Уильям Шекспир - La vie et la mort du roi Richard II

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La vie et la mort du roi Richard II: краткое содержание, описание и аннотация

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NORFOLK, se retirant . – Je vais donc quitter la lumière de mon pays, pour aller habiter les sombres ténèbres d'une nuit sans fin.

RICHARD. – Reviens encore, et emporte avec toi un serment. Posez sur notre épée royale vos mains exilées; jurez par l'obéissance que vous devez au ciel (et dont la part qui nous appartient vous accompagnera dans votre bannissement) 3 3 Our part therein we banish with yourselves . Les commentateurs ont cru voir dans ce vers que Richard les déliait en les bannissant de l'obéissance qu'ils lui devaient; il paraît clair, au contraire, que s'il bannit avec eux l'obéissance qu'ils lui doivent; c'est pour qu'elle les accompagne. , de garder le serment que nous vous faisons prêter, que jamais dans votre exil (et qu'ainsi le ciel et l'honneur vous soient en aide) vous ne vous rattacherez l'un à l'autre par l'affection; que jamais vous ne consentirez l'un l'autre à vous regarder; que jamais ni par écrit, ni par aucun rapprochement, vous n'éclaircirez la sombre tempête de la haine née entre vous dans votre patrie; que jamais vous ne vous réunirez à dessein pour tramer, combiner, comploter aucun acte dommageable contre nous, nos sujets et notre pays.

BOLINGBROKE. – Je le jure.

NORFOLK. – Et moi aussi, je jure d'observer tout cela.

BOLINGBROKE. – Norfolk, je puis t'adresser encore ceci comme à mon ennemi: à cette heure, si le roi nous l'avait permis, une de nos âmes serait errante dans les airs, bannie de ce frêle tombeau de notre chair comme notre corps est maintenant banni de ce pays. Confesse tes trahisons avant de fuir de ce royaume: Tu as bien loin à aller; n'emporte pas avec toi le pesant fardeau d'une âme coupable.

NORFOLK. – Non, Bolingbroke; si jamais je fus un traître, que mon nom soit effacé du livre de vie, et moi banni du ciel comme je le suis d'ici. Mais ce que tu es, le ciel, toi et moi nous le savons, et je crains que le roi n'ait trop tôt à déplorer ceci. – Adieu, mon souverain. Maintenant je ne puis plus m'égarer: excepté la route qui ramène en Angleterre, le monde entier est mon chemin.

(Il sort.)

RICHARD. – Oncle, je lis clairement dans le miroir de tes yeux le chagrin de ton coeur: la tristesse de ton visage a retranché quatre années du nombre des années de son exil. ( A Bolingbroke. ) – Après que les glaces de six hivers se seront écoulées, reviens de ton exil, le bienvenu dans ta patrie.

BOLINGBROKE. – Quel long espace de temps renfermé dans un petit mot! Quatre traînants hivers et quatre folâtres printemps finis par un mot! Telle est la parole des rois.

GAUNT. – Je remercie mon souverain de ce que, par égard pour moi, il abrège de quatre ans l'exil de mon fils; mais je n'en retirerai que peu d'avantage, car avant que les six années qu'il lui faut passer aient changé leurs lunes et fait leur révolution, ma lampe dépourvue d'huile et ma lumière usée par le temps s'éteindront dans les années et dans une nuit éternelle; ce bout de flambeau qui me reste sera brûlé et fini, et l'aveugle Mort ne me laissera pas revoir mon fils.

RICHARD. – Pourquoi, mon oncle? Tu as encore bien des années à vivre.

GAUNT. – Mais pas une minute, roi, que tu puisses me donner. Tu peux abréger mes jours par le noir chagrin, tu peux m'enlever des nuits, mais non me prêter un lendemain. Tu peux aider le temps à me sillonner de vieillesse, mais non pas arrêter dans ses progrès une seule de mes rides. S'agit-il de ma mort, ta parole a cours aussi bien que lui: mais mort, ton royaume ne saurait racheter ma vie.

RICHARD.. – Ton fils est banni d'après une sage délibération dans laquelle ta voix même a donné son suffrage. Pourquoi donc maintenant sembles-tu te plaindre de notre justice?

GAUNT. – Il est des choses qui, douces au goût, sont dures à digérer. Vous m'avez pressé comme juge, mais j'aurais bien mieux aimé que vous m'eussiez ordonné de plaider comme un père. Ah! si au lieu de mon enfant, c'eût été un étranger, pour adoucir sa faute j'aurais été plus indulgent: j'ai cherché à éviter le reproche de partialité; et dans ma sentence j'ai détruit ma propre vie. – Hélas! je regardais si quelqu'un de vous ne dirait pas que j'étais trop sévère, de rejeter ainsi ce qui m'appartient; mais vous avez laissé à ma langue, malgré sa répugnance, la liberté de me faire ce tort contre ma volonté.

RICHARD. – Adieu, cousin; et vous, oncle, dites-lui aussi adieu: nous le bannissons pour six ans; il faut qu'il parte.

(Fanfare. – Sortent Richard et la suite.)

AUMERLE. – Cousin, adieu. Ce que nous ne pouvons savoir par votre présence, que des lieux que vous habiterez vos lettres nous l'apprennent.

LE MARÉCHAL. – Milord, moi je ne prends point congé de vous; je chevaucherai à vos côtés tant que la terre me le permettra.

GAUNT. – Hélas! pourquoi es-tu si avare de tes paroles et ne réponds-tu rien aux salutations de tes amis?

BOLINGBROKE. – Je n'ai pas de quoi suffire à vous faire mes adieux; il me faudrait prodiguer l'usage de ma langue pour exhaler toute l'abondance de la douleur de mon coeur.

GAUNT. – Ce qui cause ton chagrin n'est qu'une absence passagère.

BOLINGBROKE. – La joie absente, le chagrin reste toujours présent.

GAUNT. – Qu'est-ce que six hivers? Ils passent bien vite.

BOLINGBROKE. – Pour les hommes qui sont heureux; mais d'une heure le chagrin en fait dix.

GAUNT. – Suppose que c'est un voyage que tu entreprends pour ton plaisir.

BOLINGBROKE. – Mon coeur soupirera quand je voudrai le tromper par ce nom en y reconnaissant un pèlerinage.

GAUNT. – Regarde le sombre voyage de tes pas fatigués comme un entourage dans lequel tu devras placer le joyau précieux du retour dans la patrie.

BOLINGBROKE. – Dites plutôt que chacun des pas pénibles que je vais faire me rappellera quel vaste espace du monde j'aurai parcouru loin des joyaux que j'aime. Ne me faudra-t-il pas faire un long apprentissage de ces routes étrangères? et lorsqu'à la fin j'aurai regagné ma liberté, de quoi pourrai-je me vanter, si ce n'est d'avoir travaillé pour le compte de la douleur?

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1

On remarque que ce titre de comte de Berkley, donné à lord Berkley, est un anachronisme, et que les lords Berkley ne furent faits comtes que dans un temps très-postérieur à celui de Richard.

2

Monnaie d'or.

3

Our part therein we banish with yourselves .

Les commentateurs ont cru voir dans ce vers que Richard les déliait en les bannissant de l'obéissance qu'ils lui devaient; il paraît clair, au contraire, que s'il bannit avec eux l'obéissance qu'ils lui doivent; c'est pour qu'elle les accompagne.

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