Daniel Defoe - Robinson Crusoe. II
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Nous partîmes ainsi de Lisbonne. Notre compagnie étant toute bien montée et bien armée, nous formions une petite troupe dont on me fit l'honneur de me nommer capitaine, parce que j'étais le plus âgé, que j'avais deux serviteurs, et qu'au fait j'étais la cause première du voyage.
Comme je ne vous ai point ennuyé de mes journaux de mer, je ne vous fatiguerai point de mes journaux de terre; toutefois durant ce long et difficile voyage quelques aventures nous advinrent que je ne puis omettre.
Quand nous arrivâmes à Madrid, étant touts étrangers à l'Espagne, la fantaisie nous vint de nous y arrêter quelque temps pour voir la Cour et tout ce qui était digne d'observation; mais, comme nous étions sur la fin de l'été, nous nous hâtâmes, et quittâmes Madrid environ au milieu d'octobre. En atteignant les frontières de la Navarre, nous fûmes alarmés en apprenant dans quelques villes le long du chemin que tant de neige était tombée sur le côté français des montagnes, que plusieurs voyageurs avaient été obligés de retourner à Pampelune, après avoir à grands risques tenté passage.
Arrivés à Pampelune, nous trouvâmes qu'on avait dit vrai; et pour moi, qui avais toujours vécu sous un climat chaud, dans des contrées où je pouvais à peine endurer des vêtements, le froid fut insupportable. Au fait, il n'était pas moins surprenant que pénible d'avoir quitté dix jours auparavant la Vieille-Castille, où le temps était non-seulement chaud mais brûlant, et de sentir immédiatement le vent des Pyrénées si vif et si rude qu'il était insoutenable, et mettait nos doigts et nos orteils en danger d'être engourdis et gelés. C'était vraiment étrange.
Le pauvre VENDREDI fut réellement effrayé quand il vit ces montagnes toutes couvertes de neige et qu'il sentit le froid de l'air, choses qu'il n'avait jamais ni vues ni ressenties de sa vie.
Pour couper court, après que nous eûmes atteint Pampelune, il continua à neiger avec tant de violence et si long-temps, qu'on disait que l'hiver était venu avant son temps. Les routes, qui étaient déjà difficiles, furent alors tout-à-fait impraticables. En un mot, la neige se trouva en quelques endroits trop épaisse pour qu'on pût voyager, et, n'étant point durcie; par la gelée, comme dans les pays septentrionaux, on courait risque d'être enseveli vivant à chaque pas. Nous ne nous, arrêtâmes pas moins de vingt jours à Pampelune; mais, voyant que l'hiver s'approchait sans apparence d'adoucissement, – ce fut par toute l'Europe l'hiver le plus rigoureux qu'il y eût eu depuis nombre d'années, – je proposai d'aller à Fontarabie, et là de nous embarquer pour Bordeaux, ce qui n'était qu'un très-petit voyage.
Tandis que nous étions à délibérer là-dessus, il arriva quatre gentilshommes français, qui, ayant été arrêtés sur le côté français des passages comme nous sur le côté espagnol, avaient trouvé un guide qui, traversant le pays près la pointe du Languedoc, leur avait fait passer les montagnes par de tels chemins, que la neige les avait peu incommodés, et où, quand il y en avait en quantité, nous dirent-ils, elle était assez durcie par la gelée pour les porter eux et leurs chevaux.
Nous envoyâmes quérir ce guide. – «J'entreprendrai de vous mener par le même chemin, sans danger quant à la neige, nous dit-il, pourvu que vous soyez assez bien armés pour vous défendre des bêtes sauvages; car durant ces grandes neiges il n'est pas rare que des loups, devenus enragés par le manque de nourriture, se fassent voir aux pieds des montagnes.» – Nous lui dîmes que nous étions suffisamment prémunis contre de pareilles créatures, s'il nous préservait d'une espèce de loups à deux jambes, que nous avions beaucoup à redouter, nous disait-on, particulièrement sur le côté français des montagnes.
