Indridason,Arnaldur - La rivière noire

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Valur lui lança un regard. Il avait de la peine à dissimuler le mépris que son visiteur lui inspirait.

— Je ne le connais pas plus pour autant, ironisa-t-il.

— Pouvez-vous nous dire où vous étiez à ce moment là ? poursuivit Sigurdur.

— Nous pensons que vous avez…

Elinborg n’eut pas le temps de terminer sa phrase.

— Je suis obligé de vous parler ? coupa Valur.

— Nous ne faisons que rassembler des informations, plaida-t-elle. Cela s’arrête là.

— Dans ce cas, vous pouvez aller au diable, lança Valur.

— Soit vous répondez à nos questions ici, chez vous, soit vous pouvez nous accompagner… chez nous, précisa Elinborg. C’est à vous de voir.

Le regard de Valur passait d’Elinborg à Sigurdur Oli.

— Je n’ai aucune envie de vous parler.

Il s’apprêta à leur fermer la porte au nez, mais Sigurdur Oli s’énerva et la bloqua de tout son poids.

— Dans ce cas, vous venez avec nous, s’emporta-t-il.

Valur les fixait du regard par la porte entrouverte. Il voyait qu’ils étaient sérieux et ne le laisseraient pas en paix, même s’il leur interdisait d’entrer cette fois-ci.

— Crétin, lança-t-il en lâchant la porte.

— Pauvre type, renvoya Sigurdur Oli qui se précipita à l’intérieur.

— Super, commenta Elinborg.

Elle suivit son collègue dans l’appartement en pagaille : linge sale, journaux, restes de nourriture, le tout accompagné d’une désagréable odeur aigre qui planait dans l’air. Valur était seul avec la petite dernière qu’il posa par terre. Tranquillement assise, l’enfant n’accordait aucune attention à cette visite et continuait à mâchouiller son hochet et à baver tout ce qu’elle pouvait.

— Que voulez-vous ? demanda Valur à Elinborg. Vous m’accusez de l’avoir zigouillé ?

— C’est le cas ? renvoya-t-elle.

— Non, répondit Valur, je ne connaissais pas ce type.

— Nous pensons au contraire que vous le connaissiez très bien, rétorqua Sigurdur Oli. Et vous feriez pas mal de mettre un peu d’ordre ici, ajouta-t-il en balayant la pièce des yeux.

— Qui vous a dit ça ?

— Eh bien, regardez un peu autour de vous, c’est une vraie porcherie, observa Sigurdur Oli.

— Vous êtes con ou quoi ?! s’agaça Valur. Qui vous a dit que je le connaissais bien ?

— Nous avons nos sources, précisa Elinborg.

— Elles mentent.

— Elles sont parfaitement fiables, au contraire, objecta Elinborg.

Elle s’efforçait de chasser de son esprit l’image de Berti le Raccourci.

— Qui ? Qui est allé vous raconter ça ?

— Cela ne vous regarde aucunement, observa Sigurdur Oli. Quelqu’un nous a informés que vous connaissiez Runolfur, que vous lui aviez vendu des produits et procuré un certain nombre de choses.

— Peut-être qu’il vous devait de l’argent, suggéra Elinborg. Peut-être que vous avez poussé le bouchon un peu loin quand vous êtes allé récupérer le fric.

Valur la regardait avec de grands yeux.

— Non mais, minute, qu’est-ce que… qu’est-ce que c’est que ces histoires à dormir debout ? Qui vous a raconté ça ? Je ne connaissais pas ce type, je ne le connaissais ni d’Ève ni d’Adam. Quelqu’un vous a menti pour me coller ce truc sur le dos. Que je l’ai tué ?! Vous déraillez ! Je n’ai pas fait ça, je ne l’ai même pas approché. N’essayez pas de me faire porter le chapeau !

L’enfant leva les yeux vers son père et cessa de mordiller son hochet.

