Boulle, Pierre - Le Pont de la rivière Kwaï

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« Vous emporterez un peu de matériel avec vous, dit-il, et on vous en parachutera suivant vos besoins. En ce qui concerne l’action, vous verrez vous-même, sur place, mais ne vous pressez pas trop. À mon avis, il vaut mieux attendre l’achèvement du railway, et frapper un grand coup, que risquer de donner l’éveil par quelques interventions sans grande importance. »

Il était inutile de préciser la forme exacte de l’« action », ni le genre de matériel dont il s’agissait. La raison d’exister de la « Plastic & Destructions Co. Ltd » rendait superflue toute explication complémentaire.

En attendant, Shears devait prendre contact avec les Thaïs, s’assurer de leur bonne volonté et de leur loyauté, puis commencer l’instruction des partisans.

« Je vois votre groupe composé de trois hommes pour l’instant, proposa le colonel Green. Qu’en pensez-vous ?

— Cela me paraît convenable, sir, approuva Shears. Il faut au moins un noyau de trois Européens ; et, plus nombreux, nous risquerions d’attirer l’attention.

— Nous sommes d’accord. Qui pensez-vous emmener ?

— Je suggère Warden, sir.

— Le capitaine Warden ? Le professeur Warden ? Vous n’avez pas la main malheureuse, Shears. Avec vous, cela fera deux de nos meilleurs éléments.

— J’avais cru comprendre qu’il s’agissait d’une mission importante, sir, dit Shears d’un ton neutre.

— Il s’agit d’une mission très importante, comportant un côté diplomatique et un côté actif.

— Warden est l’homme qu’il me faut pour cela, sir. Un ancien professeur de langues orientales ! Il connaît le thaï et saura parler aux indigènes. Il est raisonnable, et ne se surexcite pas… pas plus qu’il n’est nécessaire.

— Prenez Warden. Et l’autre ?

— Je vais réfléchir, sir. Probablement un des jeunes qui ont terminé le cours. J’en ai vu plusieurs qui paraissaient convenables. Je vous le dirai demain. »

La Force 316 avait établi une école à Calcutta, où s’instruisaient de jeunes volontaires.

« Bien, regardez cette carte. J’ai marqué les points possibles pour un parachutage, et où les agents affirment que vous pourriez rester cachés chez les Thaïs sans risque d’être découverts. On a déjà fait des reconnaissances aériennes. »

Shears se pencha sur la carte et sur les agrandissements photographiques. Il examina attentivement la région que la Force 316 avait choisie comme théâtre de ses opérations hétérodoxes dans le pays de Thaïlande. Il ressentit le frisson qui le traversait toujours lorsqu’il était sur le point de s’embarquer pour une expédition nouvelle dans un pays inconnu. Toutes les missions de la Force 316 présentaient un aspect excitant, mais l’attrait de l’aventure était cette fois épicé par le caractère sauvage de ces montagnes couvertes de jungle, habitées par un peuple de contrebandiers et de chasseurs.

« Plusieurs endroits paraissent convenables, reprit le colonel Green… Ce petit hameau isolé, par exemple, non loin de la frontière de Birmanie ; à deux ou trois jours de marche de la voie ferrée, à ce qu’il paraît. D’après le tracé approximatif, le railway doit traverser par la rivière… la rivière Kwaï, si le plan est correct… Il y aura là, probablement, un des ponts les plus longs de toute la ligne. »

Shears sourit comme l’avait fait son chef lorsqu’il avait pensé aux nombreuses traversées de rivière.

« Sous réserve d’une étude un peu plus approfondie, sir, je crois que ce point conviendra parfaitement comme quartier général.

— Bon. Il ne reste plus qu’à organiser le parachutage. Ce sera dans trois ou quatre semaines, je pense, si les Thaïs sont d’accord. Avez-vous déjà sauté ?

— Jamais, sir. Ce procédé entrait seulement dans la pratique courante pour nous, quand j’ai quitté l’Europe. Warden non plus, je ne crois pas.

