Pierre Souvestre - L'agent secret

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Fantomas — un personnage de fiction, un criminel brillant, cachant son visage, l'un des personnages négatifs les plus importants de la littérature et le cinéma français.
Romans Fantômas et Allen Souvestre — sociopathe sadique obtient le plaisir de tuer leurs victimes. Il est impitoyable et sans merci à tout le monde, y compris leurs propres enfants. Fantomas — maître du déguisement, il commet ses crimes sous le couvert d'une autre personne, ont souvent tués. Pour mener à bien leurs crimes Fantômas aime à utiliser une variété de moyens excentriques — rats pesteux, serpents géants, salle remplie de sable.
A ce moment la Fantomas agit comme un agent secret

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Le très subtil inspecteur, au lendemain de la fameuse soirée qu’il avait passée dans l’appartement de Jérôme Fandor, allant de surprise en surprise, avait découvert que Vagualame, agent du Deuxième Bureau, était un personnage habilement camouflé et que ce personnage n’était autre que Fantômas.

Le plan du policier avait été décidé en un éclair: Interroger ou, pour mieux dire, faire parler l’officier qui entretenait les relations les plus suivies avec Vagualame, sans se douter le moins du monde de l’identité de son Vagualame d’hier encore.

Juve, toutefois, n’avait pas abordé le lieutenant de Loubersac sans inquiétude, car il ignorait si l’officier et son agent n’avaient pas de mot de passe.

Soudain, ce fut le lieutenant de Loubersac qui l’interrogea:

— Et l’affaire V…?

— L’affaire V…? peuh! elle va toujours… Pas grand-chose de neuf!..

— Notre caporal, ajouta-t-il, a dû regagner Verdun aujourd’hui…

Décidément, Juve était sur la bonne piste.

— Sa permission, poursuivit le lieutenant, expirait ce matin?…

Juve assura:

— Il est parti hier soir, j’en ai la preuve…

— Et vous avez du nouveau?

— Pas encore…

— Irez-vous à Verdun?

— Peut-être, lâchait Juve à tout hasard.

Mais il avait encore une inquiétude, l’officier changeant de sujet, venait de lui demander:

— Et alors, le document?

— Hum! grommela encore Juve…

En vérité, ça n’était pas le policier qui menait l’interrogatoire, mais bien l’attaché du Deuxième Bureau et le jeu commençait à devenir dangereux…

Heureusement que Loubersac aidait, par ses questions, les réponses:

— Je pense, déclara-t-il, que vous le recherchez toujours?

— Bien sûr, fit Juve.

— Vous le savez, c’est cinquante mille francs que je vous donne en échange…

— Hé! fit le faux Vagualame avec une moue comique, moins les vingt-cinq louis d’amende…

— Nous en reparlerons…

Puis il poursuivit:

— Les événements ont marché depuis la mort de la maîtresse du capitaine Brocq…

— Comment, elle est morte?

— Ah, ça, voyons, Vagualame, êtes-vous donc complètement idiot?…

— Mais pourquoi, mon lieutenant?

L’officier tapa du pied:

— Pas de lieutenant, vous dis-je, M. Henri… Henri tout court… comme vous voudrez… Vous ignorez donc l’affaire de Châlons? l’assassinat de la chanteuse Nichoune?…

— Mais non! déclara le faux Vagualame…

— Alors?…

— Alors, articula Juve qui venait d’avoir une idée, alors… non! j’aime mieux me taire!..

— Parlez…

— Non!

— Je vous l’ordonne!..

— Eh bien, poursuivit le policier qui jouait de mieux en mieux son rôle de Vagualame, puisque vous voulez ma pensée, j’estime que Nichoune n’était pas du tout la maîtresse de Brocq.

— On a trouvé chez elle des lettres du mort…

— Mise en scène…

— Par exemple!

— Mais au fait, vous devez être mieux renseigné que personne, vous causiez encore avec Nichoune vendredi, la veille de sa mort?

Juve allait protester, l’officier poursuivit:

— L’hôtelier vous a vu…

— Tiens! tiens!.. pensa Juve, auquel cette déclaration ouvrait des horizons…

— D’après vous, qui aurait tué Nichoune?

— Ma foi, je suis tenté de croire que le coupable pourrait bien être la tante Palmyre…

— La tante Palmyre! Ah, vous tombez bien! Décidément mon pauvre Vagualame, vous êtes stupide aujourd’hui, mais la tante Palmyre c’était tout simplement un de mes collègues du Deuxième Bureau…

— Tant mieux, se dit Juve, je m’en doutais.

