Уильям Шекспир - Coriolan

Здесь есть возможность читать онлайн «Уильям Шекспир - Coriolan» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Европейская старинная литература, Драматургия, foreign_dramaturgy, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Coriolan: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Coriolan»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Coriolan — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Coriolan», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

AUFIDIUS. – Ma haine égale la tienne, et l'Afrique n'a point de serpent que j'abhorre plus que ta gloire, objet de ma jalousie. Affermis ton pied.

MARCIUS. – Que le premier qui reculera meure l'esclave de l'autre, et que les dieux le punissent encore dans l'autre vie!

AUFIDIUS. – Si tu me vois fuir, Marcius, poursuis-moi de tes clameurs comme un lièvre.

MARCIUS. – Tullus, pendant trois heures entières, je viens de combattre seul dans les murs de Corioles, et j'y ai fait tout ce que j'ai voulu. Ce sang dont tu vois mon visage masqué, n'est pas le mien; pour te venger, appelle et déploie toutes tes forces.

AUFIDIUS. – Fusses-tu cet Hector, ce foudre de vos fanfarons d'ancêtres, tu ne m'échapperais pas ici.

(Ils combattent sur place: quelques Volsques viennent au secours d'Aufidius: Marcius combat contre eux, jusqu'à ce qu'ils se retirent hors d'haleine.)

AUFIDIUS, en se retirant aux Volsques . – Plus officieux que braves, vous m'avez déshonoré par votre sotte assistance.

(Ils fuient poussés par Marcius.)

SCÈNE IX

(Acclamations, cris de guerre. On donne le signal de la retraite. Cominius entre par une porte avec les Romains; Marcius entre par l'autre, un bras en écharpe.)

COMINIUS. – Si je te racontais en détail tout ce que tu as fait aujourd'hui, tu ne croirais pas toi-même à tes propres actions. Mais je garde ce récit pour un autre lieu: c'est là que les sénateurs mêleront des larmes à leurs sourires; que nos illustres patriciens écouteront, hausseront les épaules, et finiront par admirer; que nos dames romaines trembleront d'effroi et de plaisir; que ces tribuns imbéciles, qui, ligués avec les vils plébéiens, détestent ta gloire, seront forcés de s'écrier, en dépit de leurs coeurs: «Nous remercions les dieux d'avoir accordé à Rome un tel guerrier.» Et pourtant, avant le banquet de cette journée dont tu es venu encore prendre ta part, tu étais déjà rassasié.

(Titus Lartius ramène ses troupes victorieuses, et lasses de poursuivre l'ennemi.)

LARTIUS. – O mon général! ( Montrant Marcius .) Voilà le coursier, nous n'en sommes que le caparaçon. – Avez-vous vu?..

MARCIUS. – De grâce, épargnez-moi: ma mère, qui a le privilège de vanter son sang, m'afflige quand elle me donne des louanges. J'ai fait comme vous tout ce que j'ai pu, par le même motif qui vous anime, l'amour de ma patrie. Quiconque a pu accomplir ce qu'il souhaitait a fait plus que moi.

COMINIUS. – Vous ne serez point le tombeau de votre mérite: il faut que Rome connaisse tout le prix d'un de ses enfants. Dérober à sa connaissance vos actions, ce serait un crime plus grand qu'un vol, ce serait une trahison. On peut les célébrer, les élever au comble de la louange, sans passer les bornes de la modération. Ainsi, je vous en conjure, écoutez-moi en présence de toute l'armée, je veux dire ce que vous êtes, et non récompenser ce que vous avez fait.

MARCIUS. – J'ai sur mon corps quelques blessures, qui deviennent plus cuisantes quand j'en entends parler.

COMINIUS. – N'en pas parler serait une ingratitude qui pourrait les envenimer et les rendre mortelles. – De tous les chevaux dont nous avons pris un bon nombre, de tous les trésors que nous avons amassés dans Corioles et sur le champ de bataille, nous vous offrons la dîme: levez à votre choix ce tribut sur tout le butin, avant le partage général.

MARCIUS. – Je vous remercie, général; mais je ne puis amener mon coeur à accepter aucun salaire pour ce qu'a fait mon épée; je refuse votre offre, et ne veux qu'une part égale à ceux qui ont assisté à l'action. —

(Fanfares; acclamations redoublées: tous s'écrient Marcius, vive Marcius ! en jetant leurs bonnets en l'air et agitant leurs lances. Cominius et Lartius ôtent leur casques, et restent la tête découverte devant toute l'armée.)

