Paulo Coelho - Maktub
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DE TOUTES LES PUISSANTES ARMES de destruction que l’homme a été capable d’inventer, la plus terrible, et la plus lâche, est la parole.
Les poignards et les armes à feu laissent des traces de sang. Les bombes détruisent des édifices et des rues. Les poisons peuvent être détectés.
Le maître dit :
«La parole peut détruire sans laisser de trace. Des enfants sont conditionnés pendant des années par leurs parents, des hommes impitoyablement critiqués, des femmes systématiquement massacrées par les commentaires de leurs conjoints. Des fidèles sont maintenus loin de la religion par ceux qui se jugent capables d’interpréter la voix de Dieu.
« Veillez à ne pas utiliser cette arme. Veillez à ce qu’on n’utilise pas cette arme contre vous. »
WILIAMS ESSAIE de décrire une situation très étrange :
« Imaginez une vie de perfection. Vous êtes dans un monde parfait, avec des gens parfaits, vous avez tout ce que vous voulez, tout le monde fait tout parfaitement, au bon moment. Dans ce monde, vous avez tout ce que vous désirez exactement comme vous l’avez rêvé. Et vous pouvez vivre aussi longtemps que vous le souhaitez.
« Imaginez qu’au bout de cent ou deux cents ans vous vous asseyiez sur un banc d’une propreté immaculée dans un cadre magnifique, et que vous pensiez : « Quel ennui ! Il manque l’émotion ! » A cet instant, vous voyez devant vous un bouton rouge sur lequel est écrit : « Surprise ».
« Après avoir considéré tout ce que ce mot signifie, appuyez-vous sur le bouton ? Evidemment ! Alors vous entrez dans un tunnel noir, et vous en ressortez dans le monde où vous vivez en ce moment. »
UNE LEGENDE du désert raconte l’histoire d’un homme sur le point de changer d’oasis, qui chargeait ses bagages sur son chameau. Il empila les tapis, les ustensiles de cuisine, les malles de vêtements, et le chameau tint bon.
Au moment de partir, l’homme se souvint d’une belle plume bleue que son père lui avait offerte. Il décida de l’emporter elle aussi et la posa sur la monture. A cet instant, l’animal s’effondra sous le poids et mourut.
« Mon chameau n’a pas supporté le poids d’une plume », a sans doute pensé l’homme.
Parfois, nous disons la même chose de notre prochain, sans comprendre que notre plaisanterie a peut-être été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la souffrance.
« ON S’HABITUE parfois tellement à ce que l’on voit dans les films que l’on en vient à oublier la véritable histoire », fait remarquer quelqu’un au voyageur, tandis qu’il contemple le port de Miami. « Vous souvenez-vous des Dix Commandements ?
— Bien sûr. Moïse – Charlton Heston – lève son bâton, les eaux s’écartent, et le peuple hébreu traverse la mer Rouge.
— Dans la Bible, c’est différent, dit l’autre. Là, Dieu ordonne à Moïse : « Dis aux fils d’Israël de se mettre en marche. » C’est seulement une fois qu’ils ont commencé à marcher que Moïse lève son bâton et que la mer Rouge s’écarte. Parce que seul le courage sur le chemin permet au chemin de se manifester. »
CE FRAGMENT a été écrit par le violoncelliste Pablo Casais :
« Je suis perpétuellement en train de renaître. Chaque matin est le moment de recommencer à vivre. Il y a quatre-vingts ans que je débute la journée de la même manière, et ce n’est pas une routine mécanique, mais quelque chose d’essentiel à mon bonheur.
« Je me réveille, je me mets au piano, je joue deux préludes et une fugue de Bach. Ces morceaux fonctionnent comme une bénédiction pour ma maison, mais c’est aussi une manière de reprendre contact avec le mystère de la vie, avec le miracle de faire partie de l’espèce humaine.
