Чарльз Диккенс - Aventures de Monsieur Pickwick, Vol. I

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Aventures de Monsieur Pickwick, Vol. I: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce discours tout d'une haleine fut interrompu par le cocher de Rochester, annonçant que le Commodore était prêt à partir.

«Commodore! murmura l'étranger en se levant: ma voiture, place retenue. Place d'impériale. Payez l'eau-de-vie et l'eau; faudrait changer un billet de cinq livres; il circule beaucoup de pièces fausses, monnaie de Birmingham; connu. Et il secoua la tête d'un air fin.»

Or, M. Pickwick et ses trois compagnons avaient précisément projeté de faire leur première halte à Rochester. Ils déclarèrent donc à leur nouvelle connaissance qu'ils suivaient la même route, et convinrent d'occuper le siége de derrière de la voiture, où ils pourraient tenir tous les cinq.

«Allons! haut! dit l'étranger, en aidant M. Pickwick à grimper sur l'impériale, avec une précipitation qui dérangea matériellement la gravité ordinaire du philosophe.

– Aucun bagage, monsieur? demanda le cocher.

– Qui? moi? répliqua l'étranger: Paquet de papier gris, voilà! le reste parti par eau; grosses caisses clouées, grosses comme des maisons, lourdes, lourdes, diablement lourdes!» Et il enfonça dans sa poche, le plus qu'il put, le paquet de papier gris, qui, à en juger d'après les apparences paraissait contenir une chemise et un mouchoir.

«Gare! gare les têtes! cria le babillard étranger, quand ils arrivèrent sous la voûte, par laquelle entraient ou sortaient les voitures; terrible endroit, très-dangereux; l'autre jour; cinq enfants; mère; grande femme, mangeant des sandwiches, oublie la voûte; crac! les enfants se retournent; la tête de la mère enlevée! les sandwiches dans sa main; pas de bouche pour les mettre, le chef de la famille n'y était plus. Horrible! horrible! Vous regardez Whitehall, monsieur? beau palais, petite croisée; la tête de quelqu'un tombée là 6 6 Charles Ier, décapité sur un échafaud, dressé contre une des fenêtres du palais et par où il sortit. (Note du traducteur.) … Eh! Il n'avait pas pris garde non plus! Eh! monsieur, eh!

– Je ruminais, dit M. Pickwick, sur l'étrange mutabilité des choses de ce monde.

– Ah! je devine: on entre par la porte du palais un jour; on en sort par la fenêtre le lendemain. Philosophe, monsieur?

– Observateur de la nature humaine, monsieur.

– Moi aussi, comme la plupart des hommes, quand ils n'ont pas grand'chose à faire, et encore moins à gagner. Poëte, monsieur?

– Mon ami, M. Snodgrass, a une disposition poétique très-prononcée, répondit M. Pickwick.

– Moi aussi, reprit l'étranger, poëme épique; dix mille vers; révolution de juillet; composé sur place; Mars le jour, Apollon la nuit; déchargeant la fusil, pinçant la lyre.

– Vous étiez présent à cette glorieuse scène? demanda M. Snodgrass.

– Présent! un peu 7 7 Exemple remarquable de la force prophétique de l'imagination de M. Jingle quand on pense que ce dialogue a lieu en 1827 et que la révolution est de 1830. (Note de l'auteur.) , j'ajustais un Suisse; j'ajustais un vers; j'entre chez un marchand de vin et je l'écris; je retourne dans la rue, pouf! pan! une autre idée; je rentre dans la boutique, plume et encre; dans la rue, d'estoc et de taille. Noble temps, monsieur! Chasseur, monsieur? se tournant brusquement vers M. Winkle.

– Un peu, répliqua celui-ci.

– Belle occupation! belle occupation! des chiens?

– Pas dans ce moment.

– Ah! vous devriez en avoir. Noble animal, créature intelligente! J'en avais un jadis, chien d'arrêt, instinct surprenant. Je chasse un jour, j'entre dans un enclos, je siffle, chien immobile; je siffle encore; Ponto! Inutile: bouge pas. Ponto! Ponto! il ne remue pas. Chien pétrifié, en arrêt devant un écriteau. Une inscription. Les gardes-chasse ont ordre de tuer tous les chiens qu'ils trouveront dans cet enclos. Il ne voulait pas avancer. Chien étonnant. Fameuse bête, oh! oui, fameuse!

