Oliver Goldsmith - Le Vicaire de Wakefield
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Ce manuscrit était celui du Vicaire de Wakefield .
Ceci se passait vers la fin de 1764. Le libraire, peu enchanté de l’affaire, qu’il n’avait faite qu’à la sollicitation de Johnson, n’osait, courir les risques de l’impression. Il ne se décida à publier le roman qu’en mars 1766, après que le grand succès du premier poème de Goldsmith, The Traveller , se fût bien affirmé.
The Traveller , «le Voyageur», fut publié par Newbery l’aîné. C’est le premier ouvrage qui porte le nom de l’auteur. Il y avait travaillé longtemps, et, dès l’époque de ses pédestres voyages sur le continent, en avait envoyé la première esquisse à son frère Henry, auquel il le dédia. On n’avait rien vu d’aussi parfait depuis Pope, et la réputation de Goldsmith fut faite du coup.
Il la soutint par une augmentation de dépenses que justifiaient insuffisamment les vingt livres sterling que les libraires Griffin et Newbery lui payèrent peu après pour un volume contenant un choix de ses Essays . Il voulut chercher des ressources ailleurs que dans ses labeurs littéraires accoutumés, et il revint à l’exercice de la profession de médecin, muni, cette fois, d’un magnifique manteau écarlate et d’une riche canne à pomme d’or. Avec une assurance bien naturelle en un tel équipage, il rédigeait des ordonnances qu’aucun apothicaire n’osait préparer; si bien que, se voyant incompris de ce côté, il se résigna définitivement à n’être que docteur in partibus .
C’est vers ce temps qu’il aborda le théâtre. Le 29 janvier 1768, il fit représenter sur la scène de Covent Garden The Good natured Man , «l’Homme au bon naturel», avec un prologue du D rJohnson. La comédie, gaie et spirituelle, frisant même la farce, eut du succès et rapporta cinq cents livres à l’auteur. C’était une fortune pour Goldsmith. Il n’hésita pas: il employa quatre cents livres à acheter dans Middle Temple un appartement superbe, et le reste à inaugurer comme il convenait sa nouvelle installation.
Ce n’était pas ainsi qu’il pouvait se délivrer de l’obligation de ramer sur sa galère. Il se mit à une histoire de Rome ( A Roman History ), que lui avait commandée le libraire Davies. L’histoire parut, et Johnson déclara qu’elle valait mieux que les abrégés de Lucius Florus et d’Eutrope, et qu’elle était supérieure à Vertot.
Il s’était engagé en 1769 à écrire pour le libraire Griffin une Histoire de la nature animée ( History of animated nature ) en huit volumes, pour huit cents guinées, sur lesquelles il avait reçu cinq cents livres d’avance. Goldsmith ne savait distinguer une oie d’un canard que sur la table, et ses connaissances en histoire naturelle n’allaient pas au delà. Aussi le D rJohnson ne s’avançait-il pas trop en prédisant que l’Histoire de la nature animée serait aussi amusante qu’un conte persan. Cependant il interrompit cette grande œuvre pour gagner cinq cents autres livres avec Davies qui, désireux d’exploiter la veine ouverte par l’Histoire romaine, le pressait de lui faire une «Histoire d’Angleterre, depuis la naissance de l’empire britannique jusqu’à la mort de George II, en quatre volumes in-octavo». En même temps, il écrivait une vie de Thomas Parnell, poète irlandais, mort en 1717, et dont un poème, l’Ermite , a été traduit en français par Hennequin.
Au milieu de ces soucis d’argent et de ces travaux de librairie, Goldsmith polissait d’une main amoureuse un nouveau poème, le pendant du Traveller , qui parut le 26 mai 1770, sous le titre de The Deserted village , «le Village abandonné». Les souvenirs de son enfance, poétisés par la distance et l’imagination, donnent un charme pénétrant à ces vers harmonieux et émus, qui racontent les malheurs de toute une population chassée de son riant village par le caprice du seigneur propriétaire du sol. Il y aurait à rapprocher du Village abandonné de Goldsmith certains passages de l’ Hermann et Dorothée de Gœthe, et il ne me surprendrait pas que celui-ci dût quelque chose à celui-là.
