Dino Dorothée - Chronique de 1831 à 1862, Tome 3 (de 4)
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Chronique de 1831 à 1862, Tome 3 (de 4): краткое содержание, описание и аннотация
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C'est de Paris à Saint-Denis que les fortifications sont le plus avancées. Cela est, pour le moment, tout simplement affreux, et représente le chaos!
L'événement d'hier (car, dans ce pays, chaque jour a le sien) a été l'acquittement vraiment scandaleux du National 42 42 Le National ayant publié, au sujet des troubles de Clermont, une correspondance remplie de faussetés et d'invectives contre la Monarchie, fut accusé d'avoir porté atteinte à l'inviolabilité du Roi, et soumis à un jugement. Le 24 septembre 1841, il était déclaré, par le jury de la Seine, non coupable des délits qui lui étaient imputés, et il fut acquitté.
. Il faut convenir que nous avons ici de bien mauvais visages .
Paris, 1 eroctobre 1841. – J'ai vu hier, chez moi, M. Guizot, auquel je voulais parler en faveur de Charles de Talleyrand, qui, j'espère, ira bientôt rejoindre M. de Sainte-Aulaire à Londres. M. Guizot m'a appris que c'était décidément lord Cowley qui serait ambassadeur à Paris. C'était le choix désiré ici. Sir Robert Peel a refusé à lord Wilton et au duc de Beaufort des charges de Cour, disant qu'il fallait, auprès d'une jeune Reine, des personnes plus sérieuses, et d'une moralité moins douteuse. Le duc de Beaufort a refusé l'ambassade de Saint-Pétersbourg, et le marquis de Londonderry celle de Vienne. Tous deux voulaient Paris; ils ont beaucoup d'humeur de ne pas l'obtenir, et forment déjà un petit centre d'opposition.
M. Guizot explique comme ceci les deux nominations, assez singulières, de M. de Flahaut, comme ambassadeur à Vienne, et de M. de Salvandy à Madrid. C'est qu'il a trouvé de bonne politique d'enlever l'un à M. Thiers et l'autre à M. Molé. C'est une admirable explication, et très utile aux intérêts du pays!
Courtalin, 3 octobre 1841. – Je suis arrivée hier soir ici, après avoir dîné et couché à Jeurs, chez Mme Mollien. Me voici au milieu de toute la famille Montmorency, dont une grande partie se trouve ici en ce moment.
Rochecotte, 7 octobre 1841. – Me voici enfin rentrée dans mon petit Palazzo où je suis arrivée hier dans la matinée, enchantée de m'y retrouver, et de voir tous les arrangements et embellissements qui y ont été faits pendant mon absence.
Rochecotte, 12 octobre 1841. – J'ai employé tous les derniers jours à l'arrangement de ma nouvelle bibliothèque et au placement des livres. Cela m'a un peu fatiguée, mais fort amusée. Mon fils et ma belle-fille Dino sont arrivés, ainsi que ma nièce Fanny et sa gouvernante qui ont passé quelques jours à Paris, après mon départ.
J'ai eu hier la visite de la Supérieure des Filles de la Croix, de Chinon, cette sainte fille qui, au printemps dernier, venait d'être administrée quand je fus la voir; cette bonne sœur prétend que c'est depuis ma visite qu'elle a commencé à aller mieux. Elle m'a apporté des chapelets, et a désiré prier dans ma chapelle; elle a enlevé ma lithographie d'une chambre où elle l'a trouvée, et n'a pas eu beaucoup de peine à me décider à fonder une place d'orpheline dans l'établissement qu'elle dirige. J'ai donc acquis le droit d'envoyer une orpheline du village de Saint-Patrice, dont Rochecotte fait partie, recevoir une éducation chrétienne chez ces excellentes dames, et je vais procéder aujourd'hui au choix.
Rochecotte, 14 octobre 1841. – On est fort occupé à Paris de la nouvelle face des affaires d'Espagne. La guerre civile y est vraiment rallumée; tout cela fait horreur, et tournera, en définitive, au massacre de l'innocente Isabelle 43 43 Le 7 octobre 1841, à 8 heures du soir, les généraux Léon et Concho, profitant de l'arrivée à Madrid d'un régiment que ce dernier avait commandé, et qui lui était dévoué, voulurent tenter un coup de main pour enlever la Reine et l'Infante: ils se rendirent au Palais à la tête d'un escadron de la garde royale et, tandis qu'un régiment entourait le Palais, ils montèrent aux appartements de la Reine, heureusement bien gardés par les hallebardiers, qui opposèrent une vive résistance, les reçurent à coups de fusil et les repoussèrent à plusieurs reprises. – Espartero déjoua ce complot militaire et fit fusiller, le 15 octobre, le général Diégo Léon.
. La Reine Christine n'a aucune envie de quitter Paris, où elle s'amuse. Elle a la terreur de rentrer en Espagne, dont elle parle avec dégoût et mépris. Elle passe, auprès de tous ceux qui la connaissent, pour spirituelle, aimable et au besoin courageuse; mais naturellement paresseuse, aimant son plaisir, s'y livrant tant qu'elle peut, et au désespoir de jouer, forcément, un rôle politique; aimant beaucoup les enfants qu'elle a de Munoz, et se souciant très peu de ses filles Royales.
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1
Le duc Pasquier devait être, en effet, élu membre de l'Académie française le 17 février 1842, en remplacement de Mgr Frayssinous, évêque d'Hermopolis (1765-1841) et grand-maître de l'Université, qui, en janvier 1841, était déjà fort malade.
2
Publication qui devait paraître en 1848 sous ce titre: Histoire de Madame de Maintenon et des principaux événements du règne de Louis XIV .
3
Mme Récamier était venue, au commencement de la Restauration, et après la ruine de son mari, s'établir à l'Abbaye-au-Bois. Toutes les illustrations de l'époque briguaient la faveur d'être reçues dans son salon, qui, abstraction faite de la politique, était une sorte d'Hôtel de Rambouillet du dix-neuvième siècle, dont la belle Mme Récamier était la Julie.
4
Cette femme, Eselina Vanayl de Yongh, était sous le nom d'Ida de Saint-Elme une aventurière célèbre; ces prétendues lettres de Louis-Philippe avaient été de toutes pièces fabriquées par elle.
5
Allusion à la manufacture de toiles peintes fondée au dix-huitième siècle par Oberkampf, à Jouy-en-Josas, en Seine-et-Oise, non loin de Versailles.
6
Fille d'un premier mariage de lady Palmerston, et nièce de lord Melbourne, lady Fanny devait épouser, quelques mois plus tard, lord Jocelyn.
7
Le jeune colonel Cardigan avait eu plusieurs démêlés avec les officiers de son régiment, et, à la suite d'un duel avec le capitaine Harvey-Tuckett, qu'il blessa, il fut, en février 1841, traduit devant la Chambre des Lords constituée en Cour de justice. Un verdict d'acquittement y fut rendu en sa faveur: son accusation n'était qu'un hommage nécessaire rendu aux lois du pays contre le duel.
8
M. de Bacourt, à qui s'adressait cette lettre, était toujours ministre de France à Washington. On trouve ici l'explication du refroidissement qui est survenu dans les relations de la duchesse de Talleyrand et de M. Thiers.
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