Daniel Defoe - Robinson Crusoe. II
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Robinson Crusoe. II: краткое содержание, описание и аннотация
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On imaginera facilement qu'au bruit du pistolet de VENDREDI nous forçâmes touts notre pas et galopâmes aussi vite que nous le permettait un chemin ardu, pour voir ce que cela voulait dire. Sitôt que nous eûmes passé les arbres qui nous offusquaient, nous vîmes clairement de quoi il s'agissait, et de quel mauvais pas VENDREDI avait tiré le pauvre guide, quoique nous ne pussions distinguer d'abord l'espèce d'animal qu'il avait tuée.
Mais jamais combat ne fut présenté plus hardiment et plus étrangement que celui qui suivit entre VENDREDI et l'ours, et qui, bien que nous eussions été premièrement surpris et effrayés, nous donna à touts le plus grand divertissement imaginable. – L'ours est un gros et pesant animal; il ne galope point comme le loup, alerte et léger; mais il possède deux qualités particulières, sur lesquelles généralement il base ses actions. Premièrement, il ne fait point sa proie de l'homme, non pas que je veuille dire que la faim extrême ne l'y puisse forcer, – comme dans le cas présent, la terre étant couverte de neige, – et d'ordinaire il ne l'attaque que lorsqu'il en est attaqué. Si vous le rencontrez dans les bois, et que vous ne vous mêliez pas de ses affaires, il ne se mêlera pas des vôtres. Mais ayez soin d'être très-galant avec lui et de lui céder la route; car c'est un gentleman fort chatouilleux, qui ne voudrait point faire un pas hors de son chemin, fût-ce pour un roi. Si réellement vous en êtes effrayé, votre meilleur parti est de détourner les yeux et de poursuivre; car par hasard si vous vous arrêtez, vous demeurez coi et le regardez fixement, il prendra cela pour un affront, et si vous lui jetiez ou lui lanciez quelque chose qui l'atteignit, ne serait-ce qu'un bout de bâton gros comme votre doigt, il le considérerait comme un outrage, et mettrait de côté tout autre affaire pour en tirer vengeance; car il veut avoir satisfaction sur le point d'honneur: c'est là sa première qualité. La seconde, c'est qu'une fois offensé, il ne vous laissera ni jour ni nuit, jusqu'à ce qu'il ait sa revanche, et vous suivra, avec sa bonne grosse dégaine, jusqu'à ce qu'il vous ait atteint.
Mon serviteur VENDREDI, lorsque nous le joignîmes, avait délivré notre guide, et l'aidait à descendre de son cheval, car le pauvre homme était blessé et effrayé plus encore, quand soudain nous apperçûmes l'ours sortir du bois; il était monstrueux, et de beaucoup le plus gros que j'eusse jamais vu. À son aspect nous fûmes touts un peu surpris; mais nous démêlâmes aisément du courage et de la joie dans la contenance de VENDREDI. – «O! O! O! s'écria-t-il trois fois, en le montrant du doigt, O maître! vous me donner congé, moi donner une poignée de main à lui, moi vous faire vous bon rire.»
VENDREDI MONTRE À DANSER À L'OURS
Je fus étonné de voir ce garçon si transporté. – «Tu es fou, lui dis-je, il te dévorera!» – «Dévorer moi! dévorer moi? répéta VENDREDI. Moi dévorer lui, moi faire vous bon rire; vous touts rester là, moi montrer vous bon rire.» – Aussitôt il s'assied à terre, en un tour de main ôte ses bottes, chausse une paire d'escarpins qu'il avait dans sa poche, donne son cheval à mon autre serviteur, et, armé de son fusil, se met à courir comme le vent.
L'ours se promenait tout doucement, sans songer à troubler personne, jusqu'à ce que VENDREDI, arrivé assez près, se mit à l'appeler comme s'il pouvait le comprendre: – «Écoute! écoute! moi parler avec toi.» – Nous suivions à distance; car, ayant alors descendu le côté des montagnes qui regardent la Gascogne, nous étions entrés dans une immense forêt dont le sol plat était rempli de clairières parsemées d'arbres çà et là.
VENDREDI, qui était comme nous l'avons dit sur les talons de l'ours, le joignit promptement, ramassa une grosse pierre, la lui jeta et l'atteignit à la tête; mais il ne lui fit pas plus de mal que s'il l'avait lancée contre un mur; elle répondait cependant à ses fins, car le drôle était si exempt de peur, qu'il ne faisait cela que pour obliger l'ours à le poursuivre, et nous montrer bon rire , comme il disait.
