Jean Froissart - Chroniques de J. Froissart, Tome Premier, 1re partie
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Le ms. 10144 contient, du feuillet 423 au feuillet 532, pour les années 1350 à 1356, le même texte, mais plus abrégé, que les mss. de la première rédaction revisée. Il renferme aussi, à partir du feuillet 809, pour les années 1372 à 1375, un sommaire de la version particulière à ces mêmes manuscrits. Ces deux circonstances nous ont déterminé à le classer sous la rubrique B6 parmi les exemplaires de la première rédaction revisée.
CHAPITRE II.
DE LA SECONDE RÉDACTION; – MANUSCRITS D'AMIENS ET DE VALENCIENNES; – CARACTÈRES DISTINCTIFS DE CETTE RÉDACTION
La seconde rédaction ne nous est parvenue que dans les deux manuscrits d'Amiens et de Valenciennes.
Le manuscrit d'Amiens 56 56 Grand in-fol. vélin de 208 feuillets. Le texte est disposé sur deux colonnes dont chacune a soixante lignes. Ecriture de la première moitié du quinzième siècle.
est le seul qui représente la seconde rédaction d'une manière complète; il contient le premier livre tout entier de 1325 à 1377 et se termine par la même phrase que le ms. de notre Bibliothèque impériale 6477 à 6479, le plus ancien texte aujourd'hui conservé de la première rédaction revisée: «En ce temps se faisoit une grant assamblée de gens d'armes en le marce de Bourdiaux au mandement dou ducq d'Anjou et du conestable, car il avoient une journée arestée contre les Gascons englès de laquelle je parlerai plus plainement quant j'en seray mieux enfourmez.»
Le manuscrit de Valenciennes 57 57 In-4 o papier de 123 feuillets. Le texte est disposé sur une seule colonne. Écriture de la fin du quinzième siècle.
renferme seulement la partie du premier livre qui embrasse le récit des événements de 1325 à 1340. Sauf l'addition d'un chapitre où Froissart décrit la cérémonie d'investiture d'Édouard III comme vicaire de l'Empire 58 58 P. 425 à 427 de ce volume.
, le manuscrit de Valenciennes n'est, malgré de nombreuses variantes de détail, qu'un abrégé de la partie correspondante de la seconde rédaction; et si cet abrégé n'a pas été rédigé d'après le manuscrit d'Amiens lui-même, comme la reproduction de certaines fautes qui ne peuvent provenir que de la distraction du copiste de ce dernier manuscrit le fait supposer 59 59 Voyez la note de la p. 329.
, du moins il a été certainement exécuté d'après un modèle commun.
Les armes de la maison de Croy, écartelées de Craon et de Luxembourg, qui sont inscrites en tête du premier feuillet du ms. d'Amiens, donnent lieu de croire que ce ms. a été exécuté pour Jean de Croy, comte de Chimay, conseiller et chambellan de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, mort à Valenciennes en 1472. On lit également entre les jambages de la première lettrine du ms. de Valenciennes la signature autographe d'un Croy; il y a lieu de supposer par conséquent que l'exemplaire avait appartenu à ce seigneur avant de faire partie de la bibliothèque de la ville où est né Froissart. On voit que les deux manuscrits d'Amiens et de Valenciennes ont la même origine. D'un autre côté, la seconde rédaction, certainement postérieure à 1376, a dû être composée, comme nous le verrons tout à l'heure, à l'instigation et sous les auspices de Gui de Châtillon, II du nom, comte de Blois, seigneur de Chimay et de Beaumont, ses deux résidences de prédilection . Or, les châteaux de Chimay et de Beaumont passèrent plus tard aux Croy: il n'est donc pas étonnant que les deux exemplaires, qui nous restent de la seconde rédaction, portent le nom et les armes de cette illustre famille. N'y a-t-il pas entre tous ces faits une liaison et une harmonie frappantes?
