Paulo Coelho - Maktub

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UNE HISTOIRE de science-fiction met en scène une société dans laquelle presque tous les individus naissent prêts à remplir une fonction – technicien, ingénieur ou mécanicien... Seuls quelques-uns n’ont à la naissance aucune compétence ; on les envoie dans un asile de fous, puisque seuls les fous sont incapables d’apporter la moindre contribution à la société.

Un jour, l’un de ces fous se rebelle. L’asile disposant d’une bibliothèque, il s’efforce d’acquérir toutes sortes de connaissances en matière de science et d’art. Lorsqu’il pense en savoir assez, il décide de s’enfuir, mais on le rattrape et on l’envoie dans un centre d’études en dehors de la ville.

« Soyez le bienvenu, lui dit alors l’un des responsables du centre. Ceux qui ont été forcés de découvrir leur propre chemin sont justement ceux que nous admirons le plus. A partir de maintenant, vous pouvez faire ce que vous voudrez, car c’est grâce à des gens comme vous que le mondé peut avancer. »

AVANT DE PARTIR pour un long voyage, un commerçant alla prendre congé de sa femme.

« Tu ne m’as jamais offert les cadeaux que j’aurais mérités, lui reprocha-t-elle.

— Femme ingrate, tout ce que je t’ai donné m’a coûté des années de travail, rétorqua-t-il. Que pourrais-je te donner de plus ?

— Un objet aussi beau que moi. »

Pendant deux ans, la femme attendit son cadeau. Enfin, le commerçant revint.

« J’ai pleuré sur ton ingratitude, mais j’ai décidé de réaliser ton désir, lui dit-il. Je me suis demandé tout ce temps quel cadeau pourrait être aussi beau que toi, et je l’ai enfin trouvé. »

Et il lui tendit un petit miroir.

LE PHILOSOPHE allemand Friedrich Nietzsche a dit un jour :

« Il est vain de peser sans cesse le pour et le contre ; se tromper de temps à autre fait partie de la condition humaine. ».

Le maître dit :

« Il y a des gens qui mettent leur point d’honneur à avoir raison jusque dans les moindres détails. Nous-mêmes, très souvent, nous ne nous permettons pas de commettre une erreur. Tout ce que l’on obtient par cette attitude, c’est la crainte d’aller de l’avant.

« La peur de se tromper est la porte qui nous enferme dans le château de la médiocrité. Si nous parvenons à la vaincre, nous faisons un pas décisif vers notre liberté. »

UN NOVICE demanda à l’abbé Nisteros, au monastère de Sceta :

« Que dois-je faire pour plaire à Dieu ? »

Il reçut cette réponse :

« Abraham acceptait les étrangers, et Dieu fut content. Elie n’aimait pas les étrangers, et Dieu fut content. David était fier de ses actes, et Dieu fut content. Le publicain devant l’autel avait honte de ses actes, et Dieu fut content. Jean-Baptiste se retira au désert, et Dieu fut content. Jonas se rendit dans la grande cité de Ninive, et Dieu fut content.

« Demandez à votre âme ce qu’elle souhaite. Que votre âme soit en accord avec vos rêves, voilà ce qui plaît à Dieu. »

UN MAITRE BOUDDHISTE voyageait à pied avec ses disciples quand il s’aperçut que ceux-ci débattaient pour savoir lequel d’entre eux était le meilleur.

«Je pratique la méditation depuis quinze ans, disait l’un.

— Je fais la charité depuis que j’ai quitté la maison de mes parents, renchérissait un autre.

— J’ai toujours suivi les enseignements du Bouddha, affirmait un troisième.

A midi, ils firent halte sous un pommier pour se reposer. Les branches dé l’arbre ployaient sous le poids des fruits.

Alors le maître prit la parole :

« Quand un arbre est chargé de fruits, ses branches ploient et touchent le sol. De même, le véritable sage est humble.

