Вальтер Скотт - Ivanhoe. 1. Le retour du croisé
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Ivanhoe. 1. Le retour du croisé: краткое содержание, описание и аннотация
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L'air et la contenance de ces deux hommes formaient un contraste non moins étonnant que leur costume. Le front de Gurth ou de l'esclave était chargé d'ennuis; sa tête était baissée, avec une apparence d'abattement qu'on eût pris pour de l'apathie, si le feu qui de temps à autre étincelait dans ses regards, quand il levait les yeux, n'eût prouvé qu'il cachait sous cet air de tristesse et de découragement la haine de l'oppression et une forte envie de s'y soustraire. La physionomie de Wamba ne décelait qu'une curiosité vague, une sorte de besoin de changer d'attitude à chaque instant, et la satisfaction touchant sa position et la mine qu'il faisait. Leur conversation avait lieu en anglo-saxon, idiome qui, comme nous l'avons dit, était la langue universelle des classes inférieures, à l'exception des soldats normands et des personnes attachées au service personnel de la noblesse féodale. Mais un échantillon de leurs discours dans leur propre langue n'intéresserait guère un lecteur moderne; bornons-nous à une traduction.
«Que la malédiction de saint Withold 28 28 Saint saxon.
tombe sur ces misérables pourceaux!» dit Gurth après avoir sonné plusieurs fois de sa corne pour les réunir, tandis que, tout en répondant à ce signal par des grognemens aussi mélodieux, ils ne se pressaient pas de quitter le copieux banquet de glands et de faines qui les engraissaient, ni les rives bourbeuses d'un ruisseau où plusieurs, à demi plongés dans la fange, s'étendaient à leur aise, sans écouter la voix de leur gardien. «Que la malédiction de saint Withold tombe sur eux et sur moi! Si le loup ne m'en attrape pas quelques uns ce soir, je ne suis pas un homme. Ici, Fangs, ici!» cria-t-il à un chien d'une grande taille, au poil rude, moitié mâtin, moitié lévrier, qui courait çà et là, comme pour aider son maître à réunir son troupeau récalcitrant, mais qui, dans le fait, soit qu'il fût mal dressé, soit qu'il ne comprît pas les ordres de son maître, soit qu'il n'écoutât qu'une ardeur aveugle, chassait les pourceaux devant lui de divers cotés, et augmentait ainsi le désordre au lieu d'y remédier. «Que le diable lui fasse sauter les dents! s'écria Gurth, et que le père de tout mal confonde le garde-chasse qui enlève les griffes de devant à nos chiens, et les rend par là incapables de faire leur devoir. Wamba, debout: si tu es un homme, aide-moi un peu. Tourne derrière la montagne afin de prendre le vent sur mes bêtes, et alors tu les chasseras devant toi comme de timides agneaux.»
«Vraiment! répondit Wamba immobile: j'ai consulté là dessus mes jambes, et toutes deux pensent qu'exposer mes somptueux habits dans ces trous pleins de boue serait un acte de déloyauté contre ma personne souveraine et ma garde-robe royale. Je te conseille de rappeler Fangs, et d'abandonner tes pourceaux à leur destinée; et, soit qu'ils rencontrent une troupe de soldats, une bande d'outlaws, ou une compagnie de pèlerins, les animaux confiés à tes soins ne peuvent manquer d'être changés demain matin en Normands, ce qui pour toi ne sera pas un médiocre soulagement.»
«Mes pourceaux changés en Normands! dit Gurth. Expliquez-moi cela, Wamba: je n'ai ni le cerveau assez subtil ni le coeur assez joyeux pour deviner des énigmes.» – «Comment appelez-vous ces animaux à quatre pieds qui courent en grognant?» – «Des pourceaux, imbécille, des pourceaux; il n'y a pas de fou qui ne sache cela.» – «Et pourceau est de bon saxon, repartit le plaisant; mais quand le pourceau est égorgé, écorché, coupé par quartiers, et pendu par les talons à un croc comme un traître, comment l'appelles-tu en saxon?» – «Du porc », répondit le porcher. «Je suis charmé, dit Wamba, qu'il n'y ait pas de fou qui ne sache cela; et porc, je crois, est du véritable franco-normand; et, tant que la bête est vivante et confiée à la garde d'un esclave saxon, elle garde son nom saxon; mais elle devient normande et s'appelle porc , dès qu'on la porte à la salle à manger du château pour y servir aux festins des nobles. Que penses-tu de cela, mon ami Gurth? Eh! Allons, réponds-moi vite: qu'en penses-tu?» – «C'est la vérité toute pure, ami Wamba, quoiqu'elle ait passé par ta caboche de fou.»