Au point de vue de la langue, on remarque d'ailleurs une ressemblance notable entre les deux exemplaires qui nous restent de la seconde rédaction. La notation wallonne de l'article féminin: le pour la est commune aux manuscrits d'Amiens et de Valenciennes; elle est toutefois plus usitée dans le premier que dans le second. Un autre trait caractéristique de l'orthographe wallonne, qui consiste à remplacer par un double w , le b , le v ou l' u étymologique de certains mots, par exemple dans e w ist, de w ist, pe w ist 60 60 P. 244, dernière ligne, 264, 277, 281, 297, 308, 383, etc. Le manuscrit 6477-6479, auquel nous avons emprunté le texte du premier livre et où l'empreinte wallonne est aussi très marquée, offre parfois la même particularité. Voyez p. 19, l. 17.
et même à ajouter parfois entre deux voyelles un double w parasite, ce trait apparaît seulement dans le manuscrit d'Amiens. En revanche, tous les exemples de leur employé adverbialement pour là où , relevés jusqu'à ce jour par l'éditeur, appartiennent à l'abrégé de Valenciennes 61 61 «… si qu'ilz ne seurent dedens deux jours leur il estoient.» f o 9 v o . – «… liiez sur une esquielle leur tout le peuple le veoient.» f o 12 v o .
.
Malgré de nombreuses exceptions dues à l'influence, à la prépondérance croissantes du dialecte français, l'emploi du ch à la place du ç doux français et du c dur au lieu du ch français, commun à l'origine aux dialectes picard, wallon et même normand, est encore assez général dans les manuscrits d'Amiens et de Valenciennes avec cette différence que le changement du ç doux en ch est beaucoup plus fréquent dans le premier de ces manuscrits, et l'usage du c dur plus marqué et plus étendu dans le second. Ainsi, on lit d'ordinaire: ch ité 62 62 P. 253.
, pourvean ch e 63 63 p. 277.
dans le ms. d'Amiens et: c ité 64 64 Ms. de Valenciennes, f o 12 v o .
, pourvean c e 65 65 Ibid. , f o 18 v o .
dans le ms. de Valenciennes; en retour, le ms. de Valenciennes écrit: wi q uet 66 66 P. 446.
et clo q ue 67 67 p. 485 et 490.
là où l'on trouve dans le ms. d'Amiens: gui ch et 68 68 p. 445.
, clo c e 69 69 p. 490.
ou clo ch e 70 70 p. 485.
. Le ms. d'Amiens substitue même parfois un ch au c dur picard comme dans: pour ch achier 71 71 P. 221: «… acquerre et pourchachier amis et confortans…» Pourchachier est une forme wallonne du français actuel pourchasser .
ou au c dur français, par exemple, dans: ch ouchièrent 72 72 P. 333: «… il chouchièrent grant foison d'arbres et de bois…» Chouchier est une forme vraiment étrange qui pourrait bien être l'équivalent de couchier .
; mais ce sont là des exceptions, ainsi que le prouvent d'autres passages où les mots cités figurent sous la forme ordinaire, et ces exceptions doivent sans doute être mises sur le compte de l'allitération 73 73 En attendant le glossaire qui doit être joint à cette édition, c'est ici l'occasion de signaler aux philologues le mot kecke dans le passage suivant du ms. d'Amiens: «… chiaux de se kecke ensanglantés…» Voyez page 264. M. Kervyn a lu: sieute . Œuvres de Froissart, Chroniques , t. II, p. 123. C'est bien le sens, mais sieute n'est pas dans le manuscrit.
.
La seconde rédaction présente deux particularités par où elle se rapproche tour à tour des deux branches de celle qui l'a précédée: ainsi les onze paragraphes du commencement du premier livre jusqu'au départ d'Isabelle pour l'Angleterre en 1326 sont semblables dans les manuscrits d'Amiens et de Valenciennes et dans ceux de la première rédaction proprement dite, tandis que de 1372 à 1377 le texte plus ample qui caractérise les exemplaires de la première rédaction revisée est reproduit dans le ms. d'Amiens. Cette dernière ressemblance est importante au plus haut point et mérite une attention spéciale: elle tend à prouver tout à la fois, pour le dire en passant, que la première rédaction revisée et la seconde rédaction sont l'une et l'autre postérieures à la première rédaction proprement dite.
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