Max Gallo - 1940-De l'abîme a l'espérance
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Tel est le souhait de Laval.
Il le dit aux Allemands. Il le fait savoir à ses collègues du gouvernement que sa position inquiète comme elle révulse Pétain.
Mais tous croient que l’Angleterre est déjà vaincue, que l’Allemagne de Hitler va organiser l’espace européen, et la France doit en faire partie.
Pierre-Étienne Flandin, grand parlementaire de la République, hostile à toute idée de guerre contre l’Angleterre, en opposition à Laval donc et proche du Maréchal, déclare cependant le lundi 18 novembre à Dijon :
« Un ordre nouveau naît en Europe, notre faute irresponsable serait de n’y pas participer. »
Et cependant l’Allemagne ne desserre pas les liens qui emprisonnent la France.
Le Reich continue d’expulser les Alsaciens et les Lorrains.
Et Pétain ne peut qu’appeler les Français à aider ces Français qui « ont tout perdu, leur maison, leurs biens, leur village, leur église, le cimetière où dorment leurs ancêtres, tout ce qui fait enfin l’intérêt de la vie ».
Mais dans le message de Pétain, aucune protestation, aucun espoir. Au contraire, l’apologie de la soumission.
« Ils acceptent pourtant leur malheureux sort sans se plaindre, sans récriminer », dit Pétain.
Vichy n’obtient des Allemands que quelques mesures concernant la libération des prisonniers, malades, pères de quatre enfants, frères aînés de quatre enfants et soutiens de famille.
Et le droit d’envoyer chaque mois deux lettres et deux cartes postales. Et pour Noël 1940, la France acheminera vers les stalags et les oflags trois trains chargés de cadeaux.
Mais après la libération d’une cinquantaine de milliers d’hommes, il reste, en ce novembre 1940, 1 490 000 prisonniers, dont la plupart avaient imaginé – et leur famille aussi – qu’ils rentreraient en France après quelques semaines.
Mais il est déjà bien tard pour s’évader facilement.
Et cependant, point de récriminations du gouvernement de Vichy.
Il applique la politique prônée par Laval – « il n’y a qu’à faire le gentil avec les Allemands » –, même si on déteste l’homme et souvent le méprise.
En cette fin novembre, c’est la voix claire et de plus en plus forte de De Gaulle qu’on entend.
Seule une minorité le suit dans l’action, mais les mots qu’il prononce sont des semences d’avenir.
Il parle à la radio de Londres et sa parole perce tous les brouillages.
« La terrible logique de la guerre achève de dissiper les nuées dont l’ennemi et ses agents de Vichy ont tenté d’aveugler la France, dit-il dans son discours du lundi 25 novembre.
« La terrible logique de la guerre fait apparaître en quoi consistait le fameux “ordre européen” que prétendent imposer à la France l’ennemi et ses serviteurs de Vichy.
« La déportation des Lorrains après celle des Alsaciens et en attendant celle des Flamands, des Picards et des Champenois, la détention abominable de deux millions de jeunes Français, l’assassinat des étudiants de Paris, ont renseigné tout le monde. »
Ici, ce n’est point la soumission qu’on prêche aux Français mais « la passion salutaire d’où sortira leur délivrance ».
Et martèle de Gaulle : « Cette passion, c’est la fureur, la bonne fureur, la féconde fureur, à l’égard de l’ennemi et de ses collaborateurs… Solide fureur… puissante fureur… noble fureur qui anime nos Forces Libres servant sous les trois couleurs et la croix de Lorraine… C’est cette sainte fureur française, celle de Jeanne d’Arc, celle de Danton, celle de Clemenceau, qui nous rend l’espérance, qui nous fait retrouver des armes.
« Cultivons cette fureur sacrée pour hâter le jour où la force aura fait justice de nos ennemis et de leurs amis de Vichy. »
À Vichy même, la déception de ceux qui autour de Loustaunau-Lacau espéraient voir le maréchal Pétain favoriser leur Croisade , leur réseau Alliance antiallemands, est si grande qu’ils prennent contact avec la France Libre.
