Вальтер Скотт - Ivanhoe. 1. Le retour du croisé

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Ivanhoe. 1. Le retour du croisé: краткое содержание, описание и аннотация

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Voilà quel était à cette époque l'état des choses; j'ai cru devoir le retracer à l'esprit de mes lecteurs, parce qu'ils auraient pu oublier que nul grand événement, tel qu'une guerre ou une insurrection, ne marque l'existence des Anglo-Saxons, comme nation isolée, postérieurement au règne de Guillaume II, dit le Roux. Toutefois les grandes distinctions nationales entre les vaincus et les vainqueurs, le souvenir de ce que les premiers avaient été, comparé à ce qu'ils étaient alors, se perpétuèrent jusqu'au règne d'Édouard III, laissèrent ouvertes les blessures que la conquête avait creusées, et continuèrent une ligne de séparation entre les descendans des Normands vainqueurs et ceux des Saxons vaincus.

Les derniers feux du jour descendaient sur une belle et verte clairière de la forêt dont il a été question au commencement de ce chapitre; des centaines de gros vieux chênes au tronc peu élevé, mais qui avaient peut-être vu la marche triomphale des armées romaines, déployaient leurs rameaux noueux et touffus sur une pelouse gracieuse; en quelques endroits, ils étaient mêlés de bouleaux, de houx, et de bois taillis de différentes espèces, dont les branches s'entrelaçaient de manière à intercepter entièrement les rayons du soleil couchant. Ailleurs, ces arbres, isolés les uns des autres, formaient de longues avenues, dans les détours desquelles la vue se plaît à s'égarer, tandis que l'imagination les considère comme des sentiers conduisant à des sites encore plus sauvages et plus solitaires. Ici les feux pourprés du jour lançaient des rayons plus ternes, qui s'inclinaient sur les rameaux brisés et sur les troncs moisis des arbres; là, ils éclairaient d'un vif éclat les clairières à travers lesquelles il leur était permis de se frayer un passage. Un grand espace ouvert au milieu d'elles semblait avoir été jadis consacré aux rites du culte des druides; car sur le sommet d'une petite colline, si régulière qu'elle paraissait l'ouvrage de l'art, se voyaient les restes d'un cercle de pierres énormes, brutes et non taillées 24 24 Quatre grandes pierres de ce genre composaient les autels des druides, trois étaient placées de côté; et la quatrième au dessus. A. M. . Sept demeuraient debout; les autres avaient été déplacées vraisemblablement par le zèle de quelques uns des premiers convertis au christianisme; les unes étaient peu loin du lieu où elles gisaient d'abord; d'autres étaient renversées sur le penchant de la colline; une seule des plus larges, précipitée jusqu'au bas, et suspendant le cours d'un petit ruisseau qui s'écoulait au pied de l'éminence, occasionnait par son obstacle, un doux murmure à cette onde auparavant silencieuse.