– Singulière circonstance, dit M. Pickwick. Voulez-vous me permettre d'en prendre note?

– Certainement, monsieur, certainement; cent autres anecdotes du même animal. Jolie fille, monsieur! continua l'étranger en s'adressant à M. Tracy Tupman, lequel s'occupait à lancer des œillades antipickwickiennes à une jeune femme qui passait sur le bord de la route.

– Très-jolie, répondit M. Tupman.

– Les Anglaises ne valent pas les Espagnoles: nobles créatures; cheveux de jais, noires prunelles, formes séduisantes; douces créatures, charmantes!

– Vous avez été en Espagne, monsieur? demanda M. Tracy Tupman.

– J'y ai vécu des siècles.

– Vous avez fait beaucoup de conquêtes?

– Des conquêtes? par milliers. Don Bolaro Fizzgig, grand d'Espagne; fille unique; doña Christina, superbe créature; elle m'aimait à la folie. Père jaloux; fille passionnée; bel Anglais; doña Christina au désespoir; acide prussique; pompe stomacale dans mon portemanteau; je pratique l'opération; vieux Bolaro en extase, consent à notre union; joint nos mains, ruisseaux de pleurs; histoire romantique, très-romantique.

– Cette dame est-elle maintenant en Angleterre? reprit M. Tupman, sur lequel la description de tant de charmes avait produit une vive impression.

– Morte! monsieur, morte! répondit l'étranger en appliquant à son œil droit les tristes restes d'un mouchoir de batiste. Ne guérit jamais de la pompe stomacale, constitution détruite, victime de l'amour.

– Et le père? demanda le poétique Snodgrass.

– Saisi de remords, disparition subite, conversation de toute la ville. Recherches dans tous les coins, sans succès. Jet d'eau de la fontaine publique dans la grande place s'arrête subitement: le temps passe, toujours point d'eau; les ouvriers s'y mettent: mon beau-père dans le gros tuyau, une confession complète dans sa botte droite. On le retire, la fontaine coule de plus belle.

– Voulez-vous me permettre d'écrire ce petit roman? dit M. Snodgrass, profondément affecté.

– Certainement, monsieur, certainement. Cinquante autres à votre service. Étrange histoire que la mienne, non pas extraordinaire, mais curieuse.»

Durant toute la route, l'étranger continua à parler de la sorte, s'interrompant seulement aux relais pour avaler un verre d'ale, en guise de ponctuation. Aussi, lorsque la voiture arriva au pont de Rochester, les carnets de MM. Pickwick et Snodgrass étaient complétement remplis d'un choix de ses aventures.

Lorsqu'on aperçut le vieux château, M. Auguste Snodgrass s'écria avec la ferveur poétique qui le distinguait: «Quelles magnifiques ruines!

– Quelle étude pour un antiquaire! furent les propres paroles qui s'échappèrent de la bouche de M. Pickwick, tandis qu'il appliquait son télescope à son œil.

– Ah! un bel endroit, répliqua l'étranger. Superbe masse, sombres murailles, arcades branlantes, noirs recoins, escaliers croûlants. Vieille cathédrale aussi, odeur terreuse, les marches usées par les pieds des pèlerins, petites portes saxonnes, confessionnaux comme les guérites de ceux qui reçoivent l'argent au spectacle. Drôles de gens que ces moines, papes et trésoriers, et toutes sortes de vieux gaillards, avec des grosses faces rouges et des nez écornés, qu'on déterre tous les jours. Des pourpoints de buffle, des arquebuses à mèche, sarcophages. Belle place, vieilles légendes, drôles d'histoires, étonnantes.» Et l'étranger continua son soliloque jusqu'au moment où la voiture s'arrêta, dans la grande rue, devant l'auberge du Taureau .

– Allez-vous rester ici, monsieur, lui demanda M. Nathaniel Winkle.

«Ici? non, monsieur. Mais vous ferez bien d'y séjourner, bonne maison, lits propres. L'hôtel Wright , à côté, très-cher, une demi-couronne de plus sur votre compte, si vous regardez seulement le garçon; fait payer plus cher si vous dînez en ville que si vous dîniez à l'hôtel: drôles de gens, vraiment.»

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