Le succès fut énorme et plaça Goldsmith au premier rang des littérateurs de son temps. Lancé dans la société des écrivains, des artistes et des grands seigneurs beaux esprits, entraîné à dépenser, avec l’argent qu’il n’avait pas, son temps si précieux et ses forces qui commençaient à s’épuiser, il trouvait encore le moyen d’écrire de gracieux et malins badinages en vers, comme le «Cuissot de venaison» ( The Haunch of venison ) adressé à lord Clare, et Retaliation , amicalement dirigé contre Garrick et qui ne fut pas imprimé de son vivant. Le théâtre lui avait assez bien réussi une fois pour qu’il y songeât de nouveau. Le 15 mars 1773, il donnait à Covent Garden une comédie intitulée She stoops to conquer , «Elle plie pour mieux vaincre», supérieure à la première, et digne de rester classique.
Ce succès servit à ameuter les critiques et à aigrir le pauvre Goldsmith, enfoncé plus que jamais dans les dettes et les engagements impossibles à tenir. Une histoire de la Grèce ( History of Greece ), que Griffin lui avait payée deux cent cinquante livres, fut, je crois, le dernier labeur qu’il exécuta. Excédé de toutes manières, l’esprit inquiet, désespérant de sortir jamais de cette tourbière de la dette où il s’était jeté avec la confiance et l’étourderie de la jeunesse, et où, malgré tous les efforts de son âge mûr, il ne savait que s’enlizer davantage, Oliver Goldsmith mourut le 4 avril 1774. Il fut enterré dans le cimetière de l’église du Temple, on ne sait au juste à quel endroit. Quelques années après, on lui éleva un monument à Westminster, et le D rJohnson composa, pour y être gravée, l’épitaphe de son ami. Plutôt que le pompeux latin lapidaire du docteur, ces paroles, par lesquelles il résumait son jugement sur Oliver Goldsmith, méritent d’être rapportées, et l’on peut y souscrire, je pense: «Il gagna de l’argent par tous les moyens ingénieux qui en procurent et le gaspilla dans toutes les folies qui le dépensent. Mais ne nous souvenons pas de ses faiblesses. Ce fut vraiment un très grand homme.»
J’ajouterai un mot. Goldsmith fut bon. S’il ne parvenait pas à payer ses créanciers, son argent était à tous ceux qui le lui demandaient. Dans le désordre de sa vie, dans la dépendance où le mit la nécessité et où le maintint l’imprévoyance, il garda intactes son honnêteté littéraire et une dignité si simple et si éloignée de l’ostentation que beaucoup, qui en eussent été incapables, la prenaient pour de la niaiserie et s’en moquaient. Le gouvernement veut acheter sa plume; il répond à l’intermédiaire envoyé pour le sonder: «Je puis gagner assez pour satisfaire à mes besoins sans écrire pour aucun parti. L’assistance que vous venez m’offrir ne m’est donc pas nécessaire.» Le comte de Northumberland est nommé vice-roi d’Irlande. Il fait venir Goldsmith et lui demande en quoi il peut le servir. «J’ai là-bas un frère, pasteur et peu fortuné, répond le poète. Je le recommande à votre bienveillance.» Ce sont là des traits qui font aimer l’homme, quelles que soient ses imperfections.
Je ne dirai rien de la réputation d’esprit lourd et de causeur ridicule qu’on lui avait faite de son temps et qui s’est perpétuée jusqu’à nous. Il n’est guère probable que l’ami de Johnson et de tant d’autres brillants esprits fût un sot en conversation, ou même, comme l’a dit Horace Walpole, un «idiot inspiré». Un de ses derniers biographes, M. William Black, a montré clairement qu’il avait l’esprit très fin, et que, le plus souvent, on prenait pour des balourdises des saillies délicates ou des épigrammes subtiles qu’au milieu de leurs grands éclats de rire et de leurs plaisanteries à l’emporte-pièce ses compagnons ne comprenaient généralement pas. Cette raillerie discrète de Goldsmith, qui a l’air de se tourner contre soi-même pour mieux atteindre les autres, cette mesure dans la satire, qui indique les vices et les ridicules sans avoir l’air de les voir, ne sont pas les moindres charmes de son œuvre et nulle part n’apparaissent mieux que dans le Vicaire de Wakefield .
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