Boulle, Pierre - Le Pont de la rivière Kwaï
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- Название:Le Pont de la rivière Kwaï
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« Encore un encouragement qui eût pu être donné par un Occidental », songea Clipton malgré lui…
Saïto pencha en avant toute la partie supérieure de son corps, et resta immobile, la main droite appuyée sur la poignée de son sabre, dévisageant les premiers rangs.
« Le travail sera bien entendu dirigé techniquement par un ingénieur qualifié, un ingénieur nippon. Pour la discipline, vous aurez affaire avec moi et mes subordonnés. Les cadres ne manqueront donc pas. Pour toutes ces raisons, que j’ai bien voulu vous expliquer, j’ai donné l’ordre aux officiers britanniques de travailler fraternellement aux côtés de leurs soldats. Dans les circonstances présentes, je ne peux pas tolérer de bouches inutiles. J’espère que je n’aurai pas à répéter cet ordre. S’il en était autrement… »
Saïto retomba sans transition dans sa fureur initiale et se remit à gesticuler comme un forcené.
« S’il en était autrement, j’emploierais la force. Je hais les Britanniques. Je vous ferai fusiller tous si c’est nécessaire plutôt que de nourrir des paresseux. La maladie ne sera pas un motif d’exemption. Un homme malade peut toujours fournir un effort. Je construirai le pont sur les os des prisonniers, s’il le faut. Je hais les Britanniques. Le travail commencera demain à l’aube. Le rassemblement aura lieu aux coups de sifflet, ici. Les officiers se mettront sur les rangs, à part. Ils formeront une équipe qui devra accomplir la même tâche que les autres. Des outils vous seront distribués et l’ingénieur nippon vous donnera des directives. Ma dernière parole, ce soir, est pour vous rappeler la devise du général Yamashita : “Travaillez joyeusement et avec entrain.” Souvenez-vous. »
Saïto descendit de son estrade et regagna son quartier général à grandes enjambées furieuses. Les prisonniers rompirent les rangs, et se dirigèrent vers leurs baraques, péniblement impressionnés par cette éloquence décousue.
« Il ne semble pas avoir compris, sir ; je crois bien qu’il faudra faire appel aux conventions internationales, dit Clipton au colonel Nicholson, qui était resté silencieux et songeur.
— Je le crois aussi, Clipton, répondit gravement le colonel, et je crains que nous n’ayons devant nous une période de troubles. »
4.
Clipton craignit un moment que la période de troubles prévue par le colonel Nicholson ne fût de courte durée et ne se terminât, à peine commencée, par une affreuse tragédie. Comme médecin, il était le seul officier qui ne fût pas directement intéressé par la querelle. Déjà surchargé de travail par les soins à donner aux nombreux éclopés, victimes de la terrible randonnée dans la jungle, il n’était pas compté dans la main-d’œuvre ; mais son angoisse ne fut que plus profonde quand il assista au premier heurt, de la baraque pompeusement baptisé « hôpital », où il s’était rendu avant l’aube.
Réveillés dans la nuit par les coups de sifflet et les cris des sentinelles, les hommes s’étaient rassemblés de mauvaise humeur, encore fourbus, sans avoir pu récupérer leurs forces, à cause des moustiques et de leur misérable installation. Les officiers s’étaient groupés à l’endroit désigné. Le colonel Nicholson leur avait donné des instructions précises.
« Il faut, avait-il dit, faire preuve de bonne volonté, tant que cela est compatible avec notre honneur. Je serai, moi aussi, au rassemblement. »
Il était bien entendu que l’obéissance aux ordres de Saïto serait limitée là.
Ils restèrent longtemps debout, immobiles dans une humidité froide, puis, comme le jour se levait, ils virent arriver le colonel Saïto, entouré de quelques officiers subalternes, précédant l’ingénieur qui devait diriger les travaux. Il paraissait renfrogné, mais son visage s’éclaircit lorsqu’il aperçut le groupe des officiers britanniques alignés derrière leur chef.