Le commandant Loustaunau-Lacau a été camarade de De Gaulle à l’École de guerre, il lui écrit :
« Bravo, continuez. Ici, nous faisons ce que nous pouvons avec le Maréchal. Nous montons notre résistance. Nous essayons de tirer parti de la situation comme nous le pouvons. »
De Gaulle répond, avec vivacité. Le temps est à la clarté, à l’engagement, sans ambiguïté et sans illusions.
« Toutes les finasseries, tergiversations sont pour nous odieuses et condamnables.
« Ce que Philippe (Pétain) a été autrefois ne change rien à la façon dont nous jugeons ce qu’est Philippe dans le présent.
« Nous aiderons tous ceux qui voudront faire ce qu’ils doivent faire. Nous laissons tomber (et ils tombent très bas) ceux qui ne font pas ce qu’ils doivent.
« Mes meilleurs souvenirs. »
« La France Libre c’est la France. » « On est avec moi ou on est contre moi. »
Voilà ce que pense de Gaulle.
« C’est la terrible logique de la guerre. »
Elle fait surgir à Marseille, à Brive, à Toulouse, à Grenoble, à Montpellier, à Clermont-Ferrand, à Lyon, en cent autres lieux – et naturellement à Paris –, des groupes qui se constituent autour de quelques hommes et par affinités de pensée.
Là, des démocrates-chrétiens, ailleurs des socialistes, et tout simplement des « patriotes ». Ici, l’historien Marc Bloch, là, le philosophe Jean Cavaillès, ailleurs d’Astier de La Vigerie – officier de marine et journaliste –, le professeur Lucie Aubrac, le pilote Corniglion-Molinier, l’ami de Malraux.
Et ces « fondateurs », Henri Frenay et Edmond Michelet, Germaine Tillion au musée de l’Homme, poursuivent leurs efforts.
Ces initiatives foisonnantes – et celles des communistes – ne conduisent pas immédiatement à de Gaulle, mais leurs auteurs regardent vers lui, et l’écoutent.
Ils sont d’autant plus attentifs à l’action et aux prises de position du chef de la France Libre qu’en ce mois de novembre 1940, chacun de ces hommes engagés dans la résistance sent bien que la guerre approche d’un tournant majeur.
L’Angleterre non seulement n’est pas vaincue mais ses bombardiers attaquent presque chaque nuit Berlin.
Ses avions torpilleurs détruisent une bonne partie de la flotte italienne à Tarente. Et les troupes du Duce connaissent défaite sur défaite en Cyrénaïque, en Grèce. Les troupes anglaises ont pris pied en Crète.
L’élargissement du conflit est prévisible.
Roosevelt, le lundi 4 novembre, a été réélu pour un troisième mandat à la présidence et il renforce aussitôt ses liens avec Londres.
Les Anglais sont assurés de se voir approvisionnés, en armes et en matériel, malgré les « meutes » de sous-marins allemands.
En Europe de l’Est, des tensions de plus en plus vives aigrissent les rapports entre le Reich et l’URSS de Staline.
Hongrie, Roumanie, Tchécoslovaquie, Slovaquie sont sous influence allemande et négocient leur entrée dans le Pacte tripartite (Italie, Allemagne, Japon).
Les Russes savent désormais que la question n’est plus d’éviter la guerre avec l’Allemagne de Hitler, mais d’en retarder le plus longtemps possible le déclenchement. Dans ce but, Molotov, l’homme de Staline, le « commissaire » aux Affaires étrangères, se rend à Berlin les mardi 12 et mercredi 13 novembre.
« Molotov vient d’arriver à Berlin par temps gris et sous la pluie, note William Shirer. Je l’ai vu passer Unter den Linden, en route vers l’ambassade soviétique. Il ressemble à un maître d’école provincial. » Voire…
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