Verne, Jules - L'île mystérieuse

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L'île mystérieuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Bonadventure était déjà à un quart de mille de la côte, quand ses passagers aperçurent sur les hauteurs de Granite-House deux hommes qui leur faisaient un signe d’adieu. C’étaient Cyrus Smith et Nab.

« Nos amis ! s’écria Gédéon Spilett. Voilà notre première séparation depuis quinze mois !… »

Pencroff, le reporter et Harbert firent un dernier signe d’adieu, et Granite-House disparut bientôt derrière les hautes roches du cap.

Pendant les premières heures de la journée, le Bonadventure resta constamment en vue de la côte méridionale de l’île Lincoln, qui n’apparut bientôt plus que sous la forme d’une corbeille verte, de laquelle émergeait le mont Franklin. Les hauteurs, amoindries par l’éloignement, lui donnaient une apparence peu faite pour attirer les navires sur ses atterrages.

Le promontoire du reptile fut dépassé vers une heure, mais à dix milles au large. De cette distance, il n’était plus possible de rien distinguer de la côte occidentale qui s’étendait jusqu’aux croupes du mont Franklin, et, trois heures après, tout ce qui était l’île Lincoln avait disparu au-dessous de l’horizon.

Le Bonadventure se conduisait parfaitement. Il s’élevait facilement à la lame et faisait une route rapide. Pencroff avait gréé sa voile de flèche, et, ayant tout dessus, il marchait suivant une direction rectiligne, relevée à la boussole. De temps en temps, Harbert le relayait au gouvernail, et la main du jeune garçon était si sûre, que le marin n’avait pas une embardée à lui reprocher.

Gédéon Spilett causait avec l’un, avec l’autre, et, au besoin, il mettait la main à la manœuvre. Le capitaine Pencroff était absolument satisfait de son équipage, et ne parlait rien moins que de le gratifier « d’un quart de vin par bordée » ! au soir, le croissant de la lune, qui ne devait être dans son premier quartier que le 16, se dessina dans le crépuscule solaire et s’éteignit bientôt. La nuit fut sombre, mais très étoilée, et une belle journée s’annonçait encore pour le lendemain.

Pencroff, par prudence, amena la voile de flèche, ne voulant point s’exposer à être surpris par quelque excès de brise avec de la toile en tête de mât. C’était peut-être trop de précaution pour une nuit si calme, mais Pencroff était un marin prudent, et on n’aurait pu le blâmer.

Le reporter dormit une partie de la nuit. Pencroff et Harbert se relayèrent de deux heures en deux heures au gouvernail. Le marin se fiait à Harbert comme à lui-même, et sa confiance était justifiée par le sang-froid et la raison du jeune garçon.

Pencroff lui donnait la route comme un commandant à son timonier, et Harbert ne laissait pas le Bonadventure ne subissait pas quelque courant inconnu, il devait terrir juste sur l’île Tabor.

Quant à cette mer que l’embarcation parcourait alors, elle était absolument déserte. Parfois, quelque grand oiseau, albatros ou frégate, passait à portée de fusil, et Gédéon Spilett se demandait si ce n’était pas à l’un de ces puissants volateurs qu’il avait confié sa dernière chronique adressée au New-York Herald . Ces oiseaux étaient les seuls êtres qui parussent fréquenter cette partie de l’océan comprise entre l’île Tabor et l’île Lincoln.

« Et cependant, fit observer Harbert, nous sommes à l’époque où les baleiniers se dirigent ordinairement vers la partie méridionale du Pacifique. En vérité, je ne crois pas qu’il y ait une mer plus abandonnée que celle-ci !

– Elle n’est point si déserte que cela ! répondit Pencroff.

– Comment l’entendez-vous ? demanda le reporter.

