Léon Gozlan - Les Tourelles - Histoire des châteaux de France, volume II
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– Le Nôtre, des fontaines de marbre.
– De bronze, mon roi.
– Une terrasse, Le Nôtre.
– Au pied de l’escalier, mon roi.
– 20,000 livres pour toi, Le Nôtre.
– Un canal grand comme une mer.
– Eh mais! il n’y a pas d’eau!
– Elle montera de Marly. A défaut, nous avons l’Océan, mon roi.
– 20,000 livres pour toi, Le Nôtre.
– Je ne dis plus rien, je vous ruinerais, mon roi.
– Je vous fais chevalier, je vous anoblis, Le Nôtre.
– Il faudra trois mille pieds d’orangers pour une serre au bas du grand escalier, mon roi.
– Je vous donne la croix de Saint-Michel, Le Nôtre.
– A quand les maçons, mon roi?
– A bientôt.
– Mon roi, je t’aime.
Et Le Nôtre se jeta au cou du roi.
Fouquet, épouvanté de cette familiarité, s’efforça de le retenir.
– Laissez, monsieur de Belle-Isle, c’est l’accolade de chevalier.
Le plan du palais de Versailles était arrêté.
Un homme encore jeune, à la livrée du surintendant, se posa en face du roi, tenant un objet voilé sur ses bras.
– Votre majesté permet-elle qu’on découvre ce tableau?
Le roi fit un signe d’assentiment.
Et le portrait de Louis XIV, revêtu du costume qu’il portait ce jour-là, rendu avec la plus fidèle ressemblance, suspendit l’admiration si intelligente de la cour. En huit heures ce chef-d'œuvre, dont le Louvre a hérité, était sorti, pour ne plus périr, du pinceau du jeune artiste.
– C’est bien, s'écria Louis XIV.
Le tableau tremblait sur les bras émus du peintre. Il lui échappait.
Madame Henriette se leva, le fixa par la bordure sur son genou, et le tint en équilibre par l’anneau du cadre, afin que le roi le vît mieux.
– Oui, c’est très-bien. Il y manque pourtant quelque chose, messieurs.
On était attentif aux critiques du roi.
– La signature du peintre.
Avec la pointe d’un couteau le peintre écrivit dans l'épaisseur de la couleur encore fraîche: Lebrun .
– Ajoutez, monsieur Lebrun: premier peintre du roi.
– Remerciez votre souverain, monsieur Lebrun, de la gloire qu’il fait à votre talent; moi, je vous remercie ici de celle qui rejaillit par vous sur ma maison.
Accompagné du surintendant jusqu'à la dernière pièce, Lebrun se retira.
– Voyez-vous, ma mère, si je profite de vos conseils? Je souffre à voir la magnificence de cet homme. Mais je lui ai déjà enlevé les plus beaux joyaux de son orgueil: Lebrun, Le Nôtre, Le Vau, sont à moi. Nous jouerons de malheur si nous n'égalons pas, roi de France, la somptuosité d’un surintendant.
– Silence, mon fils: où les plafonds descendent, les planchers peuvent s'écrouler.
– Ceci me lasse; ce luxe m’outrage, je veux sortir.
– Vous resterez. L’emportement fit à Versailles la journée des dupes , la finesse en eut tout l’avantage. Vaux profitera de l’expérience de Versailles.
– Quoi! je porte le fer et la flamme dans la moindre province rebelle qui refuse la taille, et je souffrirai avec complaisance qu’on dévore six provinces dans ce château!
– Celui qui aurait le château aurait les six provinces.
– Oui, celui…
Une musique légère, qui retentit dans l’antichambre, couvrit les paroles à demi-voix dites par le roi à sa mère; et parut Fouquet, qui demanda la permission de présenter à leurs majestés la nymphe de Vaux en personne.
La nymphe, qui n’avait modifié son costume de demoiselle d’honneur de Madame que par deux ailes blanches attachées à ses épaules, et qui était mademoiselle de La Vallière, remit au roi un rouleau de parchemin, l’invitant à lire.
Le roi lut, sourit, et passa l'écrit à sa mère.