«Bien que j’agisse ainsi depuis quatre-vingts ans, la musique que je joue n’est jamais la même, elle m’apprend toujours quelque chose de nouveau, de fantastique, d’incroyable. »
LE MAITRE DIT :
« D’une part, nous savons qu’il est important de chercher Dieu. De l’autre, la vie nous éloigne de Lui. Nous nous sentons ignorés par la Divinité, ou bien nous sommes accaparés par notre quotidien. Il en résulte un sentiment de culpabilité : nous pensons soit que nous renonçons à la vie à cause de Dieu, soit que nous renonçons à Dieu à cause de la vie. Ce conflit apparent est une illusion : Dieu est dans la vie, et la vie est en Dieu. Il suffit d’en avoir conscience pour mieux comprendre le destin. Si nous parvenons à pénétrer dans l’harmonie sacrée de notre quotidien, nous serons toujours sur la bonne voie, et nous accomplirons notre tâche. »
LA PHRASE EST de Pablo Picasso : « Dieu est un artiste. Il a inventé la girafe, l’éléphant et la fourmi. En vérité, il n’a jamais cherché à se donner un style, il a simplement fait tout ce qu’il avait envie de faire. »
Le maître dit :
« Quand nous faisons nos premiers pas sur notre chemin, une grande peur nous saisit. Nous nous sentons obligés de tout faire à la perfection. Mais au bout du compte, puisque chacun de nous n’a qu’une vie, qui a invente le modèle de cette « perfection » ? Dieu a bien fait la girafe, l’éléphant et la fourmi – pourquoi aurions-nous besoin de suivre un modèle ?
« La seule utilité du modèle est de montrer comment les autres définissent leur propre réalité. Très souvent, nous admirons leurs modèles et nous sommes en mesure d’éviter les erreurs qu’ils ont déjà commises. Mais quant à vivre, eh bien, cela relève de notre seule compétence. »
PLUSIEURS JUIFS PIEUX priaient dans une synagogue quand ils entendirent une voix d’enfant qui disait : « A, B, C, D. »
Ils tentèrent de se concentrer sur les versets sacrés, mais la voix répétait : « A, B, C, D. »
Peu à peu, ils cessèrent de prier. Quand ils se retournèrent, ils virent un jeune garçon qui répétait encore : « A, B, C, D. »
Le rabbin s’approcha du gamin.
« Pourquoi fais-tu cela ? lui demanda-t-il.
— Parce que je ne connais pas les versets sacrés, répondit l’enfant. Alors, j’espère que si je récite l’alphabet, Dieu prendra les lettres pour former les mots qui conviennent.
— Merci pour cette leçon, dit le rabbin. Puissé-je confier à Dieu mes jours sur cette terre de la même manière que tu lui confies tes lettres. »
LE MAITRE DIT :
« L’esprit de Dieu présent en nous peut être décrit comme un écran de cinéma. Diverses situations y sont présentées : des gens s’aiment, des gens se séparent, on découvre des trésors, on explore des pays lointains.
« Quel que soit le film projeté, l’écran demeure toujours le même. Peu importe que les larmes roulent ou que le sang coule, rien ne peut atteindre la blancheur de la toile.
« Tel l’écran de cinéma, Dieu est là, derrière tous les malheurs et toutes les extases de la vie. Nous Le verrons tous lorsque notre film se terminera. »
UN ARCHER se promenait dans les environs d’un monastère hindou réputé pour la sévérité de ses enseignements lorsqu’il aperçut dans le jardin les moines qui buvaient et s’amusaient.
« Comment ceux qui cherchent le chemin de Dieu peuvent-ils être aussi cyniques ? s’exclama l’archer. Ils prétendent que la discipline est capitale, et puis ils s’enivrent en cachette !
— Si vous tirez cent flèches à la suite, qu’arrivera-t-il à votre arc ? interrogea le plus âgé des moines.
— Il se brisera, répondit l’archer.
— Si quelqu’un va au-delà de ses propres limites, sa volonté est pareillement brisée, expliqua le moine. Celui qui ne sait pas équilibrer le travail et le repos perd son enthousiasme et ne peut pas aller bien loin. »
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