— Nous pouvons parfaitement vous emmener au commissariat, menaça Elinborg. Nous pouvons vous mettre dans une cellule. Nous pouvons vous placer en garde à vue. Nous n’avons que peu d’autres choix étant donné la situation. Il nous faut vraiment trouver quelque chose. Nous pouvons vous garder pendant quelques jours. Vous aurez un avocat : cela se paie. Les journaux et la télé diront qu’un suspect a été arrêté dans le cadre de l’enquête. Ils sortiront de leurs archives quelques photos de vous. Il y aura quelques fuites d’informations dans nos services. Vous savez ce que c’est. Et la presse à scandale publiera en première page une interview de votre petite amie dans son édition du week-end. La petite fille assise là sera en photo avec elle. J’imagine déjà le gros titre : « Mon Valur n’est pas un assassin ! »

— Que… Qu’est-ce qui vous fait croire que je sais quelque chose ?

— Arrêtez de nous prendre pour des crétins, s’agaça Elinborg en prenant la fillette dans ses bras. Vous vous débrouillez pour que divers médecins vous prescrivent toutes sortes de médicaments que vous revendez ensuite à prix d’or. Des drogues sur ordonnances, comme par exemple le Rohypnol. Ce sont sans doute les accros à la cocaïne qui sont vos meilleurs clients quand ils sont à sec et qu’ils craignent les effets de la descente. Nous savons que vous les fournissez d’ailleurs aussi en cocaïne, en d’autres termes, vous leur assurez un service complet. Vous êtes peut-être bien, vous aussi, consommateur ; vous m’en avez tout l’air. Et ça coûte du fric ! Il faut bien que vous le trouviez quelque part, non ?

— Qu’est-ce que vous faites à ma fille ? interrogea Valur.

— Et parmi vos clients, il y en a un ou deux qui se servent du Rohypnol afin de…

— Laissez-la tranquille, commanda Valur en lui arrachant l’enfant des bras.

— Veuillez m’excuser. Je disais que parmi vos clients, il y en a un ou deux qui se servent du Rohypnol pour le verser dans les verres de femmes avant d’abuser d’elles. On appelle ces types-là des violeurs. Notre question est la suivante : vendez-vous du Rohypnol à des violeurs ?

— Non, répondit Valur.

— Vous en êtes bien sûr ?

— Oui.

— Qu’est-ce qui vous permet de l’être ? Vous n’avez aucune idée de l’usage que vos clients en font.

— Je le sais, c’est tout. Et je ne connaissais pas ce Runolfur.

— Et vous, utilisez-vous ce produit sur des femmes ?

— Non, mais qu’est-ce que… ?!

— Cet écran plat, il est à vous ? coupa Sigurdur Oli, un doigt pointé vers le plasma 42 pouces flambant neuf qui trônait dans le salon.

— Oui, il est à moi, répondit Valur.

— Pouvez-vous me montrer la facture ?

— La facture ?

— Vous l’avez sans doute conservée, cet appareil coûte les yeux de la tête, nota Sigurdur Oli.

— Je… c’est bon, j’en ai vendu autrefois, vous le savez, vous m’avez dans vos fichiers, mais j’ai arrêté. Je n’ai jamais beaucoup vendu de drogue sur prescription. La dernière fois qu’on m’a acheté du Rohypnol, c’était il y a six mois. Un crétin que je ne connaissais pas et que je n’ai jamais revu après.

— Et ce n’était pas Runolfur ? demanda Elinborg, profitant de ce que Valur voulait parler de tout sauf de cet écran plasma.

— Il était super stressé et m’a dit qu’il s’appelait Runolfur. Il voulait même me serrer la main, comme dans un rendez-vous d’affaires. Il m’a raconté que c’était son cousin qui lui avait parlé de moi, mais le nom qu’il m’a donné ne me disait rien. J’avais l’impression que c’était la première fois de sa vie qu’il faisait ce genre de truc.

— Il s’est souvent adressé à vous ?

— Non, il n’y a eu que cette unique fois. Je ne le connaissais pas. En général, je les connais, mes clients. Il ne m’a pas fallu longtemps pour avoir une clientèle régulière. Enfin, lui, c’était un vrai tordu.

— Et que voulait-il faire avec ce Rohypnol ?

— Il m’a expliqué qu’il l’achetait pour un de ses copains. Tous ceux qui n’ont pas l’habitude racontent ce bobard, ils ne voient même pas à quel point ils sont minables.

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