« Quand un arbre n’a pas de fruits, ses branches se dressent, arrogantes et hautaines. De même, l’imbécile se croit toujours meilleur que son prochain. »

AU COURS DE la Cène, Jésus accusa, avec la même gravité et dans la même phrase, deux de ses apôtres. L’un et l’autre commettraient les crimes qu’il avait prévus.

Judas l’Iscariote reconnut sa faute et se condamna. Pierre également reconnut sa faute, une fois qu’il eut renié par trois fois ce en quoi il croyait.

Cependant, au moment décisif, Pierre comprit la véritable signification du message de Jésus. Il demanda pardon et il poursuivit son chemin, malgré l’humiliation.

Lui aussi aurait pu choisir le suicide. Au lieu de cela, il affronta les autres apôtres et leur dit probablement quelque chose du genre : « O.K., vous pouvez parler de ma faute tant que durera l’espèce humaine. Mais laissez-moi la corriger. »

Pierre avait compris que l’Amour pardonne. Judas n’avait rien compris.

UN ECRIVAIN CELEBRE se promenait avec un ami quand sous ses yeux un gamin traversa la rue sans voir le camion qui arrivait à toute vitesse. En une fraction de seconde, l’écrivain se jeta au-devant du véhicule et sauva l’enfant. Pourtant, avant de laisser quiconque le féliciter pour cet acte héroïque, il gifla le garçon.

«Ne te laisse pas tromper par les apparences, mon petit, lui dit-il. Je t’ai sauvé uniquement pour que tu ne puisses pas fuir les problèmes que tu rencontreras lorsque tu seras devenu adulte. »

Le maître dit :

« Quelquefois, nous avons honte de faire le bien. Notre sentiment de culpabilité nous incite à penser que, lorsque nous agissons avec générosité, nous cherchons à impressionner les autres ou à « suborner » Dieu. Il nous semble difficile d’accepter que notre nature est essentiellement bonne. Nous dissimulons nos bonnes actions sous l’ironie et l’indifférence, comme si l’amour était synonyme de faiblesse. »

IL REGARDA la table devant Lui, y cherchant le symbole le plus approprié de son passage sur terre. Là se trouvaient les grenades de Galilée, les épices du Sud, les fruits secs de Syrie, les dattes d’Egypte.

Il allait tendre la main afin de consacrer l’un de ces fruits quand soudain Il se rappela que le message qu’il apportait était destiné à tous les hommes, partout dans le monde. Peut-être les grenades et les dattes n’existaient-elles pas dans certaines contrées.

Il regarda autour de Lui, et une autre idée Lui vint : dans les grenades, dans les dattes, dans les fruits, le miracle de la Création se manifestait naturellement, sans aucune intervention humaine.

Alors Il prit le pain, rendit grâce, le partagea et l’offrit à ses disciples avec ces mots : « Prenez et mangez-en tous, car ceci est Mon corps. » Parce que le pain était partout. Et que le pain, contrairement aux dattes, aux grenades et aux fruits de Syrie, était le meilleur symbole du chemin menant à Dieu.

Le pain était le fruit de la terre et du travail de l’homme.

LE JONGLEUR s’immobilise au milieu de la place, prend trois oranges et se met à les lancer en l’air. Les gens se rassemblent autour de lui et admirent la grâce et l’élégance de ses gestes.

« La vie est plus ou moins à cette image, dit quelqu’un au voyageur. Nous tenons toujours une orange dans chaque main pendant qu’une autre est en l’air. Mais c’est cette dernière qui fait la différence. Elle a beau avoir été lancée avec habileté et expérience, elle suit son propre parcours. »

Tel le jongleur, nous lançons un rêve dans le monde, et nous ne le contrôlons pas toujours. Dans ces moments-là, nous devons savoir nous en remettre à Dieu, Lui demander que ce rêve accomplisse avec dignité son chemin et, au bon moment, retombe réalisé entre nos mains.

L’UN DES EXERCICES de développement personnel les plus efficaces consiste à prêter attention aux gestes que nous faisons machinalement – par exemple, respirer, cligner des yeux, remarquer les objets qui nous entourent.

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