Il nous affirma qu'il n'y avait point de danger de cette sorte par la route que nous devions prendre. Nous consentîmes donc sur-le-champ à le suivre. Le même parti fut pris par douze autres gentilshommes avec leurs domestiques, quelques-uns français, quelques-uns espagnols, qui, comme je l'ai dit avaient tenté le voyage et s'étaient vus forcés de revenir sur leurs pas.
Conséquemment nous partîmes de Pampelune avec notre guide vers le 15 novembre, et je fus vraiment surpris quand, au lieu de nous mener en avant, je le vis nous faire rebrousser de plus de vingt milles, par la même route que nous avions suivie en venant de Madrid. Ayant passé deux rivières et gagné le pays plat, nous nous retrouvâmes dans un climat chaud, où le pays était agréable, et où l'on ne voyait aucune trace de neige; mais tout-à-coup, tournant à gauche, il nous ramena vers les montagnes par un autre chemin. Les rochers et les précipices étaient vraiment effrayants à voir; cependant il fit tant de tours et de détours, et nous conduisit par des chemins si tortueux, qu'insensiblement nous passâmes le sommet des montagnes sans être trop incommodés par la neige. Et soudain il nous montra les agréables et fertiles provinces de Languedoc et de Gascogne, toutes vertes et fleurissantes, quoique, au fait, elles fussent à une grande distance et que nous eussions encore bien du mauvais chemin.
Nous eûmes pourtant un peu à décompter, quand tout un jour et une nuit nous vîmes neiger si fort que nous ne pouvions avancer. Mais notre guide nous dit de nous tranquilliser, que bientôt tout serait franchi. Nous nous apperçûmes en effet que nous descendions chaque jour, et que nous nous avancions plus au Nord qu'auparavant; nous reposant donc sur notre guide, nous poursuivîmes.
Deux heures environ avant la nuit, notre guide était devant nous à quelque distance et hors de notre vue, quand soudain trois loups monstrueux, suivis d'un ours, s'élancèrent d'un chemin creux joignant un bois épais. Deux des loups se jetèrent sur le guide; et, s'il s'était trouvé, seulement éloigné d'un demi-mille, il aurait été à coup sûr dévoré avant que nous eussions pu le secourir. L'un de ces animaux s'agrippa au cheval, et l'autre attaqua l'homme avec tant de violence, qu'il n'eut pas le temps ou la présence d'esprit de s'armer de son pistolet, mais il se prit à crier et à nous appeler de toute sa force. J'ordonnai à mon serviteur VENDREDI, qui était près de moi, d'aller à toute bride voir ce qui se passait. Dès qu'il fut à portée de vue du guide il se mit à crier aussi fort que lui: – «O maître! O maître!» – Mais, comme un hardi compagnon, il galopa droit au pauvre homme, et déchargea son pistolet dans la tête du loup qui l'attaquait.
Par bonheur pour le pauvre guide, ce fut mon serviteur VENDREDI qui vint à son aide; car celui-ci, dans son pays, ayant été familiarisé avec cette espèce d'animal, fondit sur lui sans peur et tira son coup à bout portant; au lieu que tout autre de nous aurait tiré de plus loin, et peut-être manqué le loup, ou couru le danger de frapper l'homme.
Il y avait là de quoi épouvanter un plus vaillant que moi; et de fait toute la compagnie s'alarma quand avec la détonation du pistolet de VENDREDI nous entendîmes des deux côtés les affreux hurlements des loups, et ces cris tellement redoublés par l'écho des montagnes, qu'on eût dit qu'il y en avait une multitude prodigieuse; et peut-être en effet leur nombre légitimait-il nos appréhensions.
Quoi qu'il en fût, lorsque VENDREDI eut tué ce loup, l'autre, qui s'était cramponné au cheval, l'abandonna sur-le-champ et s'enfuit. Fort heureusement, comme il l'avait attaqué à la tête, ses dents s'étaient fichées dans les bossettes de la bride, de sorte qu'il lui avait fait peu de mal. Mais l'homme était grièvement blessé: l'animal furieux lui avait fait deux morsures, l'une au bras et l'autre un peu au-dessus du genou, et il était juste sur le point d'être renversé par son cheval effrayé quand VENDREDI accourut et tua le loup.
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