Un camion chargé d’outils suivait les autorités. Pendant que l’ingénieur s’occupait de la distribution, le colonel Nicholson fit un pas en avant et demanda un entretien à Saïto. Le regard de celui-ci s’assombrit. Il ne prononça pas une parole, mais le colonel feignit de prendre son silence pour un acquiescement et s’approcha de lui.
Clipton ne pouvait suivre ses gestes, car il lui tournait le dos. Au bout d’un instant, il se déplaça, apparut de profil, et le médecin le, vit mettre un petit livre sous le nez du Japonais, en soulignant un passage du doigt. Il s’agissait, sans aucun doute, du Manual of Military Law . Saïto restait hésitant. Clipton pensa un moment que la nuit l’avait peut-être ramené à de meilleurs sentiments, mais il comprit vite la vanité de son espoir. Après son discours de la veille, même si sa colère s’était apaisée, l’obligation de « sauver la face » dictait impérieusement sa conduite. Sa figure s’empourpra. Il avait espéré en avoir terminé avec cette histoire, et voilà que ce colonel s’obstinait. Il fut replongé d’un seul coup dans une rage hystérique par cet entêtement. Le colonel Nicholson lisait à voix basse, en suivant les lignes du doigt, sans s’apercevoir de cette transformation. Clipton, qui suivait les jeux de physionomie du Japonais, faillit crier pour prévenir son chef. Il était trop tard. En deux gestes rapides, Saïto avait fait sauter le livre et giflé le colonel. Il se tenait maintenant devant lui, le corps penché en avant, les yeux hors de la tête, gesticulant et faisant grotesquement alterner les injures anglaises et japonaises.
Malgré sa surprise, car il ne s’attendait pas à cette réaction, le colonel Nicholson conserva son calme. Il ramassa le livre tombé dans la boue, se redressa devant le Nippon qu’il dominait d’une tête, et dit simplement :
« Dans ces conditions, colonel Saïto, puisque les autorités japonaises ne se plient pas aux lois en vigueur dans le monde civilisé, nous nous considérons dégagés de tout devoir d’obéissance envers elles. Il me reste à vous faire part des ordres que j’ai donnés. Les officiers ne travailleront pas. »
Ayant ainsi parlé, il subit, passivement et en silence, un deuxième assaut encore plus brutal. Saïto, qui paraissait avoir perdu l’esprit, se jeta sur lui et, se haussant sur la pointe des pieds, lui martela la figure à coups de poing.
L’affaire se gâtait. Quelques officiers anglais sortirent des rangs et s’approchèrent d’un air menaçant. Des murmures se firent entendre dans la troupe. Les gradés japonais hurlèrent de brefs commandements, et des soldats apprêtèrent leurs armes. Le colonel Nicholson pria ses officiers de reprendre leur place et ordonna à ses hommes de rester tranquilles. Le sang coulait de sa bouche, mais il avait conservé un air d’inaltérable souveraineté.
Saïto, hors d’haleine, se recula, et eut un geste pour sortir son revolver ; puis il parut se raviser. Il recula encore, et donna des ordres d’une voix dangereusement calme. Les gardes japonais entourèrent les prisonniers et leur firent signe d’avancer. Ils les emmenaient vers la rivière, sur le chantier. Il y eut des protestations et quelques velléités de résistance. Plusieurs regards anxieux interrogèrent le colonel Nicholson. Celui-ci leur fit signe d’obéir. Ils disparurent bientôt, et les officiers britanniques restèrent sur le terrain en face du colonel Saïto.
Celui-ci parla encore, d’une voix posée que Clipton jugea inquiétante. Il ne s’était pas trompé. Des soldats s’éloignèrent et rapportèrent les deux mitrailleuses placées à l’entrée du camp. Ils les installèrent à droite et à gauche de Saïto. Les craintes de Clipton se transformèrent en une affreuse angoisse. La scène lui apparaissait à travers la paroi en bambou de son « hôpital ». Derrière lui, une quarantaine de malheureux étaient entassés les uns contre les autres, couverts de plaies suppurantes. Quelques-uns s’étaient traînés à côté de lui et regardaient aussi. L’un d’eux poussa une sourde exclamation :
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