Octave Féré - Les Mystères du Louvre
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Hélène manifesta d'abord une grande perplexité; son attention allait alternativement de la princesse à la portière de la chambre, et tout montrait qu'elle semblait craindre la venue de quelqu'un dont elle ne savait en quels termes annoncer la visite.
Comme il y allait d'une affaire de conséquence, elle s'enhardit à la fin:
– Me voici à vos ordres, madame, dit-elle.
– Ah! tu étais là! fit la princesse, dont la prunelle encore éblouie ne la distinguait pas dans l'ombre de la chambre.
– Votre Altesse doit reconnaître que ses appartements ont été défendus avec soin, suivant son désir, puisque madame la régente même n'a pas insisté pour y pénétrer.
– Je dois cette solitude à ton zèle, et je t'en remercie.
– Ainsi, Votre Altesse n'est pas décidée à se départir de cette consigne pour personne?
– Pour qui la lèverais-je, lorsque, tu le rappelles toi-même, ma mère elle-même l'a subie?
– C'est qu'il y a quelqu'un, un personnage considérable…
– Le chancelier, je gage?..
– Votre Altesse l'a dit.
– Le chancelier prétend me parler!..
– Comme je revenais tout à l'heure vers vous, je me suis trouvée en face de lui, dans la galerie, et quoique je voulusse passer outre, il m'a arrêtée.
– Le chancelier!..
– Mon Dieu! ma chère maîtresse, vous connaissez mon opinion sur lui, et vous ne mettez pas en doute mon dévouement… eh bien, je crois que vous auriez tort de ne pas l'entendre.
– Que penses-tu donc qu'il me veuille?
– Écoutez, il y a des moments où les natures les plus perverses, soit par remords, soit par un intérêt caché, éprouvent un sentiment meilleur…
– Tu crois à la conversion de messire Duprat? fit avec amertume plus qu'avec colère la princesse.
– A vous répondre sincèrement, je n'ai jamais espéré rien de bon de ce génie incarné du mal; néanmoins, dans la situation critique qui se présente, lorsque l'abandon de madame la régente rend messire Duprat arbitre d'une existence qui vous est chère, il ne vous est permis de reculer devant aucun moyen, fût-ce un sacrifice, et l'entrevue que le chancelier vous demande en est un, en vue du but que vous poursuivez.
– Bref, il t'a fait parade de ses bonnes intentions.
– Il m'a priée avec instance de l'introduire auprès de vous, m'affirmant que vous n'auriez qu'à vous louer de cette faveur. Les choses dont il veut entretenir Votre Altesse, et qui touchent, m'a-t-il juré, aux intérêts les plus immédiats de votre personne, sont telles, qu'il ne peut s'en ouvrir qu'à vous, et en secret.
– Des choses concernant ma personne?.. répéta Marguerite en rassemblant ses souvenirs; c'est bizarre! Ma mère s'est servie de ces mots en me laissant entrevoir ce grand dessein qui, suivant elle, doit tout sauver… mais, à moi-même, elle n'a pas voulu en dire davantage, comment le chancelier en serait-il instruit?..
– Que décide Votre Altesse?
La princesse parut se consulter encore; puis, cédant à sa curiosité:
– Fais apporter de la lumière, et si messire Duprat est proche, qu'on l'introduise… Tu nous laisseras seuls, puisqu'il le souhaite, mais à portée de mon sifflet d'argent.
– Je me tiendrai dans la salle d'attente, en compagnie de Michel Gerbier, et au premier signal nous serons près de vous.
Un page ne tarda pas à déposer sur une grande table massive, recouverte d'un tapis oriental et placée au milieu de la chambre, une lampe de bronze doré, dont les dessins gracieux indiquaient le commencement de la renaissance des arts.
Puis en même temps, comme si messire Duprat n'attendait que ce signal pour se montrer, il annonça:
– Monseigneur le grand chancelier!
Marguerite n'était pas sans émotion de se trouver en tête-à-tête avec cet homme, dont elle savait l'audacieux amour et contre lequel elle nourrissait de si terribles griefs.
