Verne, Jules - L'île mystérieuse

Здесь есть возможность читать онлайн «Verne, Jules - L'île mystérieuse» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2011, Издательство: Bibliothèque de Skystan - Lien privé, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'île mystérieuse: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'île mystérieuse»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

L'île mystérieuse — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'île mystérieuse», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Mon cher Cyrus, répondit Gédéon Spilett, ces théories sont pour moi des prophéties, et elles s’accompliront un jour.

– C’est le secret de Dieu, dit l’ingénieur.

– Tout cela est bel et bien, dit alors Pencroff, qui avait écouté de toutes ses oreilles, mais m’apprendrez-vous, monsieur Cyrus, si l’île Lincoln a été construite par vos infusoires ?

– Non, répondit Cyrus Smith, elle est purement d’origine volcanique.

– Alors, elle disparaîtra un jour ?

– C’est probable.

– J’espère bien que nous n’y serons plus.

– Non, rassurez-vous, Pencroff, nous n’y serons plus, puisque nous n’avons aucune envie d’y mourir et que nous finirons peut-être par nous en tirer.

– En attendant, répondit Gédéon Spilett, installons-nous comme pour l’éternité. Il ne faut jamais rien faire à demi. »

Ceci finit la conversation. Le déjeuner était terminé. L’exploration fut reprise, et les colons arrivèrent à la limite où commençait la région marécageuse.

C’était bien un marais, dont l’étendue, jusqu’à cette côte arrondie qui terminait l’île au sud-est, pouvait mesurer vingt milles carrés. Le sol était formé d’un limon argilo-siliceux, mêlé de nombreux débris de végétaux. Des conferves, des joncs, des carex, des scirpes, çà et là quelques couches d’herbages, épais comme une grosse moquette, le recouvraient. Quelques mares glacées scintillaient en maint endroit sous les rayons solaires. Ni les pluies, ni aucune rivière, gonflée par une crue subite, n’avaient pu former ces réserves d’eau. On en devait naturellement conclure que ce marécage était alimenté par les infiltrations du sol, et cela était en effet. Il était même à craindre que l’air ne s’y chargeât, pendant les chaleurs, de ces miasmes qui engendrent les fièvres paludéennes. Au-dessus des herbes aquatiques, à la surface des eaux stagnantes, voltigeait un monde d’oiseaux.

Chasseurs au marais et huttiers de profession n’auraient pu y perdre un seul coup de fusil.

Canards sauvages, pilets, sarcelles, bécassines y vivaient par bandes, et ces volatiles peu craintifs se laissaient facilement approcher. Un coup de fusil à plomb eût certainement atteint quelques douzaines de ces oiseaux, tant leurs rangs étaient pressés. Il fallut se contenter de les frapper à coups de flèche. Le résultat fut moindre, mais la flèche silencieuse eut l’avantage de ne point effrayer ces volatiles, que la détonation d’une arme à feu aurait dissipés à tous les coins du marécage. Les chasseurs se contentèrent donc, pour cette fois, d’une douzaine de canards, blancs de corps avec ceinture cannelle, tête verte, aile noire, blanche et rousse, bec aplati, qu’Harbert reconnut pour des « tadornes. »

Top concourut adroitement à la capture de ces volatiles, dont le nom fut donné à cette partie marécageuse de l’île. Les colons avaient donc là une abondante réserve de gibier aquatique. Le temps venu, il ne s’agirait plus que de l’exploiter convenablement, et il était probable que plusieurs espèces de ces oiseaux pourraient être, sinon domestiqués, du moins acclimatés aux environs du lac, ce qui les mettrait plus directement sous la main des consommateurs.

Vers cinq heures du soir, Cyrus Smith et ses compagnons reprirent le chemin de leur demeure, en traversant le marais des Tadornes ( Tadorn’s-fens ), et ils repassèrent la Mercy sur le pont de glaces.

À huit heures du soir, tous étaient rentrés à Granite-House.

CHAPITRE XXII

Ces froids intenses durèrent jusqu’au 15 août, sans dépasser toutefois ce maximum de degrés Fahrenheit observé jusqu’alors. Quand l’atmosphère était calme, cette basse température se supportait facilement ; mais quand la bise soufflait, cela semblait dur à des gens insuffisamment vêtus. Pencroff en était à regretter que l’île Lincoln ne donnât pas asile à quelques familles d’ours, plutôt qu’à ces renards ou à ces phoques, dont la fourrure laissait à désirer.

