Maurice Fleury - Angélique de Mackau, Marquise de Bombelles
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Cette union était-elle prédestinée? On le croirait à la façon dont M llede Mackau a gardé le souvenir des années d'enfance «où ils jouaient ensemble», où elle l'appelait «son mari», sans savoir ce qu'elle disait, ajoute-t-elle, mais elle se hâte de faire comprendre qu'elle a réfléchi à cette appellation d'abord inconsciente: «Je vous assure que je vous ai toujours aimé depuis ce temps et la raison qui succède à l'enfance, au lieu de détruire la tendre amitié que j'avais pour vous, n'a fait que l'augmenter. Non, ce n'est pas un rêve, je puis avec assurance vous dévoiler mon cœur, puisque mon sort va s'unir au vôtre… Jamais votre âge ne m'a effrayée, ce serait bien plutôt à vous de vous effrayer du mien. J'ose me flatter que vous me connaissez assez pour être persuadé de ma confiance en vous et, en suivant vos avis et ceux de maman, je puis vous assurer que vous ne souffrirez jamais des inconvénients de mon âge; comme vous dites fort bien, le cœur n'en a point, le mien sera toujours uni au vôtre, et le désir que j'ai de vous plaire vous dédommagera des défauts que vous pourriez trouver chez moi.»
Voilà de l'amitié et de la tendresse en attendant de l'amour, et cette jeune fille de seize ans sait graduer les sentiments. N'est-elle pas aussi bien raisonnable pour son âge lorsqu'elle écrit: «Je suis bien persuadée que vous serez toujours le même avec moi, je vous juge par moi-même; je sais bien que, lorsqu'on vit continuellement ensemble, l'on ne peut pas toujours être en commerce de galanterie, mais la tendre et constante amitié y succède, et l'une vaut bien l'autre.»
De si bonnes dispositions pour l'avenir de son ménage ne sauraient aller sans de profonds sentiments de famille. Aussi Angélique est-elle reconnaissante à son futur mari de sa «façon de penser sur son adorable mère». C'est avoir gagné le cœur de sa fille que de dire du bien de M mede Mackau.
Qu'il ne s'exagère pas surtout les charmes de sa figure. Elle n'a nullement embelli depuis qu'il l'a vue, et sa belle-sœur a eu bien tort de la vanter. Là où M llede Bombelles n'a pas exagéré c'est en répétant sans cesse sa façon de penser. La jeune fille s'excuse sur sa gaucherie à écrire et termine ainsi sa lettre: «Adieu, mon cher marquis, c'est sous l'autorité de la plus respectable des mères que je vous jure que jamais autre que vous ne sera uni au sort d'Angélique.»
Nous sommes là en pleine comédie de Sedaine! Mais ne rions pas, ces sentiments étaient sincères. Le nom de M mede Mackau a été invoqué; celle-ci prend aussitôt la plume et ajoute, d'abord gaiement: «Franchement, je crois pourtant ma pataraphe nécessaire pour donner une certaine validité à l'engagement ci-dessus. Il est bien certain que celle qui l'a écrit a fait suivre à sa plume le chemin de son cœur; quoi qu'il en soit, comme le mien est à l'unisson, je confirme une promesse qui, en faisant le bonheur d'une fille chérie, fera aussi celui de sa mère et de toute sa famille.»
La gaucherie même de la lettre de sa fille doit plaire au marquis, M mede Mackau le sent, et elle le dit à son futur gendre: «Elle met son âme à découvert et la laisse aller à son aise; je n'ai pas voulu m'en mêler ni en corriger un mot… Cette petite fille aime l'affirmatif et je ne serais pas étonnée qu'à l'autel, elle dise: Oui, oui.»
M mede Mackau aborde ensuite un point délicat que M. de Bombelles n'a pas cru devoir taire à sa fiancée. Le marquis avait aimé, on vient d'y faire allusion, une jeune fille, M llede Schwarzenau, et avait été payé de retour; la rupture toute récente s'était offerte fort pénible, la blessure était encore ouverte, et «l'infortunée qui lui avait été chère» méritait des égards et des ménagements. Cette fausse position, ce cœur brisé de femme, le remords qu'entraînait sans doute une rupture soudaine, et le devoir qu'il restait à remplir, M. de Bombelles avait exposé tout cela à M llede Mackau, lui demandant loyalement son amitié pour la délaissée, sûr d'être compris de celle qui le sauvait d'une union qui ne lui plaisait plus.
Avec son bon cœur, Angélique avait lu entre les lignes, et comme sa mère et sa tante 32 32 La marquise de Soucy.
, après lui avoir communiqué la lettre délicate, épiaient les impressions sur son visage, elle n'avait pas eu un moment d'hésitation: «Ah! pour ça oui, en vérité, s'était-elle écriée avec sa charmante franchise, j'y pensais ce matin, et j'avais formé le plan de le lui proposer, la pauvre enfant! Ah! je sens trop son malheur pour ne pas tâcher de l'adoucir?»