— Attendez un instant. Je vais demander aux spécialistes s’ils peuvent vous faire faire quelques séances d’entraînement. »

Le colonel Green s’empara du téléphone, appela une autorité de la RAF et exposa sa demande. La réponse fut assez longue et ne parut pas le satisfaire. Shears, qui ne le quittait pas des yeux, lui trouva son air de mauvaise humeur.

« C’est vraiment votre opinion définitive ? » interrogea le colonel Green.

Il resta un moment le sourcil froncé, puis raccrocha l’appareil. Après un moment de silence, il se décida enfin à donner quelques éclaircissements.

« Vous voulez avoir l’avis du spécialiste ? Le voici. Il a dit exactement : “Si vous tenez absolument à ce que vos hommes fassent quelques sauts d’entraînement, je leur en fournirai les moyens, mais je ne le conseille vraiment pas ; à moins qu’ils ne disposent de six mois pour une préparation sérieuse. Mon expérience des missions de ce genre sur un pareil terrain se résume à ceci. S’ils sautent une fois, vous m’entendez, ils ont environ cinquante chances sur cent de se casser quelque chose. S’ils sautent deux fois, ils ont quatre-vingts chances sur cent. S’ils sautent trois fois, c’est pour eux une certitude de ne pas s’en tirer indemnes. Comprenez-vous ? Ce n’est pas une question d’entraînement, c’est un problème de probabilités. La véritable sagesse consiste à les lâcher une seule fois : la bonne.” Voilà ce qu’il a dit. À vous de décider, maintenant.

— C’est un des gros avantages de notre armée moderne d’avoir des spécialistes pour résoudre toutes les difficultés, sir, répondit gravement Shears. Nous ne pouvons pas espérer être plus malins qu’eux. L’opinion de celui-ci me paraît marquée de bon sens, par-dessus le marché. Je suis certain que l’esprit rationnel de Warden l’appréciera, et qu’il sera de mon avis. Nous sauterons une fois comme il l’a conseillé… la bonne. »

2.

« J’ai l’impression, Reeves, que vous n’êtes pas satisfait, dit le colonel Nicholson au capitaine du génie, dont l’attitude exprimait une colère contenue. Qu’y a-t-il ?

— Pas satisfait !… Il y a que nous ne pouvons pas continuer ainsi, sir. Je vous assure que c’est impossible. J’avais d’ailleurs pris la résolution de m’ouvrir à vous aujourd’hui même. Et voici le commandant Hughes qui m’approuve.

— Qu’y a-t-il ? répéta le colonel en fronçant le sourcil.

— Je suis tout à fait de l’avis de Reeves, sir, dit Hughes, qui s’était écarté du chantier pour rejoindre son chef. Moi aussi, je tiens à vous signaler que cela ne peut pas durer.

— Quoi donc ?

— Nous sommes en pleine anarchie. Jamais, dans ma carrière, je n’ai vu une pareille inconscience ni une telle absence de méthode. Nous n’arriverons à rien de cette façon. Nous piétinons. Tout le monde donne des ordres décousus. Ces gens-là, les Japs, n’ont vraiment aucun sens du commandement. S’ils s’obstinent à se mêler de cette entreprise, jamais elle ne pourra être menée à bien. »

L’activité était incontestablement meilleure depuis que les officiers anglais avaient pris la tête des équipes, mais quoique des progrès fussent perceptibles dans le travail au point de vue de la quantité et de la qualité, il était évident que tout n’allait pas pour le mieux.

« Expliquez-vous. À vous d’abord, Reeves.

— Sir, dit le capitaine en sortant un papier de sa poche, j’ai noté seulement les énormités ; sans cela, la liste serait trop longue.

— Allez-y. Je suis là pour écouter les plaintes raisonnables, et considérer toutes les suggestions. Je sens très bien que cela ne va pas. À vous de m’éclairer.

— Eh bien, premièrement, sir, c’est une folie de construire le pont en cet endroit.

— Pourquoi ?

— Un fond de vase, sir ! Personne n’a jamais entendu parler d’un pont de chemin de fer construit sur un fond mouvant. Seuls, des sauvages comme eux peuvent avoir de ces idées-là. Je vous parie, sir, que le pont va s’effondrer au passage du premier train.

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