– Puissent ces mêmes instruments que vous profanez perdre à jamais leurs sons, si les tambours et les trompettes doivent se changer en organes de la flatterie sur le champ de bataille! Laissez aux cours et aux cités le privilège de n'offrir que les dehors perfides de l'adulation et de rendre l'acier aussi doux que la soie du parasite. Qu'on les réserve pour donner le signal des combats. C'est assez, vous dis-je. Parce que vous voyez sur mon nez quelques traces de sang que je n'ai pas encore eu le temps de laver, – parce que j'ai terrassé quelques faibles ennemis, exploits qu'ont faits comme moi une foule d'autres soldats qui sont ici, et qu'on ne remarque pas vous me recevez avec des acclamations hyperboliques comme si j'aimais que mon faible mérite fût alimenté par des louanges assaisonnées de mensonge!

COMINIUS. – Vous avez trop de modestie, vous êtes plus ennemi de votre gloire que reconnaissant envers nous, qui vous rendons un hommage sincère. Si vous vous irritez ainsi contre vous-même, vous nous permettrez de vous enchaîner comme un furieux qui cherche à se détruire de ses mains; afin de pouvoir vous parler raison en sûreté. Que toute la terre sache donc comme nous, que c'est Caïus Marcius qui remporte la palme de cette guerre: je lui en donne pour gage mon superbe coursier, connu de tout le camp, avec tous ses ornements; et dès ce moment, en récompense de ce qu'il a fait devant Corioles, je le proclame, au milieu des cris et des applaudissements de toute l'armée, Caïus Marcius Coriolanus – Portez toujours noblement ce surnom.

(Acclamations. – Musique guerrière.)
(Toute l'armée répète: Caïus Marcius Coriolanus! )

MARCIUS. – Je vais laver mon visage; et alors vous verrez s'il est vrai que je rougisse ou non. – N'importe! je vous rends grâces. Je veux monter votre coursier, et dans tous les temps je ferai tous mes efforts pour soutenir le beau surnom que vous me décernez.

COMINIUS. – Allons, entrons dans notre tente; avant de nous livrer au repos, il nous faut instruire Rome de nos succès. Vous, Titus Lartius, retournez à Corioles; et envoyez-nous à Rome les citoyens les plus considérables, afin que nous puissions conférer avec eux, dans leur intérêt comme dans le nôtre.

LARTIUS. – Je vais le faire, seigneur.

MARCIUS. – Les dieux commencent à se jouer de moi: moi, qui viens tout à l'heure de refuser les plus magnifiques présents, je me vois obligé de demander une grâce à mon générai.

COMINIUS. – Elle vous est accordée. Quelle est-elle?

MARCIUS. – J'ai passé quelque temps ici à Corioles, chez un pauvre citoyen qui m'a traité en ami. Il a poussé dans le combat un cri vers moi: je l'ai vu faire prisonnier. Mais alors Aufidius a paru devant moi, et la fureur a étouffé ma pitié. Je vous demande la liberté de mon malheureux hôte.

COMINIUS. – O noble demande! Fût-il le bourreau de mon fils, il sera libre comme l'air. Rendez-lui la liberté, Titus!

LARTIUS. – Son nom, Marcius?

MARCIUS. – Par Jupiter! je l'ai oublié. – Je suis fatigué, et ma mémoire en est troublée: n'avez-vous point de vin ici?

COMINIUS. – Entrons dans nos tentes: le sang se fige sur votre visage; il est temps que vous preniez soin de vos blessures: allons.

(Ils sortent.)

SCÈNE X

Le camp des Volsques
Bruit d'instruments militaires : TULLUS AUFIDIUS parait tout sanglant avec deux ou trois officiers

AUFIDIUS. – La ville est prise.

Конец ознакомительного фрагмента.

Текст предоставлен ООО «ЛитРес».

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Coriolan»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Coriolan» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Уильям Шекспир - Избранное
Уильям Шекспир
Уильям Шекспир
Уильям Шекспир - Henri VI. 1
Уильям Шекспир
Уильям Шекспир
Уильям Шекспир - Macbeth
Уильям Шекспир
Уильям Шекспир
Уильям Шекспир - Le roi Lear
Уильям Шекспир
Уильям Шекспир
Уильям Шекспир - Dramas
Уильям Шекспир
Уильям Шекспир
Уильям Шекспир - Henri VI. 3
Уильям Шекспир
Уильям Шекспир
Отзывы о книге «Coriolan»

Обсуждение, отзывы о книге «Coriolan» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x