« Les ours, disait-il, sont généralement bien habillés, et je ne demanderais pas mieux que de leur emprunter pour l’hiver la chaude capote qu’ils ont sur le corps.

– Mais, répondait Nab en riant, peut-être ces ours ne consentiraient-ils pas, Pencroff, à te donner leur capote. Ce ne sont point des Saint-Martin, ces bêtes-là !

– On les y obligerait, Nab, on les y obligerait », répliquait Pencroff d’un ton tout à fait autoritaire. Mais ces formidables carnassiers n’existaient point dans l’île, ou, du moins, ils ne s’étaient pas montrés jusqu’alors.

Toutefois, Harbert, Pencroff et le reporter s’occupèrent d’établir des trappes sur le plateau de Grande-vue et aux abords de la forêt. Suivant l’opinion du marin, tout animal, quel qu’il fût, serait de bonne prise, et rongeurs ou carnassiers qui étrenneraient les nouveaux pièges seraient bien reçus à Granite-House.

Ces trappes furent, d’ailleurs, extrêmement simples : des fosses creusées dans le sol, au-dessus un plafonnage de branches et d’herbes, qui en dissimulait l’orifice, au fond quelque appât dont l’odeur pouvait attirer les animaux, et ce fut tout. Il faut dire aussi qu’elles n’avaient point été creusées au hasard, mais à certains endroits où des empreintes plus nombreuses indiquaient de fréquentes passées de quadrupèdes. Tous les jours, elles étaient visitées, et, à trois reprises, pendant les premiers jours, on y trouva des échantillons de ces culpeux qui avaient été vus déjà sur la rive droite de la Mercy.

« Ah çà ! il n’y a donc que des renards dans ce pays-ci ! s’écria Pencroff, la troisième fois qu’il retira un de ces animaux de la fosse où il se tenait fort penaud. Des bêtes qui ne sont bonnes à rien !

– Mais si, dit Gédéon Spilett. Elles sont bonnes à quelque chose !

– Et à quoi donc ?

– À faire des appâts pour en attirer d’autres ! »

Le reporter avait raison, et les trappes furent dès lors amorcées avec ces cadavres de renards.

Le marin avait également fabriqué des collets en employant les fibres du curry-jonc, et les collets donnèrent plus de profit que les trappes. Il était rare qu’un jour se passât sans que quelque lapin de la garenne se laissât prendre. C’était toujours du lapin, mais Nab savait varier ses sauces, et les convives ne songeaient pas à se plaindre.

Cependant, une ou deux fois, dans la seconde semaine d’août, les trappes livrèrent aux chasseurs des animaux autres que des culpeux, et plus utiles. Ce furent quelques-uns de ces sangliers qui avaient été déjà signalés au nord du lac. Pencroff n’eut pas besoin de demander si ces bêtes-là étaient comestibles. Cela se voyait bien, à leur ressemblance avec le cochon d’Amérique ou d’Europe.

« Mais ce ne sont point des cochons, lui dit Harbert, je t’en préviens, Pencroff.

– Mon garçon, répondit le marin, en se penchant sur la trappe, et en retirant par le petit appendice qui lui servait de queue un de ces représentants de la famille des suilliens, laissez-moi croire que ce sont des cochons !

– Et pourquoi ?

– Parce que cela me fait plaisir !

– Tu aimes donc bien le cochon, Pencroff ?

– J’aime beaucoup le cochon, répondit le marin, surtout pour ses pieds, et s’il en avait huit au lieu de quatre, je l’aimerais deux fois davantage ! »

Quant aux animaux en question, c’étaient des pécaris appartenant à l’un des quatre genres que compte la famille, et ils étaient même de l’espèce des « tajassous », reconnaissables à leur couleur foncée et dépourvus de ces longues canines qui arment la bouche de leurs congénères. Ces pécaris vivent ordinairement par troupes, et il était probable qu’ils abondaient dans les parties boisées de l’île. En tout cas, ils étaient mangeables de la tête aux pieds, et Pencroff ne leur en demandait pas plus.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'île mystérieuse»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'île mystérieuse» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'île mystérieuse»

Обсуждение, отзывы о книге «L'île mystérieuse» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x