Уильям Шекспир - Henri IV (2e partie)
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HASTINGS. – Supposez que nos espérances, malgré leur belle apparence, avortent en naissant, et que nous possédions en ce moment jusqu'au dernier des soldats que nous pouvons attendre, je crois encore que, dans cet état même, nous formons un corps assez puissant pour balancer les forces du roi.
BARDOLPH. – Quoi! le roi n'a-t-il que vingt-cinq mille hommes?
HASTINGS. – Contre nous, pas davantage; pas même tant, lord Bardolph; car, pour répondre aux divers points où la guerre menace, il a coupé son armée en trois corps. L'un marche contre les Français 19 19 Débarqués dans le pays de Galles pour soutenir Glendower.
: le second contre Glendower, et il est forcé de nous opposer le troisième. Ainsi, ce roi mal assuré est obligé de se partager en trois, et ses coffres ne rendent plus que le son creux du vide et de la pauvreté.
L'ARCHEVÊQUE D'YORK. – Qu'il puisse rassembler ses forces divisées, et qu'il vienne fondre sur nous avec toute sa puissance, c'est ce qui n'est nullement à craindre.
HASTINGS. – Il faudrait pour cela, qu'il laissât ses derrières sans défense contre les Français et les Gallois continuellement sur ses talons: ne craignez pas qu'il en fasse rien.
BARDOLPH. – Qui doit, suivant les apparences, commander l'armée destinée contre nous?
HASTINGS. – Le duc de Lancastre et Westmoreland. Contre les Gallois, c'est lui-même avec Henri Monmouth; mais quel est le chef qu'on oppose aux Français, c'est ce dont je n'ai aucune certitude.
L'ARCHEVÊQUE D'YORK. – Marchons en avant, et publions les motifs qui nous mettent les armes à la main. Le peuple est las de son propre choix. Son trop avide amour s'est fatigué de ses propres excès. C'est une demeure mobile et incertaine que celle qui se bâtit sur le coeur du vulgaire! O multitude imbécile, avec quelles bruyantes acclamations n'as-tu pas fatigué le ciel de tes bénédictions sur Bolingbroke, avant qu'il fût ce que tu souhaitais qu'il devînt! Et aujourd'hui que tes voeux se trouvent accomplis, animal vorace, tu es si rassasié de lui, que tu t'excites toi-même à le rejeter… Ce fut ainsi, chien sans pudeur, que de ton estomac glouton tu vomis l'auguste Richard; et maintenant tu voudrais revenir à ton vomissement 20 20 Expression de l'Ecriture.
, et tu hurles pour le retrouver. Quelle confiance fonder sur des temps comme les nôtres? Ceux qui, lorsque Richard vivait, le souhaitaient mort, sont maintenant amoureux de son tombeau!.. Toi qui jetais de la poussière sur sa tête sacrée, lorsqu'au travers de la superbe Londres il marchait en soupirant derrière les admirés de Bolingbroke, tu cries aujourd'hui: O terre, rends-nous ce roi, et prends celui-ci. Maudites soient les pensées des hommes! Le passé et l'avenir sont toujours préférés, et le présent est toujours le pire.
MOWBRAY. – Irons-nous rassembler nos troupes, et nous mettrons-nous en campagne?
HASTINGS. – Nous sommes les sujets du temps, et le temps nous ordonne de partir.
ACTE DEUXIÈME
SCÈNE I
21 21 Fang , serre; snare , piége. La plupart des noms comiques de cette pièce sont significatifs.quelques instants après
L'HÔTESSE. – Eh bien, monsieur Fang, avez-vous dressé ma plainte?
FANG. – Oui, elle est dressée.
L'HÔTESSE. – Où est votre recors? Est-ce un homme robuste? tiendra-t-il ferme?
FANG. – Garçon, où est Snare?
L'HÔTESSE. – Oh! oui, mon Dieu, le bon M. Snare.
SNARE. – Me voilà, me voilà.
FANG. – Snare, il faut arrêter sir Jean Falstaff.
L'HÔTESSE. – Oui, mon bon monsieur Snare, j'ai fait faire ma plainte et tout.
SNARE. – Il pourrait bien en coûter la vie à quelqu'un de nous dans cette affaire-là: il jouera du poignard.
