Sempé-Goscinny - Le petit Nicolas et les copains

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— Et je compte sur vous pour être sages et pour parler d’une façon intelligente, a dit la maîtresse.

Nous, ça nous a énervés comme tout de savoir qu’on allait parler à la radio, et la maîtresse a dû taper avec sa règle sur son bureau plusieurs fois pour pouvoir continuer à nous faire la leçon de grammaire.

Et puis, la porte de la classe s’est ouverte, et le directeur est entré avec deux messieurs, dont l’un portait une valise.

— Debout ! a dit la maîtresse.

— Assis ! a dit le directeur. Mes enfants, c’est un grand honneur pour notre école de recevoir la visite de la radio, qui, par la magie des ondes, et grâce au génie de Marconi, répercutera vos paroles dans des milliers de foyers. Je suis sûr que vous serez sensibles à cet honneur, et que vous serez habités par un sentiment de responsabilité. Autrement, je vous préviens, je punirai les fantaisistes ! Monsieur, ici, vous expliquera ce qu’il attend de vous.

Alors, un des messieurs nous a dit qu’il allait nous poser des questions sur les choses que nous aimions faire, sur ce que nous lisions et sur ce que nous apprenions à l’école. Et puis, il a pris un appareil dans sa main et il a dit : « Ceci est un micro. Vous parlerez là-dedans, bien distinctement, sans avoir peur ; et ce soir, à huit heures précises, vous pourrez vous écouter, car tout ceci est enregistré. »

Et puis le monsieur s’est tourné vers l’autre monsieur qui avait ouvert sa valise sur le bureau de la maîtresse, et dans la valise il y avait des appareils, et qui avait mis sur ses oreilles des machins pour écouter. Comme les pilotes dans un film que j’ai vu ; mais la radio ne marchait pas, et comme c’était plein de brouillard, ils n’arrivaient plus à retrouver la ville où ils devaient aller, et ils tombaient dans l’eau, et c’était un film vraiment très chouette. Et le premier monsieur a dit à celui qui avait les choses sur les oreilles :

— On peut y aller, Pierrot ?

— Ouais, a dit M. Pierrot, fais-moi un essai de voix.

— Un, deux, trois, quatre, cinq ; ça va ? a demandé l’autre monsieur.

— C’est parti, mon Kiki, a répondu M. Pierrot.

— Bon, a dit M. Kiki, alors, qui veut parler en premier ?

— Moi ! Moi ! Moi ! nous avons tous crié.

M. Kiki s’est mis à rire et il a dit : « Je vois que nous avons beaucoup de candidats ; alors je vais demander à mademoiselle de me désigner l’un d’entre vous. »

Et la maîtresse, bien sûr, elle a dit qu’il fallait interroger Agnan, parce que c’était le premier de la classe. C’est toujours la même chose avec ce chouchou, c’est vrai, quoi, à la fin.

Agnan est allé vers M. Kiki, et M. Kiki lui a mis le micro devant sa figure, et elle était toute blanche, la figure d’Agnan.

— Bien, veux-tu me dire ton nom, mon petit ? a demandé M. Kiki.

Agnan a ouvert la bouche et il n’a rien dit. Alors, M. Kiki a dit :

— Tu t’appelles Agnan, n’est-ce pas ?

Agnan a fait oui avec la tête.

— Il paraît, a dit M. Kiki, que tu es le premier de la classe. Ce que nous aimerions savoir, c’est ce que tu fais pour te distraire, tes jeux préférés... Allons, réponds ! Il ne faut pas avoir peur, voyons !

Alors Agnan s’est mis à pleurer, et puis il a été malade, et la maîtresse a dû sortir en courant avec lui.

M. Kiki s’est essuyé le front, il a regardé M. Pierrot, et puis il nous a demandé :

— Est-ce qu’il y a un de vous qui n’a pas peur de parler devant le micro ?

— Moi ! Moi ! Moi ! on a tous crié.

— Bon, a dit M. Kiki, le petit gros, là, viens ici. C’est ça... Alors, on y va... Comment t’appelles-tu, mon petit ?

— Alceste, a dit Alceste.

— Alchechte ? a demandé M. Kiki tout étonné.

— Voulez-vous me faire le plaisir de ne pas parler la bouche pleine ? a dit le directeur.

— Ben, a dit Alceste, j’étais en train de manger un croissant quand il m’a appelé.