De son côté, si cuirassé qu'il fût contre les positions difficiles, Duprat ressentait un certain trouble, provenant moins du cri de sa conscience que de la difficulté de son entreprise et de la crainte d'y échouer.
Il salua la princesse d'un air doucereux, qui eût suffi pour la mettre en garde contre ses discours.
– Vous avez souhaité me parler, messire, lui dit-elle, et, quoique souffrante et gardant mes appartements, vous le voyez, je me rends à vos désirs. Prenez ce siège; je vous écoute.
– Je vous remercie de cette faveur, Altesse; si vous connaissiez le fond de mon cœur, vous seriez convaincue que vous ne pouviez l'accorder à un homme plus dévoué à vos intérêts et à votre gloire.
– Malheureusement, répondit-elle avec une pointe d'ironie, on ne saurait pénétrer jusque-là; le cœur d'un homme politique tel que vous, messire, est plus difficile à connaître que tout autre, et c'est seulement par des faits qu'on peut le juger.
– C'est aussi par des faits que je supplie Votre Altesse d'apprécier mes sentiments.
– Sans doute, messire, vous voulez parler d'événements futurs, car, pour ce qui est du passé, vous conviendrez qu'il est de nature à me laisser quelques incertitudes sur ce grand dévouement, auquel je ne demande pas mieux que de me rendre.
– Je vois que je ne m'étais pas abusé, reprit l'hypocrite, avec une componction qui ne put tromper sa vigilante adversaire; – on m'a desservi auprès de Votre Altesse, lorsqu'à tout prix j'ambitionnerais ses bonnes grâces.
– Pardon, messire, mais il faudrait d'abord mettre vos actes en rapport avec vos assurances. Rien n'était plus facile à vous que de gagner mon estime, et, vraiment, vous avez fait tout comme si vous souhaitiez le contraire.
– Si je ne réussis à détromper Votre Altesse, je ne m'en consolerai de ma vie.
– Je vous avoue que la chose est malaisée.
– Et moi je crois que c'est alors que Votre Altesse refusera de me comprendre.
– Nous avons l'air de parler par énigmes, messire; si nous abordions sincèrement et clairement les questions, chacun de nous arriverait peut-être plus vite à son but. N'est-ce pas aussi votre avis?
– Je suis disposé à répondre à Votre Altesse, dans tout ce qu'elle me demandera, avec la plus grande franchise.
– Nous allons bien voir…
– Votre Altesse doute encore de moi?
– Écoutez donc, messire, je suis un peu payée pour cela! confessez-le, puisque vous avez promis d'être sincère.
– Soit! Je conviens que les apparences se sont mises contre moi dans des circonstances récentes. Votre Altesse a pu y voir une résistance à ses souhaits lorsque…
– Lorsque?
– Lorsque, mieux informée du mobile de ma conduite, elle y eût trouvé les gages d'un dévouement à sa personne porté jusqu'à… jusqu'à la jalousie!..
Marguerite de Valois se mordit les lèvres pour ne pas riposter vertement à cette première attaque directe.
– Jalousie est un bien gros mot, fit-elle en souriant; il aurait besoin d'explications.
– C'est le seul qui exprime à quel degré s'élève mon respectueux dévouement pour votre personne, mon admiration pour vos mérites, pour votre génie…
Elle l'arrêta dans la chaleur de son énumération par un nouveau sourire incrédule et désespérant:
– En vérité, si j'étais une simple bourgeoise au lieu d'être la sœur du roi, habituée, en ma qualité de duchesse, à être entourée de compliments hyperboliques, qui ne tirent pas à conséquence, je pourrais regarder les vôtres comme une déclaration…
Duprat sentit l'orgueil du tigre se révolter en lui à cette nouvelle raillerie; mais le tigre était amoureux, et, en considérant l'idéale beauté de cette dédaigneuse princesse, il voulut poursuivre son assaut.
– Que n'êtes-vous donc alors une de ces bourgeoises auxquelles on peut dire avec sincérité tout le bien qu'on pense d'elles, car je serais cru de vous, madame; j'en serais compris surtout!
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