Paulo Coelho - La sorcière de Portobello
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« Oui, j’ai noté un grand changement. Et je pense vous accorder une promotion.
— J’ai besoin de partir à l’étranger. Je veux quitter un peu Londres, connaître de nouveaux horizons. »
Partir à l’étranger ? À présent que tout marchait bien dans mon milieu de travail, elle voulait s’en aller ? Mais, à y réfléchir, n’était-ce pas exactement cette issue dont j’avais besoin et que je désirais ?
« Je peux être utile à la banque si vous me donnez davantage de responsabilités », a-t-elle poursuivi.
Compris – et elle me donnait une excellente occasion. Comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ? « Partir à l’étranger », cela signifiait l’éloigner, reprendre mon pouvoir, sans avoir à supporter les frais d’une démission ou d’une rébellion. Mais il me fallait réfléchir à la question car, avant d’être utile à la banque, elle devait m’aider. Maintenant que mes supérieurs avaient constaté l’accroissement de notre productivité, je savais que je devrais la soutenir, sinon je risquais de perdre mon prestige et de me retrouver dans une situation plus mauvaise qu’avant. Parfois je comprends pourquoi une grande partie de mes confrères ne cherchent pas à faire grand-chose pour améliorer leurs résultats : s’ils n’y parviennent pas, on les traite d’incompétents ; s’ils réussissent, ils sont obligés d’atteindre toujours de meilleurs résultats et ils finissent leurs jours avec un infarctus du myocarde.
J’ai fait prudemment le pas suivant. Il n’est pas conseillé d’effrayer la personne qui détient un secret que nous avons besoin de connaître avant qu’elle ne le révèle ; mieux vaut faire semblant d’accepter ce qu’elle demande.
« Je tenterai de faire parvenir votre requête à mes supérieurs. D’ailleurs, je vais les rencontrer à Barcelone et c’est justement pour cette raison que j’ai décidé de vous appeler. Serais-je dans le vrai si je disais que notre activité s’est améliorée depuis que, disons, les gens ont une meilleure relation avec vous ?
— Disons… une meilleure relation avec eux-mêmes.
— Oui. Mais vous l’avez provoqué – ou je me trompe ?
— Vous savez que vous ne vous trompez pas.
— Avez-vous lu un livre de gestion que je ne connais pas ?
— Je ne lis pas ce genre de chose. Mais j’aimerais que vous me promettiez que vous allez vraiment prendre ma demande en considération. »
J’ai pensé à son petit ami de Scotland Yard ; si je faisais une promesse et que je ne la tienne pas, serais-je victime de représailles ? Lui avait-il enseigné une technologie de pointe, grâce à laquelle on obtient des résultats impossibles ?
« Je peux absolument tout vous dire, même si vous ne tenez pas votre promesse. Mais je ne sais pas si vous obtiendrez un résultat si vous ne faites pas ce que je vous enseigne.
— Cette fameuse "technique de rajeunissement" ?
— Cela même.
— Ne suffit-il pas de la connaître seulement en théorie ?
— Peut-être. C’est par l’intermédiaire de quelques feuilles de papier qu’elle est parvenue à celui qui me l’a enseignée. »
J’étais content qu’elle ne me forçât pas à prendre des décisions hors de ma portée et contraires à mes principes. Mais, au fond, je dois avouer que j’avais aussi un intérêt personnel dans cette histoire, car je rêvais également d’un recyclage de mon potentiel. J’ai promis à Athéna que je ferais mon possible, et elle a commencé à me décrire une danse longue et ésotérique en quête d’un certain Sommet (ou Axe, je ne me souviens plus très bien). À mesure que nous parlions, je m’efforçais de replacer d’une manière objective ses réflexions hallucinées. Une heure n’a pas suffi, je lui ai donc demandé de revenir le lendemain, et nous avons préparé ensemble le rapport qui devait être présenté à la direction de la banque. À un certain moment de notre conversation, elle m’a dit en souriant :
« N’ayez pas peur d’écrire quelque chose qui se rapproche beaucoup de ce dont nous parlons. Je pense que même la direction d’une banque est faite de gens comme nous, en chair et en os, et doit s’intéresser de très près à des procédés non conventionnels. »
Athéna se trompait totalement : en Angleterre, les traditions parlent toujours plus haut que les innovations. Mais qu’est-ce que cela coûtait de prendre quelques risques, dès lors que je ne mettais pas mon emploi en péril ? Puisque la chose me paraissait totalement absurde, il me fallait la résumer et lui donner une forme que tout le monde pût comprendre. Cela suffisait.