— Un crois... Alors on mange en classe maintenant ? a crié le directeur. Eh bien, parfait ! Allez au piquet. Nous réglerons cette question plus tard ; et laissez votre croissant sur la table !

Alors Alceste a fait un gros soupir, il a laissé son croissant sur le bureau de la maîtresse, et il est allé au piquet, où il a commencé à manger la brioche qu’il a sortie de la poche de son pantalon, pendant que M. Kiki essuyait le micro avec sa manche.

— Excusez-les, a dit le directeur, ils sont très jeunes et un peu dissipés.

— Oh ! nous sommes habitués, a dit M. Kiki en rigolant. Pour notre dernière enquête, nous avons interviewé les dockers grévistes. Pas vrai, Pierrot ?

— C’était le bon temps, a dit M. Pierrot.

Et puis, M. Kiki a appelé Eudes.

— Comment t’appelles-tu, mon petit ? il a demandé.

— Eudes ! a crié Eudes, et M. Pierrot a enlevé les choses qu’il avait sur les oreilles.

— Pas si fort, a dit M. Kiki. C’est pour ça qu’on a inventé la radio ; pour se faire entendre très loin sans crier. Allez, on recommence... Comment t’appelles-tu, mon petit ?

— Ben, Eudes, je vous l’ai déjà dit, a dit Eudes.

— Mais non, a dit M. Kiki. Il ne faut pas me dire que tu me l’as déjà dit. Je te demande ton nom, tu me le dis, et c’est tout. Prêt, Pierrot ?... Allez, on recommence... Comment t’appelles-tu, mon petit ?

— Eudes, a dit Eudes.

— On le saura, a dit Geoffroy.

— Dehors, Geoffroy ! a dit le directeur.

— Silence ! a crié M. Kiki.

— Eh ! Préviens quand tu cries ! a dit M. Pierrot, qui a enlevé les choses qu’il avait sur les oreilles. M. Kiki s’est mis la main sur les yeux, il a attendu un petit moment, il a enlevé sa main, et il a demandé à Eudes ce qu’il aimait faire pour se distraire.

— Je suis terrible au foot, a dit Eudes. Je les bats tous.

— C’est pas vrai, j’ai dit, hier t’étais gardien de but, et qu’est-ce qu’on t’a mis !

— Ouais ! a dit Clotaire.

— Rufus avait sifflé hors-jeu ! a dit Eudes.

— Bien sûr, a dit Maixent, il jouait dans ton équipe. Moi, j’ai toujours dit qu’un joueur ne pouvait pas être en même temps arbitre, même si c’est lui qui a le sifflet.

— Tu veux mon poing sur le nez ? a demandé Eudes, et le directeur l’a mis en retenue pour jeudi. Alors, M. Kiki a dit que c’était dans la boîte, M. Pierrot a tout remis dans la valise, et ils sont partis tous les deux.

A huit heures, ce soir, à la maison, à part Papa et Maman, il y avait M. et Mme Blédurt ; M. et Mme Courteplaque, qui sont nos voisins ; M. Barlier qui travaille dans le même bureau que mon Papa ; il y avait aussi tonton Eugène, et nous étions tous autour de la radio pour m’écouter parler. Mémé avait été prévenue trop tard et elle n’avait pas pu venir, mais elle écoutait la radio chez elle, avec des amis. Mon Papa était très fier, et il me passait la main sur les cheveux, en faisant : « Hé, hé ! » Tout le monde était bien content !

Mais je ne sais pas ce qui s’est passé, à la radio ; à huit heures, il n’y a eu que de la musique.

Ça m’a surtout fait de la peine pour M. Kiki et M. Pierrot. Ils ont dû être drôlement déçus !

Marie-Edwige

Maman m’a permis d’inviter des copains de l’école venir goûter à la maison, et j’ai aussi invité Marie-Edwige. Marie-Edwige a des cheveux jaunes, des yeux bleus, et c’est la fille de M. et Mme Courteplaque, qui habitent dans la maison à côté de la nôtre.

Quand les copains sont arrivés, Alceste est tout de suite allé dans la salle à manger, pour voir ce qu’il y avait pour le goûter et, quand il est revenu, il a demandé : « Il y a encore quelqu’un qui doit venir ? J’ai compté les chaises, et ça fait une part de gâteau en plus. » Alors, moi, j’ai dit que j’avais invité Marie-Edwige, et je leur ai expliqué que c’était la fille de M. et Mme Courteplaque, qui habitent la maison à côté de la nôtre.

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