A ce trait, M mede Mackau s'était attendrie. «Sa tante et moi, l'avons prise dans nos bras; nous étions aussi affligées que nos cœurs nageaient dans la joie… Ainsi soyez tranquille, votre dernier devoir sera partagé de bien bon cœur par celle qui s'occupe d'avance de remplir tous ceux qui peuvent contribuer à votre bonheur.»
Que M mede Mackau, déjà séparée de son fils dont le caractère indécis l'effraie, regrette par moments la nécessité de se séparer de «son Angélique qui faisait sa consolation», dont «l'heureux naturel, de ses jours les plus tristes, faisait souvent des jours de bonheur», cela se conçoit. Seule la certitude que le gendre de son choix fera le bonheur de sa fille peut lui rendre courage et sécher ses pleurs. Quand le moment du «dernier sacrifice» sera venu, «la victime sera gaie et contente, la prêtresse ne lui montrera pas une douleur qui serait injuste puisqu'elle ne tiendrait qu'à son personnel».
Avant de clore sa lettre sentimentale, M mede Mackau se rappelle qu'elle remplit une fonction de Cour et donne des détails sur le séjour de l'empereur Joseph II, arrivé le 18 avril à Paris sous le nom de comte de Falkenstein. «Je débuterai demain la reprise de mon service par l'opéra Castor et Pollux qu'on donne à l'Empereur. Je voudrais bien pouvoir y céder ma place à votre petite femme qui est très affligée de n'y pas aller… Il faut pourtant que ma lettre parle d'un prince qui, dans ce moment-ci, fixe toutes les attentions. Sa manière d'être «si peu commune avec les personnes de son rang» a étonné la Cour. Cette simplicité qui «adoucit la Majesté sans la voiler», cette affabilité, cette «honnêteté» lui gagnent tous les cœurs. Comment ne serait-il pas adoré dans son pays?»
Au seuil de ce récit, nous ne pouvons nous arrêter autant qu'il conviendrait au voyage familial et politique à la fois du frère de Marie-Antoinette. Il serait impardonnable de n'en point dire quelques mots.
Grâce aux récits contemporains nul n'ignore que l'Empereur se posa en mentor de la Reine, dont il était l'aîné de quatorze ans, qu'il lui parla très sérieusement et lui laissa des Instructions écrites 33 33 Les Réflexions à la Reine de France sont un véritable examen de conscience où l'empereur présentait à la jeune princesse ses devoirs sous deux aspects: 1 o comme épouse; 2 o comme reine. (Voir Marie-Antoinette , par M. de la Rocheterie, où cette instruction est donnée en grande partie, p. 351 et suivantes.) Voici quelques-uns des paragraphes du questionnaire impérial: – Employez-vous tous les soins à plaire au Roi? Etudiez-vous ses désirs, son caractère pour vous y conformer? Tâchez-vous de lui faire goûter votre compagnie et les plaisirs que vous lui procurez, et auxquels, sans vous, il devrait trouver du vide? Votre seul objet doit être l'amitié, la confiance du Roi. Comme Reine, vous avez un emploi lumineux: il faut en remplir les fonctions. Votre façon n'est-elle pas un peu trop leste?.. Plus le Roi est sérieux, plus votre Cour doit avoir l'air de se calquer après lui. Avez-vous pesé les suites des visites chez les dames, surtout chez celles où toute sorte de compagnie se rassemble, et dont le caractère n'est pas estimé? Avez-vous pesé les conséquences affreuses des jeux de hasard, la compagnie qu'ils rassemblent, le ton qu'ils y mettent? … Daignez penser un moment aux inconvénients que vous avez déjà rencontrés aux bals de l'Opéra. … Gardez-vous, ma sœur, des propos contre le prochain, dont on fait tout l'amusement… Par des méchancetés dites sur le prochain… on évite les honnêtes gens… L'Empereur recommandait aussi à sa sœur de conserver l'étiquette, de bien penser à sa situation et à sa nation «qui est trop encline à se familiariser et à manger dans la main». Or, lui-même donnait l'exemple de la simplicité outrée. On peut s'étonner de voir l'Empereur philosophe recommander à sa sœur de se montrer «dévote et recueillie à l'église», ajoutant que le plus grand impie devrait l'être par politique. Il était mieux dans son rôle en signalant l'inconvénient de la société des jeunes gens, et de l'accueil trop facile fait aux étrangers, surtout aux Anglais dont les usages et les mœurs devenaient alors fort à la mode, au grand déplaisir du Roi. – Joseph II à Léopold, 11 mai 1777, et Mercy à Marie-Thérèse.
, qui produisirent un effet… momentané. Il affecta de se montrer sévère et critique au milieu des cajoleries dont l'entoura sa sœur, mais il jouait un rôle dont on pouvait deviner les dessous. Il blâmait le luxe, le goût pour les plaisirs que manifestait la Reine. Comme il s'était attaqué précédemment à la princesse de Lamballe, il s'attaqua aux Polignac. Il s'occupa spécialement du jeu effréné, qui se jouait dans l'entourage de Marie-Antoinette, et Mercy rapporte comment il s'emporta au sujet de la princesse de Guéménée, dont il appelait la maison «un tripot».
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