Avant de commencer ma conférence à Barcelone, je me suis répété toute la matinée : « mon » procédé réussit, et c’est tout ce qui compte. J’ai lu quelques manuels et découvert que pour présenter une idée neuve avec le maximum d’impact, il fallait aussi créer une structure de débat qui provoque le public, de sorte que la première chose que j’ai dite aux cadres supérieurs réunis dans un hôtel de luxe a été une phrase de saint Paul : « Dieu a caché les choses importantes aux sages, parce qu’ils ne peuvent pas comprendre ce qui est simple, et il a décidé de les révéler aux simples de cœur. » (N.d.R. : impossible de savoir ici s’il se réfère à une citation de l’évangéliste Matthieu (11,25) où il dit « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout petits ». Ou à une phrase de Paul (Cor. 1,27) ; « Mais ce qui est folie dans le monde, Dieu l’a choisi pour confondre les sages ; ce qui est faible dans le monde, Dieu l’a choisi pour confondre ce qui est fort. »)
Quand j’ai dit cela, tout l’auditoire, qui avait passé deux jours à analyser des graphiques et des statistiques, est resté silencieux. J’ai pensé que j’avais perdu mon emploi, mais j’ai décidé de continuer. Premièrement, parce que j’avais étudié le sujet, j’étais sûr de ce que je disais, et je méritais la confiance. Deuxièmement, parce que, même si à certains moments j’avais dû omettre l’énorme influence d’Athéna sur tout le processus, je ne mentais pas non plus :
« J’ai découvert que de nos jours pour motiver les employés ; il fallait plus qu’une bonne formation dans nos centres extrêmement qualifiés. Nous avons tous en nous une part d’inconnu qui, quand elle affleure, peut produire des miracles.
« Nous travaillons tous en vue d’une fin : nourrir nos enfants, gagner de l’argent pour subvenir à nos besoins, donner une justification à notre vie, acquérir une parcelle de pouvoir. Mais il y a des étapes détestables dans ce parcours, et le secret consiste à transformer ces étapes en une rencontre avec soi-même, ou avec quelque chose de plus élevé.
« Par exemple : la quête de la beauté n’est pas toujours associée à un objet concret, et pourtant nous la cherchons comme si c’était la chose la plus importante au monde. Les oiseaux apprennent à chanter, ce qui ne signifie pas que cela les aide à trouver de la nourriture, éviter les prédateurs, ou éloigner les parasites. Les oiseaux chantent, selon Darwin, parce que c’est leur seul moyen pour attirer leur partenaire et perpétuer l’espèce. »
J’ai été interrompu par un cadre supérieur genevois, qui réclamait avec insistance une présentation plus objective. Mais le directeur général m’a encouragé à poursuivre, ce qui m’a enthousiasmé.
« Toujours selon Darwin, qui a écrit un livre qui a su changer le cours de l’humanité (N.d.R. : L’Origine des espèces, 1859, dans lequel il montre que l’homme est une évolution naturelle d’un type de singe), tous ceux qui parviennent à éveiller des passions répètent quelque chose qui se passe depuis l’âge des cavernes, où les rites de séduction étaient fondamentaux pour la survie et l’évolution de l’espèce. Alors, quelle différence y a-t-il entre l’évolution de l’espèce humaine et l’évolution d’une agence bancaire ? Aucune. Les deux obéissent aux mêmes lois – seuls les plus capables survivent et se développent. »
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