— Vagualame, vous parliez tout à l’heure de la maîtresse de Brocq. D’après vous, Nichoune n’aurait eu aucune relation avec le capitaine? Quelle serait donc la femme?…

— Hé! suggéra Juve, cherchez ailleurs…, autour d’elle.

— Attention, Vagualame, dit l’officier, pesez bien vos paroles.

— Soyez sans crainte, monsieur Henri…

— Vous croyez peut-être que c’est Bobinette?…

— Non!

— Alors, alors ce serait…

— Wilhelmine de Naarboveck… Oui.

Un cri d’indignation retentit, cependant que, d’un formidable coup de pied, l’officier, incapable de se contenir, envoyait le faux Vagualame rouler dans la boue grasse sur la berge de la Seine.

— L’animal! grommela tout bas Juve en se relevant; si je n’étais pas Vagualame dans la circonstance, je saurais comment lui répondre…

Mais le policier avait accepté d’avance le rôle délicat qu’il jouait avec ses avantages et ses inconvénients: il se redressa en trébuchant comme un vieillard, alla s’accouder à la rampe de l’escalier qui conduit au quai.

Le lieutenant de Loubersac, sans paraître se préoccuper de son interlocuteur, allait et venait, en proie à une agitation extrême et sans souci d’être entendu, il monologuait à haute voix:

— Sales individus!.. sales gens!.. sale métier!.. ils ne respectent rien!.. insinuer de semblables choses! Wilhelmine de Naarboveck, la maîtresse de Brocq… ah, c’est ignoble!.. quelle honte!.. quelle calomnie!..

— Monsieur Henri…

À cet appel, l’amoureux eût une recrudescence de colère:

— Taisez-vous! hurla-t-il, vous m’écœurez!..

— Mais, insista le faux Vagualame, si je vous ai parlé comme je l’ai fait, c’est parce que ma conscience…

— Avez-vous donc des consciences, vous autres? Avez-vous des preuves de ce que vous avancez?

— Peut-être, fit Juve évasivement…

— Il faut me les donner!

— Des preuves, non, je n’en ai pas, répondit l’énigmatique vieillard, mais j’ai des présomptions…

— Écoutez, nous ne pouvons pas continuer cet entretien ici. Demain nous nous retrouverons comme d’ordinaire… ne m’abordez plus sans le mot de passe…

— Diable, pensa Juve, comment faire pour le connaître, ce fameux mot?

Le policier eut une inspiration:

— Il ne faut plus l’employer, déclara-t-il avec assurance, car j’ai peur que notre consigne habituelle ne soit brûlée… oui, je vous expliquerai pourquoi…

— Soit, que dirons-nous dorénavant?

— Je dirai «monoplan»…

— Et, continua Juve, moi je répondrai «dirigeable».

— D’accord!

Pressé d’en finir, le lieutenant de Loubersac avait rapidement gravi les marches de l’escalier.

Il atteignait le haut du quai que Juve demeurait encore sur la berge.

Soudain il se frappa le front:

— Monsieur Henri! appela-t-il.

— Quoi?

— Le rendez-vous, pour demain?

L’officier venait de faire signe à un taxi-auto qui passait. Il se pencha sur le parapet et jeta à Juve, à peine arrivé au milieu de l’escalier:

— Mais, à trois heures et demie, au Jardin, comme d’ordinaire…

* * *

Le faux Vagualame, enfin parvenu sur le trottoir du quai, regardait navré partir au loin l’automobile qui emportait l’officier!

Mais quelques secondes après, Juve riait dans sa fausse barbe blanche:

— Après tout, je m’en fiche, j’ai tiré de celui-là tout ce qui m’intéressait, peu importe que je ne le revoie plus… et… à nous deux maintenant, Bobinette…

14 — SUR UNE TOMBE

— Ah! par exemple, tiens, quelle surprise!.. Figurez-vous, dit M llede Naarboveck, que je viens d’apercevoir dans cette glace que vous nous suiviez…

L’apostrophe soudaine de M llede Naarboveck paraissait décontenancer Henri de Loubersac: une vive rougeur montait au front du bel officier qui, s’étant aussitôt découvert, serra chaleureusement dans la sienne la main que venait de lui tendre la jeune fille. Il balbutia quelques vagues excuses pour ne l’avoir point reconnue. Le lieutenant adressa également un salut aimable à M lleBerthe qui accompagnait la fille du baron de Naarboveck.

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