Sitôt que l'ours sentit la pierre, et apperçut VENDREDI, il se retourna, et s'avança vers lui en faisant de longues et diaboliques enjambées, marchant tout de guingois et d'une si étrange allure, qu'il aurait fait prendre à un cheval le petit galop. VENDREDI s'enfuit et porta sa course de notre côté comme pour demander du secours. Nous résolûmes donc aussi de faire feu touts ensemble sur l'ours, afin de délivrer mon serviteur. J'étais cependant fâché de tout cœur contre lui, pour avoir ainsi attiré la bête sur nous lorsqu'elle allait à ses affaires par un autre chemin. J'étais surtout en colère de ce qu'il l'avait détournée et puis avait pris la fuite. Je l'appelai: « – Chien, lui dis-je, est-ce là nous faire rire? Arrive ici et reprends ton bidet, afin que nous puisions faire feu sur l'animal.» – Il m'entendit et cria: – «Pas tirer! pas tirer! rester tranquille: vous avoir beaucoup rire.» – Comme l'agile garçon faisait deux enjambées contre l'autre une, il tourna tout-à-coup de côté, et, appercevant un grand chêne propre pour son dessein, il nous fit signe de le suivre; puis, redoublant de prestesse, il monta lestement sur l'arbre, ayant laissé son fusil sur la terre, à environ cinq ou six verges plus loin.
L'ours arriva bientôt vers l'arbre. Nous le suivions à distance. Son premier soin fut de s'arrêter au fusil et de le flairer; puis, le laissant là, il s'agrippa à l'arbre et grimpa comme un chat, malgré sa monstrueuse pesanteur. J'étais étonné de la folie de mon serviteur, car j'envisageais cela comme tel; et, sur ma vie, je ne trouvais là-dedans rien encore de risible, jusqu'à ce que, voyant l'ours monter à l'arbre, nous nous rapprochâmes de lui.
Quand nous arrivâmes, VENDREDI avait déjà gagné l'extrémité d'une grosse branche, et l'ours avait fait la moitié du chemin pour l'atteindre. Aussitôt que l'animal parvint à l'endroit où la branche était plus faible, – «Ah! nous cria VENDREDI, maintenant vous voir moi apprendre l'ours à danser.» – Et il se mit à sauter et à secouer la branche. L'ours, commençant alors à chanceler, s'arrêta court et se prit à regarder derrière lui pour voir comment il s'en retournerait, ce qui effectivement nous fit rire de tout cœur. Mais il s'en fallait de beaucoup que VENDREDI eût fini avec lui. Quand il le vit se tenir coi, il l'appela de nouveau, comme s'il eût supposé que l'ours parlait anglais: – «Comment! toi pas venir plus loin? Moi prie toi venir plus loin.» – Il cessa donc de sauter et de remuer la branche; et l'ours, juste comme s'il comprenait ce qu'il disait, s'avança un peu. Alors VENDREDI se reprit à sauter, et l'ours s'arrêta encore.
Nous pensâmes alors que c'était un bon moment pour le frapper à la tête, et je criai à VENDREDI de rester tranquille, que nous voulions tirer sur l'ours; mais il répliqua vivement: – «O prie! O prie! pas tirer; moi tirer près et alors.» – Il voulait dire tout-à-l'heure. Cependant, pour abréger l'histoire, VENDREDI dansait tellement et l'ours se posait d'une façon si grotesque, que vraiment nous pâmions de rire. Mais nous ne pouvions encore concevoir ce que le camarade voulait faire. D'abord nous avions pensé qu'il comptait renverser l'ours; mais nous vîmes que la bête était trop rusée pour cela: elle ne voulait pas avancer, de peur d'être jetée à bas, et s'accrochait si bien avec ses grandes griffes et ses grosses pattes, que nous ne pouvions imaginer quelle serait l'issue de ceci et où s'arrêterait la bouffonnerie.
Mais VENDREDI nous tira bientôt d'incertitude. Voyant que l'ours se cramponnait à la branche et ne voulait point se laisser persuader d'approcher davantage: – «Bien, bien! dit-il, toi pas venir plus loin, moi aller, moi aller; toi pas venir à moi, moi aller à toi.» – Sur ce, il se retire jusqu'au bout de la branche, et, la faisant fléchir sous son poids, il s'y suspend et la courbe doucement jusqu'à ce qu'il soit assez près de terre pour tomber sur ses pieds; puis il court à son fusil, le ramasse et se plante là.
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