«Eh bien, je n'ai pas tout dit, reprit Wamba sur le même ton: il y a encore le vieux boeuf alderman, qui retient son nom saxon Ox tant qu'il est conduit au pâturage par des serfs et des esclaves comme toi, mais qui devient Beef , un vif et brave Français, dès qu'il s'offre aux nobles mâchoires destinées à le dévorer. Le veau, Mynheer Calve , devient de la même façon Monsieur de Veau 29 29 Dans la gastronomie anglaise, les diverses viandes sont quelquefois personnifiées. A. M.
; il est saxon tant qu'il a besoin des soins du vacher, et obtient un nom normand dès qu'il devient matière à bombance.»
«Par saint Dunstan! répondit Gurth, tu me contes là de tristes vérités. À peine nous reste-t-il l'air que nous respirons, et je crois que les Normands ne nous l'ont laissé qu'après avoir bien hésité, et uniquement pour nous mettre en état de supporter les fardeaux dont ils écrasent nos épaules. Les meilleures viandes sont pour leur table, les plus belles filles pour leur couche, et nos plus braves jeunes gens vont, loin du sol natal, reformer leurs armées et blanchir de leurs os les terres étrangères. Il ne reste ici personne qui puisse ou veuille protéger le malheureux Saxon. Que le ciel bénisse notre maître Cedric! il s'est conduit en brave, en restant sur la brèche. Mais voilà Reginald Front-de-Boeuf qui arrive dans le pays en personne, et nous verrons tout à l'heure combien peu servira à Cedric la peine qu'il s'est donnée. Ici, ici! cria-t-il à son chien. Bien! Fangs, bien! mon garçon, tu as fait ton devoir. Voilà enfin tout le troupeau réuni, et tu les mènes comme il faut, mon garçon!»
«Gurth, répliqua le bouffon, je vois que tu me crois un fou, sans quoi tu ne serais pas assez imprudent pour me mettre ta tête dans la gueule. Si je rapportais à Reginald Front-de-Boeuf ou à Philippe de Malvoisin un seul mot de ce que tu viens de dire, tu aurais parlé en traître contre les Normands, tu ne serais plus qu'un porcher réprouvé, et ton corps balancerait pendu à un de ces arbres, comme un épouvantail à quiconque oserait mal parler des nobles étrangers.» – «Chien que tu es, s'écria Gurth, est-ce que tu serais homme à me trahir après m'avoir si vivement excité à parler ainsi à mon détriment?»
–«Te trahir! non; ce serait le trait d'un homme sensé: un fou ne sait pas se rendre de si bons services. Mais un instant: quelle est donc la compagnie qui nous arrive?» ajouta-t-il en prêtant l'oreille à un bruit lointain de chevaux et de cavaliers-«Je m'en inquiète peu,» dit Gurth qui avait rassemblé son troupeau, et qui, avec l'aide de Fangs, le faisait entrer dans une des longues avenues que nous avons essayé tout à l'heure de décrire. «Je veux voir qui sont ces cavaliers, dit Wamba; ils viennent peut-être du pays des fées, chargés d'un message du roi Oberon, de ce roi fameux par tant de prodiges inouïs.» – «Que la fièvre te gagne! s'écria Gurth: peux-tu parler de pareilles choses quand nous sommes menacés d'un orage terrible? N'entends-tu pas rouler le tonnerre à quelques milles de nous? N'as-tu pas aperçu cet éclair? Une pluie d'été commence, je n'en ai jamais vu tomber d'aussi grosses gouttes. Malgré le calme de l'air, les branches de ces grands chênes font un bruit qui annonce une tempête. Tu peux jouer le raisonnable, si tu le veux; crois-moi une fois, et hâtons-nous de rentrer avant le fort de l'orage, car cette nuit même sera terrible.»
Wamba parut sentir la force de ce raisonnement, et accompagna son camarade, qui se mit en route après avoir ramassé un long bâton à deux bouts qu'il trouva sur son chemin; et ce nouvel Eumée marchait à grands pas dans l'avenue, chassant devant lui, à l'aide de Fangs, son discordant troupeau gorgé de fange et de glands.
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