Deux figures humaines, qui complétaient ce paysage, offraient dans leur extérieur et leurs vêtemens ce caractère sauvage et rustique auquel on reconnaissait, dans ces temps reculés, les habitans de la partie boisée du West-Riding de l'Yorkshire 25 25 La partie occidentale du comté d'York. A. M. . Le plus âgé avait un aspect dur, farouche et grossier; son habillement, qui était de la forme la plus commune et la plus simple, consistait en une sorte de jaquette serrée à manches, faite de la peau tannée de quelque animal, à laquelle on avait primitivement laissé le poil, alors usé en tant d'endroits, qu'il eût été difficile de juger à quel quadrupède il avait appartenu. Ce vêtement descendait du cou aux genoux, et tenait lieu de tous ceux qui sont destinés à envelopper le corps; il n'avait qu'une seule ouverture par le haut, suffisante pour y passer la tête, et il était évident qu'on le mettait de la même manière qu'on passe aujourd'hui une chemise, ou plus anciennement un haubert. Des sandales, attachées avec des courroies de cuir de sanglier, protégeaient ses pieds; deux bandes d'un cuir plus mince entrelaçaient chacune de ses jambes jusqu'au genou, qui demeurait à nu, comme dans le costume des montagnards écossais. Pour fixer cette jaquette plus étroitement autour du corps, une ceinture de cuir la serrait par le moyen d'une boucle de cuivre. À cette ceinture étaient suspendus d'un côté une sorte de petit sac, de l'autre une corne de bélier dont on avait fait un instrument à vent armé d'un bec; on y voyait fixé de même un de ces longs couteaux de chasse, à lame large, pointue, et à deux tranchans, garnie d'une poignée de corne; instrument que l'on fabriquait alors dans le voisinage, et qu'on appelait couteau de Sheffield 26 26 Ville du comté d'York, au confluent des deux rivières de Sheaf et de Don, environnée de hautes collines, et renommée pour sa coutellerie. . Cet homme avait la tête découverte et les cheveux arrangés en tresses fortement serrées: le soleil les avait rendus d'un roux foncé, couleur de rouille, qui contrastait avec sa barbe d'une nuance jaunâtre comme l'ambre. Il ne me reste plus à citer qu'une seule partie de son ajustement, et elle était trop remarquable pour que je puisse l'omettre: c'était un collier de cuivre qui entourait son cou, pareil à celui d'un chien, mais sans aucune ouverture, fixé à demeure, assez lâche pour permettre de respirer et d'agir, et qu'on ne pouvait enlever sans recourir à la lime. Sur ce collier bizarre était gravée l'inscription suivante, en caractères saxons: «Gurth, fils de Beowulph, est l'esclave-né 27 27 Le texte dit: born-thrall , mot dont le sens est esclave-né ; car du temps des Saxons il y avait en Angleterre plusieurs sortes d'esclaves. A. M. de Cedric de Rothervood.»

Près de ce gardien des pourceaux, car telle était l'occupation de Gurth, on voyait assis sur une des pierres druidiques un homme qui paraissait plus jeune d'environ dix ans, et dont l'habillement, quoique de même nature que celui de son compagnon, était plus riche et d'une apparence plus fantastique. Sur le fond de sa jaquette, d'un pourpre brillant, on avait essayé de peindre des ornemens grotesques en différentes couleurs. Il portait aussi un manteau court, qui à peine lui descendait jusqu'à mi-cuisse. Ce manteau, d'étoffe cramoisie, couvert de plus d'une tache, bordé d'une bande d'un jaune vif et qu'il pouvait porter à volonté sur l'une ou l'autre épaule, ou dont il pouvait s'envelopper tout entier, contrastant par sa petite longueur, formait une draperie d'un genre bizarre. Ses bras portaient de minces bracelets d'argent, et son cou était entouré d'un collier de même métal, sur lequel étaient gravés ces mots: «Wamba, fils de Witless, est l'esclave de Cedric de Rotherwood.» Ce personnage avait des sandales pareilles à celles de Gurth; mais ses jambes, au lieu d'être couvertes de deux bandes de cuir entrelacées, montraient des espèces de guêtres, dont l'une était rouge et l'autre jaune. Il avait sur la tête un bonnet garni de clochettes, comme celles que l'on attache au cou des faucons, et elles sonnaient à chaque mouvement qu'il faisait, c'est-à-dire continuellement, car sans cesse il changeait de posture. Ce bonnet, bordé d'un bandeau de cuir découpé en guise de cornet, se terminait en pointe, et retombait sur l'épaule, comme nos anciens bonnets de nuit, ou comme le bonnet de police d'un hussard: c'est à cette pointe du bonnet que les clochettes étaient fixées. Une telle particularité, la forme du bonnet même, et l'expression moitié folle et moitié satyrique de la physionomie de Wamba prouvaient assez qu'il appartenait à cette race de clowns ou bouffons domestiques autrefois entretenus chez les grands, afin de tromper les heures si lentes qu'ils étaient, obligés de passer dans leurs châteaux. Il avait, comme son compagnon, un sac attaché à sa ceinture, mais on ne lui voyait ni corne ni couteau de chasse, étant probablement regardé comme appartenant à une classe d'hommes à laquelle on eût craint de confier des armes. Un sabre de bois, semblable à celui avec lequel Arlequin opère ses prodiges sur nos théâtres modernes, remplaçait le couteau.

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