– Monsieur de Belle-Isle, dit le roi, je vous remercie, au nom du dauphin, si le ciel doit nous en envoyer un, du don que vous lui faites du château de Vaux et de ses dépendances. Il sera temps de le lui offrir quand il sera en mesure d’accepter lui-même. Jusque là gardez ce château, que vous avez rendu si beau par vos soins, et dont vous faites si bien les honneurs. Nous tiendrons compte de l’offre, mais c’est tout ce que nous retenons.
Fouquet se précipita aux genoux du roi et lui baisa la main.
Dans les yeux d’Anne d’Autriche son fils put lire: «Tu seras un grand roi.»
Tempérant les paroles graves qu’il avait prononcées, Louis XIV ajouta: Les nymphes, mademoiselle de La Vallière, font aussi partie du château.
– Sire, répondit naïvement la demoiselle d’honneur, je vous appartiens.
Le roi se leva, le dîner était fini.
D’une santé délicate et maladive, Madame Henriette obtint du roi de retourner à Fontainebleau. Elle partit.
Dangeau écrivit dans un coin sur les tablettes qu’il destinait à ses mémoires, où il recueillait jour par jour les faits et gestes importans du règne:
«Au dîner du sieur Fouquet, le 17 août 1661, il y avait une superbe montagne de confitures.»
Plusieurs seigneurs avaient été mis dans le secret de la surprise ménagée au roi après le repas.
Au milieu de la confusion qui suit le dessert, un cor se fit entendre; il sonnait le départ pour la chasse, la fanfare matinale. – N’est-ce pas le bruit du cor? s’informa le roi. Des chiens s'élancèrent en aboyant dans les salons. – Sire, pardonnez la surprise, c’est la chasse. – Êtes-vous gais, messieurs? la chasse! – Oui, sire, la chasse aux flambeaux. – Y songez-vous? il est nuit, et certes nous n’allons pas, que je pense, en habits de soie et en jabots, courre le cerf? Vous êtes jeunes, messieurs, et nous sortons de table.
Les chiens aboyaient toujours, les fouets claquaient et faisaient vaciller les lumières; les cors ne cessaient de retentir; les domestiques couraient en désordre d’appartement en appartement, armés de torches. On offrit au roi un fusil. Trente chasseurs se présentèrent en même temps, piqueur en tête. Les dames se réfugièrent dans la salle des Gardes, où elles s’enfermèrent, et d’où elles purent voir à travers les carreaux ce qui allait se passer.
– M’apprendra-t-on à la fin ce que c’est? s'écria le roi impatienté, tenant son fusil dans l’attitude la plus embarrassée.
Un cerf bondit devant lui et renverse deux flambeaux de la table.
– A vous, sire!
Le roi comprit alors qu’on avait lâché du gibier dans le château, et que c'était sérieusement une chasse au salon.
Il s’exécuta de bonne grâce.
Jeune comme les autres, fou de la chasse, il poursuivit le cerf de pièce en pièce, s’embusqua aux portes, se perdit dans les corridors, entraîné par la fuite de la bête. D’autres cerfs descendaient les marches: des nuées d’oiseaux volaient partout, tourbillonnaient dans la rampe; les faisans sortaient de dessous les fauteuils; des lièvres se cognaient aux portes.
Le carnage commence.
Des cerfs tombent sur des tapis, et des renards expirent dans des bergères. Ne trouvant aucune issue, traqués de toutes parts, des chevreuils en démence se précipitent par les croisées ouvertes et illuminées. Du dehors on applaudit, du dedans on tire au vol sur le chevreuil, qui roule souvent dans les fossés. On ne craignait pas de briser les glaces; à cette époque il n’y avait pas de glaces dans les salons. On ne courait que le risque de souiller des tapis de cinquante mille livres, ou de mutiler des corniches dorées.
A travers leur cage transparente, les dames étaient témoins de ce spectacle, qui n'était pas sans effroi pour elles. On riait, on tremblait. Souvent les vitres brisées, les bourres enflammées, l’oiseau atteint, volaient au loin dans la cour.
Pour mieux voir, les laquais étaient montés sur leurs siéges et sur le dôme des chaises à porteur.
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