupart d'entre eux en ligne, aussi régulièrement qu'une armée rangée par des officiers expérimentés. Je savais à peine que faire pour les recevoir. Il me sembla toutefois que le seul moyen était de nous serrer touts de front, ce que nous exécutâmes sur-le-champ. Mais, pour qu'entre les décharges nous n'eussions point trop d'intervalle, je résolus que seulement de deux hommes l'un ferait feu, et que les autres, qui n'auraient pas tiré, se tiendraient prêts à leur faire essuyer immédiatement une seconde fusillade s'ils continuaient d'avancer sur nous; puis que ceux qui auraient lâché leur coup d'abord ne s'amuseraient pas à recharger leur fusil, mais s'armeraient chacun d'un pistolet, car nous étions touts munis d'un fusil et d'une paire de pistolets. Ainsi nous pouvions par cette tactique faire six salves, la moitié de nous tirant à la fois. Néanmoins, pour le moment, il n'y eut pas nécessité: à la première décharge les ennemis firent halte, épouvantés, stupéfiés du bruit autant que du feu. Quatre d'entre eux, frappés à la tête, tombèrent morts; plusieurs autres furent blessés et se retirèrent tout sanglants, comme nous pûmes le voir par la neige. Ils s'étaient arrêtés, mais ils ne battaient point en retraite. Me ressouvenant alors d'avoir entendu dire que les plus farouches animaux étaient jetés dans l'épouvante à la voix de l'homme, j'enjoignis à touts nos compagnons de crier aussi haut qu'ils le pourraient, et je vis que le dicton n'était pas absolument faux; car, à ce cri, les loups commencèrent à reculer et à faire volte-face. Sur le coup j'ordonnai de saluer leur arrière-garde d'une seconde décharge, qui leur fit prendre le galop, et ils s'enfuirent dans les bois.

Ceci nous donna le loisir de recharger nos armes, et, pour ne pas perdre de temps, nous le fîmes en marchant. Mais à peine eûmes-nous bourré nos fusils et repris la défensive, que nous entendîmes un bruit terrible dans le même bois, à notre gauche; seulement c'était plus loin, en avant, sur la route que nous devions suivre.

COMBAT AVEC LES LOUPS

La nuit approchait et commençait à se faire noire, ce qui empirait notre situation; et, comme le bruit croissait, nous pouvions aisément reconnaître les cris et les hurlements de ces bêtes infernales. Soudain nous apperçûmes deux ou trois troupes de loups sur notre gauche, une derrière nous et une à notre front, de sorte que nous en semblions environnés. Néanmoins, comme elles ne nous assaillaient point, nous poussâmes en avant aussi vite que pouvaient aller nos chevaux, ce qui, à cause de l'âpreté du chemin, n'était tout bonnement qu'un grand trot. De cette manière nous vînmes au-delà de la plaine, en vue de l'entrée du bois à travers lequel nous devions passer; mais notre surprise fut grande quand, arrivés au défilé, nous apperçûmes, juste à l'entrée, un nombre énorme de loups à l'affût.

Tout-à-coup vers une autre percée du bois nous entendîmes la détonation d'un fusil; et comme nous regardions de ce côté, sortit un cheval, sellé et bridé, fuyant comme le vent, et ayant à ses trousses seize ou dix-sept loups haletants: en vérité il les avait sur ses talons. Comme nous ne pouvions supposer qu'il tiendrait à cette vitesse, nous ne mîmes pas en doute qu'ils finiraient par le joindre; infailliblement il en a dû être ainsi.

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