– Mais puisque nous y sommes ! Est-ce que vous prenez notre bateau pour une épave et nos personnes pour des marsouins ? »

Et Pencroff de rire de sa plaisanterie. Au soir, d’après l’estime, on pouvait penser que le Bonadventure avait franchi une distance de cent vingt milles depuis son départ de l’île Lincoln, c’est-à-dire depuis trente-six heures, ce qui donnait une vitesse de trois milles un tiers à l’heure. La brise était faible et tendait à calmir. Toutefois, on pouvait espérer que le lendemain, au point du jour, si l’estime était juste et si la direction avait été bonne, on aurait connaissance de l’île Tabor. Aussi, ni Gédéon Spilett, ni Harbert, ni Pencroff ne dormirent pendant cette nuit du 12 au 13 octobre. Dans l’attente du lendemain, ils ne pouvaient se défendre d’une vive émotion. Il y avait tant d’incertitudes dans l’entreprise qu’ils avaient tentée ! Étaient-ils proche de l’île Tabor ? L’île était-elle encore habitée par ce naufragé au secours duquel ils se portaient ? Quel était cet homme ? Sa présence n’apporterait-elle pas quelque trouble dans la petite colonie, si unie jusqu’alors ?

Consentirait-il, d’ailleurs, à échanger sa prison pour une autre ? Toutes ces questions, qui allaient sans doute être résolues le lendemain, les tenaient en éveil, et, aux premières nuances du jour, ils fixèrent successivement leurs regards sur tous les points de l’horizon de l’ouest.

« Terre ! » cria Pencroff vers six heures du matin.

Et comme il était inadmissible que Pencroff se fût trompé, il était évident que la terre était là. Que l’on juge de la joie du petit équipage du Bonadventure ! avant quelques heures, il serait sur le littoral de l’île !

L’île Tabor, sorte de côte basse, à peine émergée des flots, n’était pas éloignée de plus de quinze milles. Le cap du Bonadventure , qui était un peu dans le sud de l’île, fut mis directement dessus, et, à mesure que le soleil montait dans l’est, quelques sommets se détachèrent çà et là.

« Ce n’est qu’un îlot beaucoup moins important que l’île Lincoln, fit observer Harbert, et probablement dû comme elle à quelque soulèvement sous-marin. »

À onze heures du matin, le Bonadventure n’en était plus qu’à deux milles, et Pencroff, cherchant une passe pour atterrir, ne marchait plus qu’avec une extrême prudence sur ces eaux inconnues.

On embrassait alors dans tout son ensemble l’îlot, sur lequel se détachaient des bouquets de gommiers verdoyants et quelques autres grands arbres, de la nature de ceux qui poussaient à l’île Lincoln. Mais, chose assez étonnante, pas une fumée ne s’élevait qui indiquât que l’îlot fût habité, pas un signal n’apparaissait sur un point quelconque du littoral !

Et pourtant le document était formel : il y avait un naufragé, et ce naufragé aurait dû être aux aguets !

Cependant le Bonadventure s’aventurait entre des passes assez capricieuses que les récifs laissaient entre eux et dont Pencroff observait les moindres sinuosités avec la plus extrême attention. Il avait mis Harbert au gouvernail, et, posté à l’avant, il examinait les eaux, prêt à amener sa voile, dont il tenait la drisse en main. Gédéon Spilett, la lunette aux yeux, parcourait tout le rivage sans rien apercevoir. Enfin, à midi à peu près, le Bonadventure vint heurter de son étrave une grève de sable. L’ancre fut jetée, les voiles amenées, et l’équipage de la petite embarcation prit terre.

Et il n’y avait pas à douter que ce fût bien l’île Tabor, puisque, d’après les cartes les plus récentes, il n’existait aucune autre île sur cette portion du Pacifique, entre la Nouvelle-Zélande et la côte américaine.

L’embarcation fut solidement amarrée, afin que le reflux de la mer ne pût l’emporter ; puis, Pencroff et ses deux compagnons, après s’être bien armés, remontèrent le rivage, afin de gagner une espèce de cône, haut de deux cent cinquante à trois cents pieds, qui s’élevait à un demi-mille.

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