L'HÔTESSE. – Hélas! mon Dieu, prenez bien garde à lui: il m'a poignardée moi-même dans ma propre maison, et cela le plus brutalement du monde. Il ne s'embarrasse pas où il frappe; une fois que son arme est tirée, il fourrage partout comme un démon, et n'épargne ni homme, ni femme, ni enfant.
FANG. – Ah! si je peux le joindre et l'empoigner une fois, je ne m'embarrasse pas de ses coups.
L'HÔTESSE. – Oh! ni moi non plus. Je serai près de vous, je vous prêterai la main.
FANG. – Si je l'empoigne une fois! qu'il vienne seulement dans mes pinces.
L'HÔTESSE. – Je suis ruinée par son départ; je puis vous assurer qu'il n'en finit pas sur mon livre de compte. Mon bon monsieur Fang, tenez-le bien ferme! Mon bon monsieur Snare, ne le laissez pas échapper. Il vient continuellement à Pye-Corner pour acheter, sous votre respect, une selle; et il est encore invité à dîner rue des Lombards, à la Tête-du-Léopard , chez M. Smooth, marchand de soie. Oh! je vous en prie, puisque ma plainte est dressée, et que mon histoire est ouvertement connue de tout le monde, obligez-le donc à me satisfaire. Cent marcs! c'est une grande chose à porter pour une pauvre femme toute seule. Et j'ai pourtant supporté, supporté, supporté! J'ai été renvoyée, renvoyée, renvoyée d'un jour à l'autre; que cela fait honte, quand on y pense. Ce n'est pas en agir honnêtement, à moins qu'on ne regarde une femme comme un âne, une bête faite pour supporter tous les torts que voudra lui faire le premier coquin.
L'HÔTESSE. – Le voilà là-bas qui vient, et cet autre nez enluminé de malvoisie, ce scélérat de Bardolph avec lui. Faites votre devoir, faites votre devoir, monsieur Fang; et vous aussi, monsieur Snare: oui, faites-moi, faites-moi, faites-moi bien votre devoir.
FALSTAFF. – Qu'est-ce que c'est? qui donc a perdu son âne ici? de quoi s'agit-il?
FANG. – Sir Jean, je vous arrête à la requête de mistriss Quickly.
FALSTAFF. – Au diable, faquins! Dégaine, Bardolph. – Coupe-moi la tête à ce maraud-là. Flanque-moi la princesse dans le ruisseau.
L'HÔTESSE. – Me jeter dans le ruisseau! C'est moi qui vais t'y jeter. Veux-tu, veux-tu, coquin de bâtard que tu es? Au meurtre! Au meurtre! Chien d' assassineur que tu es, veux-tu tuer les officiers du bon Dieu et du roi? Coquin d' armicide que tu es. Tu es un vrai armicide , un bourreau d'hommes et un bourreau de femmes.
FALSTAFF. – Écarte-moi ces canailles-là, Bardolph.
FANG. – Main-forte! main-forte!
L'HÔTESSE. – Bons amis, prêtez-nous la main, un ou deux de vous. Veux-tu bien? Quoi! tu ne veux pas? Ne veux-tu pas? Tu ne veux pas? Va donc, coquin!.. Va donc, gibier de potence!
FALSTAFF. – Au diable, marmiton, manant, puant: je vous chatouillerai votre catastrophe 22 22 Catastrophe , dans l'argot du temps, signifiait, à ce qu'il paraît, une partie du corps; on ne sait pas bien laquelle.
.
LE JUGE. – De quoi s'agit-il? Qu'on se tienne en paix ici: holà!
L'HÔTESSE. – Mon bon seigneur, soyez-moi favorable; je vous en prie, soyez pour moi.
LE JUGE. – Qu'est-ce que c'est, sir Jean? Quoi! vous êtes ici à faire tapage? Cela sied-il à votre place, aux circonstances présentes et à votre emploi? Vous devriez déjà être en chemin pour York. Lâche-le, toi, l'ami: pourquoi te suspends-tu à lui de la sorte?
L'HÔTESSE. – O mon très-honoré lord! Plaise à votre grandeur; je suis une pauvre veuve d'Eastcheap, et il est arrêté à ma requête.
LE JUGE. – Pour quelle somme? 23 23 For what sum? (pour quelle somme?) demande le juge. It is more than for some (c'est plus que pour quelque chose), répond l'hôtesse; jeu de mots intraduisible.
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